L'héritage de Paris 2024 profite à des millions de personnes en France
Première édition des Jeux en parfaite adéquation avec l'Agenda olympique 2020, les Jeux de Paris 2024 montrent comment l'accueil de la manifestation olympique dans un pays peut avoir des effets bénéfiques sur les plans social, économique et de la santé pour sa population. L'héritage de Paris 2024 est déjà bien visible dans tout le pays – qu'il s'agisse de renforcer la pratique du sport, d'offrir les mêmes débouchés à tous au niveau économique ou de répondre aux besoins des collectivités locales.
Le sport au service de la santé et de l'éducation
La campagne "Bouger Plus" de Paris 2024 a pour ambition d'inciter plus de Français à bouger plus afin de lutter contre la sédentarité et l'obésité, un problème de plus en plus préoccupant au sein de la population française.
Paris 2024 a soutenu et défendu avec succès la mise en place d'un programme visant à introduire 30 minutes d'activité physique quotidienne dans les écoles en France. Ce dispositif, qui s'inscrit dans le cadre de la politique nationale, est déployé progressivement dans les 36 250 écoles primaires de l'Hexagone. Les effets positifs sur les élèves de cette activité physique pratiquée au quotidien sont d'ores et déjà manifestes : 94 % des enseignants font état d'une amélioration du bien-être, de l'attention et de la concentration des enfants.
Afin de continuer à promouvoir l'activité physique auprès des jeunes Français, les écoles et établissements d'enseignement supérieur peuvent recevoir le label Génération 2024, label qui récompense les efforts qu'ils déploient aux côtés des collectivités locales et des clubs de sport pour encourager activement la pratique sportive. Jusqu'ici, ce label a été délivré à plus de 8 700 établissements dans tout le pays.
Paris 2024 Legacy
En Seine-Saint-Denis, où la moitié des enfants âgés de 11 ans ne savent pas nager, Paris 2024 a offert des cours de natation et d'aisance aquatique gratuits à plus de 9 400 enfants depuis 2020. Le projet "1,2,3 Nagez !" a permis à de plus 26 000 filles et garçons partout en France d'acquérir les techniques de base de la natation.
Le label Terre de Jeux 2024 rassemble quant à lui les collectivités locales, les clubs de sport, les fédérations et les ligues autour de projets destinés à promouvoir les Jeux et à développer la pratique sportive en France. Plus de 50 000 projets labellisés Terre de Jeux ont ainsi vu le jour grâce à divers partenariats.
Paris 2024 a par ailleurs créé le tout premier fonds de dotation consacré à l'héritage olympique, “Impact 2024”, dans le but de financer des projets en faveur de la santé, du bien-être, de l'éducation, de l'inclusion, de l'égalité et d'un environnement meilleur. À ce jour, le fonds de dotation a financé, à hauteur de 47 millions d'euros, plus de 1 100 projets associatifs.
Héritage sur les plans social et économique
Dans le droit fil de son slogan "Ouvrons grand les Jeux", Paris 2024 offre les mêmes débouchés à tous sur le plan économique. Désireux de proposer des Jeux plus inclusifs, plus responsables et plus respectueux de l'environnement, le comité d'organisation a établi une Charte sociale, une première dans l'histoire des hôtes olympiques.
La Charte sociale a été signée en 2019 par les acteurs des secteurs public et privé, les syndicats et les organisations patronales. Ses 16 engagements s'articulent autour des enjeux suivants : veiller au respect de conditions de travail décentes, favoriser l'intégration sociale et permettre l'accès aux marchés aux petites et moyennes entreprises.
Les engagements pris dans le cadre de la Charte sociale portent clairement leurs fruits puisque quelque 181 000 personnes ont trouvé un emploi grâce aux Jeux. Pour ce qui est de la démarche de proximité, 90 % des fournisseurs des Jeux de Paris 2024 sont Français : 78 % d'entre eux sont des PME et plus de 500 entreprises sont issues de l'économie sociale et solidaire (ESS).
Héritage en termes de sites
En application de l'Agenda olympique 2020, ce sont les Jeux qui doivent dorénavant s'adapter à leurs hôtes et non l'inverse. Afin de réduire les coûts et les émissions de carbone, les hôtes sont tenus de privilégier les sites existants et temporaires et de ne construire de nouvelles infrastructures qu'en cas de besoin à long terme et dans le respect des normes de durabilité les plus rigoureuses qui soient.
L'emplacement de l'un des rares sites construits pour les Jeux, le centre aquatique, est un choix stratégique. Situé au cœur du département de la Seine-Saint-Denis, qui manque d'installations sportives et où un enfant de 11 ans sur deux ne sait pas nager, l'installation sera réaménagée en complexe sportif polyvalent après les Jeux, répondant ainsi aux besoins à long terme des habitants.
Après avoir accueilli 15 000 athlètes de plus de 200 pays, le village olympique offrira plus de 2 800 nouveaux logements à la population locale. Un quart de ces appartements seront transformés en logements sociaux, le reste étant loué à des prix abordables à des foyers à faibles revenus. Des bureaux, des boutiques, des restaurants et des centres de loisirs devraient voir le jour, dans l'espoir de réduire le taux de chômage dans le département, qui dépasse actuellement les 20 %.