Lors du Sommet des Nations Unies sur les réfugiés et les migrants, Ban Ki-moon, secrétaire général de l'ONU, a remercié le Comité International Olympique (CIO) pour la création de l'équipe olympique des réfugiés, laquelle a pris part aux Jeux Olympiques de Rio 2016.
Pour rappel, l'idée d'une équipe olympique des réfugiés avait été avancée par le président du CIO, Thomas Bach, lors de l'Assemblée générale des Nations Unies à New York il y a un an à peine, en 2015.
Cette équipe, composée de 10 athlètes réfugiés, a concouru aux côtés de 11 000 athlètes originaires des 206 Comités Nationaux Olympiques aux Jeux Olympiques de Rio 2016. La participation de cette équipe olympique des réfugiés a envoyé un message fort de solidarité et d'espoir à des millions de réfugiés à travers le monde.
Dans un discours prononcé aujourd'hui aux Nations Unies lors du Sommet des dirigeants sur les réfugiés et les migrants, le président du CIO a donné de plus amples détails sur la manière dont l'organisation continuera d'apporter son aide aux membres de l'équipe olympique des réfugiés, tout en mettant sur pied de vastes plans visant à utiliser le sport pour venir en aide aux réfugiés et aux migrants.
À l'évocation des Jeux Olympiques de Rio 2016, le président du CIO, Thomas Bach, a tenu à rappeler aux États membres que ces réfugiés ont montré à tous "qu'en dépit des tragédies inimaginables qu'ils ont vécues, ils peuvent eux aussi, à l'instar de tout un chacun, mettre leur talent, leurs compétences et surtout leur force d'esprit au service de la société. Leur participation aux Jeux Olympiques prouve que les réfugiés sont un enrichissement pour la société, tout comme ils sont un enrichissement pour la famille olympique."
Le président du CIO a par ailleurs annoncé de nouvelles initiatives pour créer des lieux plus sûrs pour la pratique du sport par les enfants partout dans le monde. "Dans les villes où il y a des populations migrantes et des populations déplacées, dans les camps de réfugiés ou partout ailleurs dans le monde où le besoin s'en fait ressentir, le sport peut devenir le ciment qui unit toutes les communautés", a-t-il déclaré. Et de poursuivre : "Le sport peut faire tomber les barrières culturelles et entre hommes et femmes pour créer des environnements sûrs qui assurent la cohésion sociale, la paix et l'égalité. Ces lieux sûrs peuvent non seulement offrir une plateforme au sport et à ses bienfaits, mais aussi permettre aux autres acteurs de la société civile de faire leur travail, que ce soit en proposant des services éducatifs ou de santé, plaçant ainsi le sport au cœur des politiques publiques. De cette manière, le sport peut jouer pleinement son rôle et faire du monde un monde meilleur."