Morinari Watanabe

Élu lors du Congrès de Tokyo en octobre 2016 pour un mandat de quatre ans, Morinari Watanabe est le neuvième président de la Fédération Internationale de Gymnastique (FIG) et le premier non-Européen à occuper ce poste. Avant cela, il a été secrétaire général de la Fédération japonaise de gymnastique, fonctions qu’il a assumées à partir de 2009. Il a rejoint l’organisation en 1996 en tant que directeur général, et a directement contribué à la montée en puissance des représentants japonais sur la scène mondiale et olympique, après deux éditions des JO (1996 et 2000) d'où ils étaient revenus bredouilles.

Morinari Watanabe présidera aux destinées de la gymnastique jusqu'aux Jeux Olympiques de Tokyo 2020, qui se dérouleront dans son pays natal. Il cherchera aussi à proposer une nouvelle vision à la fédération, en partant du postulat selon lequel les sports, à commencer par la gymnastique, doivent jouer un rôle dans l’évolution de la société au XXIe siècle.

Le scandale des abus sexuels au sein de la Fédération américaine de gymnastique a eu lieu avant son arrivée à la tête de la FIG.

Dès son entrée en fonction, Morinari Watanabe a lancé un projet visant à empêcher que de tels actes se reproduisent.

Ainsi qu'il l'a expliqué, "face aux cas d'abus sexuels constatés au sein de la gymnastique américaine, la FIG se doit de créer une communauté sportive exempte d'abus et de harcèlement. La gymnastique entend devenir un modèle pour une communauté sportive sans harcèlement ni abus."

Et d'ajouter : "La priorité pour la FIG est de protéger les athlètes. Une communauté sportive sans athlète n'est pas une communauté sportive. L'essentiel pour une Fédération Internationale ne réside ni dans les privilèges ni dans le marketing. La FIG donne toujours la priorité aux intérêts des athlètes."