Le CIO actif dans la promotion de la santé et de l’activité physique à travers le nouveau programme international "Global Active City"
Les villes du monde entier sont invitées à participer au programme des villes actives "Global Active City", un nouveau cadre de promotion de la santé et de l'activité physique. Déjà en place dans dix villes pilotes, ce programme soutenu par le Comité International Olympique (CIO) a fait ses preuves en améliorant significativement la santé de leurs habitants et la participation de ceux-ci à des activités physiques et sportives.
Ce programme est lancé officiellement aujourd'hui 3 octobre à Montréal (Canada) par l’Initiative Active Well-being (AWI), organisation non gouvernementale basée en Suisse qui résulte d’un partenariat entre la TAFISA (Association pour le sport pour tous international) et Evaleo, une ONG spécialisée dans le développement et la promotion du bien-être et de la santé durable.
« Global Active City » est pourvu de normes, outils didactiques et modules de formation visant à soutenir villes et décideurs dans la mise en place de mesures concrètes afin d’améliorer le bien-être de leurs habitants. À terme, ces villes peuvent obtenir le label du même nom, gage de la qualité et de l'efficacité de la mise en œuvre de leurs projets dans ce domaine.
Si chacune possède sa structure et sa culture propres, ces villes sont bien souvent confrontées à des défis similaires : urbanisation croissante, mode de vie sédentaire et inégalités sociales. L'approche du programme se veut donc flexible et facilement adaptable au niveau local à des villes de tailles, environnements et objectifs différents.
Le programme bénéficie du soutien du CIO depuis son lancement en 2013 et s’inscrit en droite ligne avec la philosophie de l’Agenda olympique 2020, feuille de route stratégique pour l’avenir du Mouvement olympique, qui vise à renforcer la place du sport et des valeurs olympiques dans la société d'aujourd'hui, à mobiliser la jeunesse et à favoriser les partenariats pour remédier au manque d'activité physique et aux dommages croissants d'une vie sédentaire. Ce partenariat du CIO avec l’AWI contribue à la réalisation de ces objectifs.
Pour Marie Sallois-Dembreville, directrice du développement de l'organisation, de la marque et de la durabilité du CIO, les villes ont désormais un cadre concret pour améliorer la qualité de vie de leurs citoyens, et notamment des plus jeunes : “L’AWI est une solution efficace qui permet aux villes de promouvoir un mode de vie sain et actif. Elle montre clairement les réalisations d’une ville en apportant des bienfaits durables pour la société grâce au sport. Nous saluons cette initiative qui correspond parfaitement à la récente stratégie du CIO en matière d’héritage.”
Des résultats spectaculaires
La ville britannique de Liverpool, première à mettre en place son propre modèle de « Ville active » dès 2005, peut se prévaloir d’un premier bilan positif. Au lancement du programme, moins d'un adulte sur cinq pratiquait une activité physique à raison de trente minutes par semaine. Douze ans plus tard, c’est un adulte sur deux. Liverpool a désormais pour objectif de devenir la ville la plus active d'Angleterre d'ici à 2021 et souhaite placer son expérience au service d'autres villes.
Dans le sillage de Liverpool, neuf autres villes pilotes ont adhéré au programme dans le monde entier : Buenos Aires (Argentine), Gaborone (Botswana), Karşiyaka (Turquie), Lausanne (Suisse), Lillehammer (Norvège), Ljubljana (Slovénie), Port Moresby (Papouasie-Nouvelle Guinée), Richmond (Canada) et Tampere (Finlande).
Le programme, aligné sur les recommandations et directives de l'OMS, de l'UNESCO, d'ONU Habitat et d'autres organisations internationales, est à présent lancé à l’échelle mondiale, toutes les villes étant invitées à rejoindre cette initiative pour devenir une ville active mondiale.
Luis Gustavo Lobo, ancien joueur de tennis, olympien et sous-secrétaire aux sports pour la ville de Buenos Aires mesure lui aussi les bénéfices du programme « Global Active City »: “Travailler avec l’AWI en tant qu’une des villes pilotes nous a aidés à mieux structurer notre approche et à nous concentrer sur les priorités clés. Par ailleurs, de nouvelles formes de collaboration ont été créées entre les départements municipaux et les experts qui travaillent rarement ensemble. Nous avons à présent une nouvelle dynamique pour répondre aux besoins les plus pressants de nos jeunes.”
Plusieurs villes hôtes des Jeux Olympiques de la Jeunesse (JOJ) - Lillehammer en 2016, Buenos Aires en 2018 et Lausanne en 2020 – ont décidé de prendre part à ce programme et d’utiliser l'effet catalyseur des JOJ pour accélérer la promotion de l’activité physique, du sport et de modes de vie plus sains auprès des différentes générations.
Pour plus d'informations, rendez-vous sur activewellbeing.org et consultez les derniers articles de la Revue Olympique sur ce programme.