Alex Majoli
Rio de Janeiro, Brésil
Combattre pour la paix et Une victoire mène à une autre : faire face à la criminalité et à la violence, résoudre les conflits de manière pacifique et promouvoir l’égalité des genres grâce au sport
Connu pour ses photographies sur la condition humaine prises lors de divers conflits à travers le monde, Alex Majoli a beaucoup travaillé au Brésil pour saisir la face cachée d'une société complexe où la vie quotidienne est souvent marquée par la dureté et la violence. En 2018, il a rendu visite à deux organisations actives dans les favelas de Rio de Janeiro, qui ont pour vocation d'aider à mettre un terme aux agressions et à permettre au respect mutuel de se développer grâce au sport. Fight for Peace est une ONG internationale qui met la boxe et les arts martiaux, associés à l’éducation et au développement personnel, au service des jeunes originaires de communautés gangrénées par la criminalité et la violence.
One Win Leads to Another (Une victoire mène à une autre) est un programme créé conjointement par le Comité International Olympique et ONU Femmes, qui permet aux filles et aux jeunes femmes des communautés vulnérables de Rio d'accéder au sport et à l'éducation par le biais d'une pratique sportive hebdomadaire et d'une formation en leadership. Le programme crée des espaces sûrs pour que les filles puissent surmonter les barrières sociales et acquérir des compétences de vie dans les domaines du leadership, de la santé sexuelle et reproductive et des droits y afférents, de la prévention de la violence sexiste, de l'éducation financière et de l'autonomisation économique.
Biographie
Alex Majoli (né en 1971, Italie) est membre de Magnum Photos (2001). Il décrit la frontière ténue qui existe entre la réalité et le théâtre, explorant la condition humaine et les éléments les plus sombres de la société. Il a obtenu la bourse John Simon Guggenheim en 2016 et a reçu le prix Infinity du Centre international de la photographie de New York en 2003. Parmi ses dernières expositions en solo, citons Andante (2018) au Musée d’art de la ville de Ravenne (MAR) et SKĒNĒ (2018) à la Howard Greenberg Gallery à New York, ainsi que des expositions aux Rencontres d’Arles (2015 et 2018).
Parmi ses livres figurent Congo (Aperture, 2015), écrit à quatre mains avec Paolo Pellegrin, *Libera Me *(Trolley Books, 2010) et sa première monographie Leros (Trolley Books, 2013) sur l’asile de l’île de Leros, en Grèce, aujourd’hui fermé. Ses premiers travaux et son intérêt pour les soins psychiatriques l’ont conduit au Brésil, ce qui a marqué le début d’un projet en cours depuis 20 ans intitulé Tudo Bom.
Il travaille actuellement à un projet sur la fragmentation et la polarisation de l’identité européenne. Il est représenté par la Howard Greenberg Gallery à New York.