Denise Alleyne: Du soutien là où c’est nécessaire

Denise Alleyne est entraîneuse de basketball et elle a pour mission de permettre aux entraîneurs femmes de la Barbade, son pays natal, d’avoir davantage d’opportunités. Le programme d’appui international au sport africain et des Caraïbes (PAISAC), soutenu par la Solidarité Olympique, l’a aidée à étendre son champ d’action et à mettre en place des ateliers professionnels à l’intention des femmes souhaitant suivre ses traces.

2 min lecture|
Denise Alleyne: Du soutien là où c’est nécessaire
© BABES & DADS PHOTOGRAPHY

Je tiens à ce que les entraîneurs femmes sachent qu’être une femme en sport n’est pas un obstacle, c’est un avantage. Le Mouvement olympique fait aujourd’hui tout ce qu’il peut pour accroître l’implication des femmes dans le sport, dans le domaine de l’entraînement comme ailleurs. C’est la première fois de ma carrière que je sens vraiment un changement de dynamique.

La Solidarité Olympique est l’un des principaux moyens par lequel le Mouvement olympique défend l’égalité des sexes. En ce qui me concerne, je ne suis pas en mesure d’assumer seule tous les aspects de l’organisation d’un atelier pour plusieurs entraîneuses. La Solidarité Olympique couvre l’essentiel des besoins, comme les équipements, les ressources, le personnel et l’hébergement des participants qui viennent de l’étranger.

En matière de financement à l’intention des entraîneuses, la Solidarité Olympique cherche toujours à investir là où c’est nécessaire. Ce soutien signifie que nous pouvons viser l’excellence, nous améliorer et faire partie de quelque chose qui nous dépasse. Cela nous permet d’échanger, de nous développer et de grandir.

Il y a peu d’entraîneurs femmes à la Barbade – je suis l’une des rares dans mon sport – et en conséquence, ces dernières ont commencé historiquement en étant désavantagées. Malgré tout, lentement, mais sûrement, la tendance commence à s’inverser et je suis ravie de vivre ce changement systémique.