Nouvelle Norme
La "nouvelle norme", un train de 118 réformes des plus ambitieuses qui repensent le mode de livraison des Jeux Olympiques, a été présentée aux membres du Comité International Olympique (CIO) réunis à PyeongChang pour leur 132e Session.
Le projet, axé sur six recommandations de l'Agenda olympique 2020 en lien avec l'organisation des Jeux, offrira aux villes une plus grande flexibilité dans la conception de l'événement olympique afin de répondre aux objectifs de développement à long terme et veillera à ce qu'elles bénéficient d'une assistance accrue de la part du CIO et, plus largement, du Mouvement olympique.
Après avoir revu le processus de candidature et adopté une approche stratégique en termes d'héritage l'année dernière, le CIO a présenté de nouveaux services et de nouvelles prescriptions qui permettront de réaliser des économies se chiffrant à des centaines de millions de dollars dans le cadre de la livraison des Jeux Olympiques et Paralympiques.
Ce sont les plus grosses économies jamais réalisées dans l'histoire des Jeux Olympiques. Il s'agit là d'une refonte totale de l'organisation des prochaines éditions de la manifestation olympique qui aboutira à une nouvelle norme allant de la phase de candidature à l'héritage en passant par la livraison des Jeux.
Consultez la nouvelle norme (en anglais uniquement)
En coopération avec plusieurs partenaires et spécialistes des secteurs concernés, le comité de pilotage pour la livraison des Jeux Olympiques a analysé chaque fonction, en particulier les sites, l'énergie, la diffusion, l'hébergement, les transports et la technologie, ainsi que les Jeux Paralympiques. Le CIO accompagnera les villes à chaque étape du processus afin de s'assurer que les Jeux sont peu coûteux, bénéfiques et durables.
Les changements proposés dans le cadre de la nouvelle norme répondent à bien des enjeux liés à la candidature et à l'accueil des Jeux Olympiques. Nous avons regardé si les bons services et produits étaient mis à disposition, si le calendrier de livraison était optimal et dans quels domaines nous pourrions apporter un complément d'expertise. Cette analyse a abouti à un projet solide qui réduit les coûts et la complexité tout en optimisant la flexibilité et les partenariats.
En passant en revue les sept ans de préparation avec d'anciens comités d'organisation (COJO), plus de 80 des 118 solutions proposées permettraient de réduire les coûts sans mettre en péril l'expérience olympique. Le projet invite à revoir à la baisse la taille des sites, repenser les options de transport, optimiser l'infrastructure existante et utiliser les aires de compétition pour plusieurs sports.
Il a également été établi qu'une meilleure intégration des connaissances des parties prenantes olympiques, associée à des processus de travail adaptés, dégagerait plus de valeur aussi bien pour les villes hôtes que pour les partenaires. Ainsi, la mise en place d'un processus de coordination entre les autorités nationales et régionales, le CIO et Tokyo 2020 a d'ores et déjà permis de réduire le budget des sites de Tokyo de 2,2 milliards de dollars américains.
Une approche "3+4 ans" s'agissant de la dotation en personnel d'un comité d'organisation permettrait de rationaliser les opérations et de réduire les besoins en ressources humaines au cours des trois premières années – lorsque la mobilisation, la planification et la communication sont les trois axes prioritaires – avant de passer aux phases de planification opérationnelle détaillée, mise en service et livraison des Jeux au cours des quatre années suivantes.
Afin d'apporter une meilleure assistance aux villes, la famille olympique – notamment les FI, les CNO et les partenaires TOP – sera mise à contribution à travers diverses initiatives. Le secteur de l'événementiel pourra également fournir des solutions clés en main, simplifiant ainsi le travail d'un COJO et les connaissances nécessaires.
La création des services olympiques de radio-télévision (OBS) en 2001 en est une parfaite illustration. OBS étant devenu le diffuseur hôte permanent pour les Jeux Olympiques d'été, les Jeux Olympiques d'hiver et les Jeux Olympiques de la Jeunesse, il n'est plus nécessaire de recréer le secteur des opérations médias à chaque nouvelle édition des Jeux.
De même, à compter de PyeongChang, le CIO prend les rênes du service d'information olympique, lequel transmet des informations essentielles à des milliers de représentants des médias pendant les Jeux Olympiques. La nouvelle norme propose un large éventail de solutions clés en main – pour la conception des sites web et les opérations de billetterie par exemple – qui permettraient de réduire la charge de travail et les coûts pour une ville hôte.
Meanwhile, a “3+4 year” approach to staffing an Organising Committee would streamline production and decrease human resource needs in the first three years – when engagement, planning and communication would be the primary focus – before shifting to detailed operational planning, readiness and delivery mode in the last four years.
To provide better support to cities, activities will also be delivered by the Olympic family – in particular IFs, NOCs and TOP Partners. The events industry can also supply ready-made solutions, simplifying the scope of work and knowledge needed by an OCOG.
A prime example of this was the creation of Olympic Broadcasting Services in 2001 to serve as the permanent host broadcaster for the Olympic Games, Olympic Winter Games and Youth Olympic Games, eliminating the need to continually rebuild the broadcast operation for each new edition.
In a similar fashion, starting in PyeongChang, the IOC has taken over the Olympic Information Service, which provides vital information to thousands of media at the Olympic Games to assist them with their reporting. “The New Norm” presents a number of additional turnkey solutions, such as providing website and ticketing solutions, that would result in less work and lower costs for a host city.