Les Jeux deviennent verts avec Rio 2016
La première Olympiade organisée en Amérique du Sud sera également la plus respectueuse de l’environnement, car Rio 2016 et DOW (partenaire TOP mondial) travaillent à réduire l’impact des 2 millions de tonnes d’émissions des Jeux et à dégager des avantages sur le plan climatique.
La durabilité est l’un des thèmes majeurs lors de l’organisation des JO, afin d’assurer que l’un de leurs principaux héritages soit également l’un des plus propres.
« La garantie de Jeux avec une empreinte carbone réduite figure parmi les points principaux de notre stratégie de durabilité », explique Tânia Braga, responsable Durabilité, accessibilité et héritage de Rio 2016. « Surtout, nous saisissons cette opportunité pour accompagner les secteurs stratégiques du Brésil et d'Amérique du Sud vers une production et un fonctionnement plus durables. »
Plus tôt dans l’année, le Comité d’organisation a reçu la certification internationale ISO 20121, une norme dédiée aux critères de durabilité pour l’organisation d’événements.
« Nous avons subi un audit externe très détaillé qui a certifié notre engagement dans la durabilité et la mise en œuvre de bonnes pratiques de management », souligne Carlos Nuzman, président de Rio 2016. « Ce sera notre héritage pour le secteur événementiel : ce que nous avons accompli ici est sans précédent au Brésil. »
Parmi les mesures appliquées pour réduire l’impact environnemental, Rio 2016 propose des viandes produites durablement et offre des plats végétariens à la cafeteria. Le comité d’organisation a également réduit le volume de matériel, d’énergie et même de main-d’œuvre nécessaires pour préparer les Jeux Olympiques.
« Nous avons créé une édition des Jeux avec moins de véhicules, de générateurs, de camions, etc. », ajoute Tânia Braga. « Nous proposons des plats végétariens afin de réduire la consommation de viande rouge. Il s’agit de mesures mineures, mais leur multiplication a permis de générer un impact très positif. »
Au cours de la préparation de Rio 2016, le comité d’organisation et ses partenaires ont pris part à un séminaire organisé au Musée de Demain de la ville, afin de débattre de la relation entre les Jeux et le changement climatique. Cet événement a également marqué le lancement d’une campagne visant à limiter l’augmentation de la température mondiale à 1,5 °C.
Par ailleurs, Rio 2016 s’est associé à des coopératives locales d’agents de recyclage, qui trieront tous les déchets pouvant être recyclés pendant les Jeux Olympiques et Paralympiques. Cette initiative a impliqué un investissement de 3 millions de réaux brésiliens (soit plus de 820 000 €) et emploie 280 agents qui trieront environ 3 500 tonnes de déchet à recycler.
Ils travailleront sur trois sites olympiques : Deodoro, Maracanã et le Parc olympique de Barra da Tijuca. Les déchets recyclés seront ensuite acheminés vers la coopérative Ecco Ponto Brasil, pour y être compactés et vendus à des entreprises de recyclage. Les bénéfices seront reversés à trois réseaux d’agents de recyclage.
« Cela valorise notre secteur, c’est un moment de grande joie pour nous », déclare Claudete Costa, agent de recyclage et présidente d’Ecco Ponto Brasil. « Nous travaillons dur et avons toujours rêvé de vivre un événement majeur tel que les Jeux Olympiques. Nous ferons tout notre possible pour laisser un héritage positif. »