Les JOJ de Gangwon 2024 adoptent une charte des droits humains

La charte des droits humains, adoptée aujourd'hui par le comité d'organisation des Jeux Olympiques de la Jeunesse (COJOJ) de Gangwon 2024, souligne l’ambition du COJOJ, lequel, à sa mesure, s’efforcera d'atténuer les principaux risques liés aux droits humains dans le cadre des opérations des Jeux Olympiques de la Jeunesse (JOJ), conformément à la Déclaration universelle des droits de l’homme et à la Charte olympique, tout au long des JOJ – de leur planification à leur déroulement. 

Les JOJ de Gangwon 2024 adoptent une charte des droits humains
© Gangwon 2024

Cela implique de faire preuve de diligence raisonnable en matière de droits de la personne conformément aux Principes directeurs relatifs aux entreprises et aux droits de l’homme des Nations Unies. En outre, Gangwon 2024 a invité tous ses sponsors, détenteurs de licence et autres fournisseurs de services et de produits à s’aligner sur ces Principes.

La charte met en évidence les principaux domaines d’intérêt du COJOJ – tels que l’égalité et la non-discrimination, les droits de l’enfant, le droit à la santé physique et mentale, au travail décent et à la liberté d’expression – et comprend l’engagement de créer un comité des droits humains pour veiller à ce que la charte soit respectée. Les travaux du Comité comprendront l’élaboration d’un plan relatif aux droits humains, la réalisation d’une évaluation de l’impact sur les droits humains et la mise en œuvre de mesures visant à prévenir et à corriger les impacts négatifs.

Gangwon 2024 est le premier COJOJ à mettre en place un comité des droits humains et à adopter une charte des droits humains. Ceci fait suite aux progrès réalisés par le Comité International Olympique (CIO) visant à établir son propre Cadre stratégique en matière de droits humains qui devrait être finalisé d’ici septembre 2022.

Dans le droit fil de l'Agenda olympique 2020+5, le Cadre proposera des plans d’action précis pour chacune des trois sphères de responsabilité du CIO : le CIO en tant qu’organisation, le CIO en qualité de propriétaire des Jeux Olympiques et le CIO dans son rôle de chef de file du Mouvement olympique.

Le CIO multiplie les efforts pour intégrer, dans ses principales activités, les considérations relatives aux droits humains sur la base des recommandations adressées en mars 2020 par le Prince Zeid Ra’ad Al Hussein, ancien haut-commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme, et Rachel Davis, vice-présidente et co-fondatrice de Shift, le centre de compétences spécialisé dans les Principes directeurs relatifs aux entreprises et aux droits de l’homme des Nations Unies.  Cet engagement indéfectible s'est traduit par la création d'une unité en charge des droits humains en mars 2021 et la parution, en novembre 2021, du Cadre du CIO pour l'équité, l'inclusion et la non-discrimination sur la base de l'identité sexuelle et de l'intersexuation.

Les Principes directeurs relatifs aux entreprises et aux droits de l’homme des Nations Unies serviront également de modèle au Cadre stratégique du CIO en matière de droits humains. Ils sont déjà largement suivis par de nombreuses parties prenantes à l'intérieur comme à l'extérieur du Mouvement olympique, notamment par les instances sportives dirigeantes et les partenaires olympiques. Cet ensemble de principes régit la gestion des droits humains. Le CIO les cite déjà en référence dans les contrats hôtes olympiques, son Code des fournisseurs et les contrats qu'il passe avec ses partenaires commerciaux.