Rio 2016 laissera un héritage significatif au sport d’élite brésilien
Pour de nombreux athlètes brésiliens, l’opportunité de Jeux à domicile à Rio sonnera comme le point culminant de leur carrière. Mais pour les futures générations de sportifs et de sportives de haut niveau du pays, les jeux Olympiques de 2016 constituent juste le point de départ d’un parcours qui leur permettra de réaliser leurs rêves ailleurs.
Après Rio 2016, six des neuf sites du Parc olympique pour les Jeux seront transformés en ce qui deviendra le premier Centre d’entraînement olympique (CEO) du Brésil, ouvrant ainsi la voie aux futurs athlètes du Brésil. Le complexe comprendra également plusieurs sites du groupe de Deodoro, comme le centre équestre, le centre de hockey et la piste de BMX.
Part essentielle de l’héritage sportif de Rio, le CEO sera l’un des plus modernes d’Amérique du Sud et offrira des installations sportives de haut niveau pour 12 disciplines, dont le tennis, l’escrime, le judo, le badminton, la lutte et l’athlétisme. Le centre englobera également deux des trois arènes, dont Carioca 1 qui a été inaugurée plus tôt cette année par un tournoi international féminin de basketball.
Les projets d’héritage ont rallié les suffrages des basketteuses brésiliennes. « Il nous manquait un centre d’entraînement d’excellence », dit Iziane Castro, ailière de l’équipe nationale du Brésil. « On exige beaucoup de nos athlètes et ce centre d’entraînement est un premier pas vers des conditions correctes pour pouvoir rivaliser avec les meilleures du monde. »
Tout comme Carioca 1 et 2, le CEO sera équipé d’une piste d’athlétisme aux normes olympiques et de deux courts de volleyball de plage. Il bénéficiera également de l’hébergement construit pour la structure nomade du Centre international de diffusion, qui compte 166 chambres doubles.
Outre les athlètes de haut niveau et amateurs, le centre d’entraînement de 40 000 m² sera ouvert aux étudiants de l’École olympique expérimentale voisine, qui sera abritée dans les murs de Carioca 3 et pourra accueillir 850 étudiants à plein temps après les Jeux.
Les autorités municipales ont déjà commencé des activités dans trois autres Écoles olympiques expérimentales qui combinent cursus d’enseignement olympique et entraînement sportif de haut niveau.
« Le projet en lui-même marquera le développement du sport olympique au Brésil », souligne Agberto Guimarães, directeur des sports du Comité d’organisation de Rio 2016. « Il donnera en effet aux fédérations l’opportunité d’entraîner leurs athlètes dans un centre sportif d’élite avec les mêmes conditions d’infrastructure que celles des pays développés. »
« Il donnera l’occasion à des centaines de professionnels du sport de participer à la préparation des athlètes d’élite et contribuera ainsi à la formation de divers professionnels du sport dans tout le Brésil. »
Cette installation s’inscrira aux côtés du Centre panaméricain du judo de Bahia et au Centre de développement olympique de Fortaleza qui constituent une partie des nouvelles installations planifiées au sein du réseau d’entraînement national du Brésil pour préparer la relève olympique.
« L’héritage olympique ne se limite pas à Rio de Janeiro, mais il s’étend à toutes les régions du Brésil, souligne Leonardo Picciani, ministre des Sports. Ce réseau sera unifié, structuré et planifié dans tout le pays. »