Les premiers Jeux Olympiques d'hiver ont lieu en 1924 dans les Alpes françaises.
Pendant 10 jours, la ville hôte de Chamonix réunit des athlètes de 16 pays.
Cet événement fait partie intégrante des Jeux Olympiques de Paris 1924 et est alors baptisé "Semaine des sports d'hiver de la VIIIe Olympiade". En 1926, il obtiendra à titre rétroactif la désignation officielle de première édition des Jeux Olympiques d'hiver.
Le monde entier se prend de passion pour la beauté spectaculaire des montagnes et la magie des sports d'hiver.
À travers les Jeux Olympiques d'hiver de Chamonix 1924 et les éditions qui se sont succédé depuis 100 ans, revenons sur la façon dont les Jeux ont révolutionné le monde des sports d'hiver et laissé un héritage qui a transformé les communautés qui les ont accueillis.
Pleins feux sur le patrimoine des Jeux Olympiques d'hiver
Durabilité
Le changement climatique représente une menace directe pour les sports d'hiver et le milieu naturel dans lequel ils se pratiquent. Face à cet immense défi, les Jeux Olympiques d'hiver s'adaptent et se transforment rapidement.
À la faveur des réformes engagées à la suite de l'adoption de l'Agenda olympique 2020 et de l'Agenda olympique 2020+5, le CIO a réinventé les Jeux de l'Olympiade et les Jeux Olympiques d'hiver pour qu'ils soient en prise directe avec notre époque.
Nous nous efforçons de garantir un avenir durable aux Jeux afin qu'ils offrent des avantages pérennes à leurs hôtes, réduisent leur empreinte environnementale et évoluent en tenant compte du réchauffement de la planète.
Aujourd'hui, les hôtes ne doivent pas s'adapter aux Jeux ; ce sont les Jeux qui doivent s'adapter à leurs hôtes.
Les hôtes doivent privilégier le recours aux seuls sites existants ou temporaires ; pour des questions de durabilité, ils peuvent également déplacer des épreuves en dehors de la ville, de la région ou du pays hôte, le cas échéant. Toute nouvelle construction doit être planifiée en tenant compte de l'héritage à long terme.
Le CIO a par ailleurs renforcé ses exigences applicables aux Jeux Olympiques afin de lutter contre le changement climatique. À partir de 2030, les organisateurs des Jeux seront en effet tenus de réduire au minimum les émissions de carbone directes et indirectes liées à la manifestation, tout en s'efforçant d'éliminer plus de carbone de l'atmosphère que leur projet olympique n'en émet et en se servant de leur influence pour encourager leurs parties prenantes à prendre des mesures en faveur du climat.
Le CIO lui-même s'investit pleinement dans les efforts déployés au niveau mondial pour lutter contre le changement climatique. Nous sommes en passe d'atteindre nos objectifs de réduction de nos émissions de 30 % pour 2024 et de 50 % à l'horizon 2030. Qui plus est, nous participons à la création d'une forêt olympique qui entend procurer des avantages sur les plans social, économique et environnemental aux communautés maliennes et sénégalaises fortement touchées par le changement climatique.
Dates clés dans l’histoire des Jeux Olympiques d’hiver
L'avenir des Jeux Olympiques d'hiver
Alors que les répercussions du changement climatique se multiplient, le CIO fait œuvre de pionnier – à travers la recherche, la réflexion et l'innovation – pour façonner l'avenir des sports d'hiver.
Outre les réformes adoptées dans le cadre de l'Agenda olympique 2020 et les mesures prises pour lutter contre le changement climatique, le CIO a fixé des critères importants pour les futures éditions des Jeux Olympiques d'hiver :
- La durabilité doit faire partie de l'ADN de tout projet d'accueil des Jeux.
- Les organisateurs des Jeux doivent s'engager à lutter contre le changement climatique, à protéger la biodiversité et à gérer les ressources de manière responsable.
- Les hôtes doivent se fixer pour objectif de n'utiliser que des sites existants ou temporaires ; pour des questions de durabilité, ils peuvent également déplacer des épreuves en dehors de la ville, de la région ou du pays hôte, le cas échéant.
- Les conditions sur les sites proposés pour les compétitions sur neige devraient être fiables sur le plan climatique.