Michael Poettoz: Le sport, bouée de sauvetage en Colombie

En 2018, l’enthousiasme pour les sports d’hiver était nul en Colombie. Inexistant. C’est un peu comme si le pays découvrait quelque chose de nouveau. Toutefois, quand je me suis qualifié pour Beijing 2022, c’était fabuleux et j’ai ressenti le buzz à mon sujet.

L’attention dont je bénéficie aujourd’hui dans mon pays est incroyable. Je ne compte plus le nombre de messages que j’ai reçus et le nombre de sociétés qui m’ont contacté. Les sports d’hiver colombiens se situent aujourd’hui à un autre niveau qu’en 2018. Et ça, c’est formidable.

Mais c’est la Solidarité Olympique qui m’a permis d’y arriver. Je ne peux pas m’entraîner dans mon pays et je dois donc concourir au sein d’une équipe européenne, ce qui coûte très cher. Sans ce soutien financier, je ne pourrais pas faire ce que j’aime.

Ce qui est vraiment spécial, c’est que le sport peut être une bouée de sauvetage pour les jeunes en Colombie, où il y a parfois des situations très difficiles.

Aujourd’hui, grâce aux possibilités de financement, les jeunes peuvent quitter la pauvreté et éviter d’emprunter une mauvaise voie en devenant athlètes.