Forêt olympique
La forêt olympique fera partie de la Grande Muraille verte, une initiative qui a pour ambition de restaurer les écosystèmes dégradés dans la région du Sahel en Afrique. Quelque 590 000 arbres indigènes seront ainsi plantés dans près de 90 villages du Mali et du Sénégal – hôte des Jeux Olympiques de la Jeunesse de Dakar 2026 – sur une superficie totale de 2 000 hectares environ.
En 2021, le Comité International Olympique (CIO) a lancé une initiative visant à planter 590 000 arbres indigènes dans environ 90 villages du Mali et du Sénégal, pays hôte des Jeux Olympiques de la Jeunesse de Dakar 2026.
La forêt olympique est un volet important de la stratégie du CIO visant à faire face au changement climatique, laquelle comprend la diminution des émissions conformément à l'Accord de Paris et la réduction de l'empreinte carbone de l'institution olympique. Le CIO prévoit non seulement de réduire ses émissions de 30 % d'ici 2024 et de 50 % d'ici 2030, mais aussi de compenser ses émissions résiduelles.
Nous ne pensons pas que la plantation d'arbres soit la seule réponse à la crise climatique. Mais, elle est une partie essentielle de la solution.
Nous souhaitons que la forêt olympique représente bien plus que la plantation d'arbres afin de compenser nos émissions résiduelles.
La forêt olympique concerne les populations, leurs moyens de subsistance et leur résilience. Le projet entend apporter des avantages sur les plans social, économique et environnemental aux communautés du Mali et du Sénégal qui sont fortement touchées par le changement climatique.
L'augmentation des périodes de sécheresse et des inondations entraîne une dégradation constante des terres et des sources de nourriture, ce qui exerce une pression énorme sur les familles de la région.
Forêt olympique
590000 arbres
1860 hectares
14000 arbres (260 ha) pour l’agriculture agroforestière
576000 arbres (1 600 ha) pour enrichir et réhabiliter les sols
Sécurité alimentaire
Sécurité économique
Adaptation au changement climatique
Biodiversité accrue
Le CIO envisage d'ouvrir à l'avenir ce projet, d'une durée initiale de quatre ans, à d'autres organisations membres du Mouvement olympique afin qu'elles puissent elles aussi contribuer au développement de la forêt olympique.
Le projet de forêt olympique a également incité les Comités Nationaux Olympiques (CNO) à créer un réseau de forêts olympiques dans leur pays.
Sélection des arbres de la forêt olympique
Les arbres survivront-ils ?
Nous souhaitons éviter les difficultés rencontrées par certaines initiatives de plantation qui ont été victimes d'une mauvaise planification. Dans des régions comme le Sahel, où le climat est de plus en plus rude et imprévisible, il est particulièrement important de choisir des espèces d'arbres capables de résister aux sécheresses extrêmes et aux inondations. Notre partenaire, Tree Aid, a mis en place un processus rigoureux de sélection des arbres en tenant compte à la fois des besoins économiques des communautés concernées et de l'environnement.
Tree Aid applique une approche ascendante et participative associant les communautés aux processus d'identification des terres, de sélection des espèces d'arbres et de décision quant à la gestion des terres d'une manière qui profite aux communautés. L'équipe assure des formations régulières, enregistre les progrès et noue des relations étroites avec les autorités dans les zones cibles.
Quels avantages économiques ce projet apporte-t-il aux communautés locales ?
Les arbres plantés ont pour but de contribuer au développement de sources de revenus durables pour la population locale, tout en ayant un impact positif sur les générations à venir.
Qui plus est, l'équipe collecte régulièrement des données auprès des agriculteurs qui souhaitent participer au projet et bénéficier de l'agroforesterie sur leurs terres. Une évaluation initiale est menée auprès des agriculteurs et dans les villages concernés pour s'assurer qu'ils sont prêts à recevoir des plants et/ou des graines pour ensemencer directement leurs champs. Une consultation approfondie des participants permet de veiller à ce que les espèces demandées par les agriculteurs ne comprennent pas celles qui sont potentiellement envahissantes ou nuisibles, telles que l'eucalyptus.
Quels bienfaits nutritionnels ce projet apporte-t-il aux communautés locales ?
En collaboration avec les communautés locales, les responsables du projet ont également choisi des arbres à vocation nourricière, tels que des noyers et des manguiers.
Quels autres avantages ce projet entend-il offrir ?
Qu'il s'agisse d'offrir une canopée ombragée pour que les communautés puissent se rassembler, ou de restaurer un sol dégradé, les arbres entendent apporter de multiples avantages. Les racines profondes sont un outil clé dans la lutte contre la désertification envahissante, en maintenant le sol en place et en faisant remonter l'eau et les nutriments pour que les autres cultures puissent survivre.