Quatre-vingt-cinq pour cent des recommandations de l'Agenda olympique 2020, le programme de réformes du Comité International Olympique (CIO), ont été mises en œuvre. Telle est la conclusion à laquelle est parvenue la réunion consultative de la commission exécutive du CIO cette semaine. L'Agenda olympique 2020 a entraîné de profonds changements et de grands progrès dans l'ensemble du Mouvement olympique, et jeté des bases solides pour l'avenir.
Adopté par la Session du CIO en décembre 2014 à Monaco, l'Agenda olympique 2020 est un ensemble de 40 recommandations détaillées dont l'objectif principal était de sauvegarder les valeurs olympiques et de renforcer le rôle du sport dans la société. Identifiées et rassemblées par le biais d'un processus de collaboration et de consultation associant les parties prenantes du Mouvement olympique et une large palette d'experts externes, ces recommandations étaient motivées par la reconnaissance de l'évolution rapide du monde et de l'opportunité qui se présentait au Mouvement olympique d'être un acteur du changement. "Changer ou être changé", tel était le mot d'ordre qui a guidé le processus menant de l'identification des réformes à leur adoption, puis à leur mise en oeuvre. Une approche qui reste aussi impérieuse aujourd'hui qu'il y a six ans.
Reposant sur les trois piliers que sont la crédibilité, la durabilité et la jeunesse, les 40 recommandations distinctes mais interdépendantes peuvent être comparées aux pièces d'un puzzle. Lorsque les 40 pièces sont assemblées, il apparaît une image faisant ressortir avec évidence les progrès réalisés pour assurer le succès des Jeux Olympiques, renforcer le rôle du sport dans la société et resserrer les liens avec les jeunes et les personnes extérieures au Mouvement olympique. Ce tableau d'ensemble, fruit de six années d'engagement et de mobilisation de la part de toutes les parties prenantes, a pris forme progressivement, et ce n'est que maintenant que l'on en perçoit tous les effets.
Le principaux résultats de l'Agenda olympique 2020 sont les suivants :
Jeux Olympiques
- Le CIO a complètement réformé le mode d'attribution des Jeux Olympiques avec la création de deux commissions de futurs hôtes, une pour les Jeux d'hiver et une pour les Jeux d'été, rendant toute la procédure plus concertée et plus ciblée. Cela s'est traduit par une baisse des budgets moyens de candidature à l'organisation des Jeux Olympiques d'hiver de 2026, lesquels ont été ramenés à 5 millions de dollars (USD) contre 35 millions d'USD pour l'édition précédente de 2022, soit une réduction de 80 % environ.
- En exploitant au maximum les infrastructures existantes ou temporaires, en s'attaquant aux niveaux de service et en prenant d'autres mesures, le CIO a considérablement réduit les coûts d'organisation des Jeux Olympiques.
- Voici quelques exemples qui en attestent :
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Des économies d'environ 4,58 milliards d'USD ont été réalisées au cours des sept dernières années grâce aux efforts conjoints du CIO et de Tokyo 2020, en dehors de la contribution du CIO aux Jeux s'élevant à 1,7 milliard d'USD. Cela comprend 2,2 milliards d'USD économisés lors de la révision du plan directeur des sites, 2,1 milliards d'USD économisés sur le budget de fonctionnement grâce aux principes de la nouvelle norme, et une économie estimée à 280 millions d'USD grâce aux premières mesures de simplification et d'optimisation visant à livrer des Jeux adaptés au monde de l'après-coronavirus.
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Pour Paris 2024, il est prévu une réduction du nombre de participants, de l'ordre de 1 000 athlètes et officiels au total. Le quota d'athlètes a été réduit de 592 athlètes par rapport aux Jeux de Tokyo 2020 (tous les nouveaux sports compris) pour atteindre très exactement le total de 10 500. Ceci entraînera également une diminution du nombre d'officiels de 400.
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Il est prévu que 95 % des sites utilisés par Paris 2024 pour la tenue des Jeux Olympiques seront des sites existants ou temporaires.
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Aucun nouveau site permanent n'est envisagé pour les Jeux Olympiques de 2028 à Los Angeles.
- Le CIO a entrepris ce qui est sans doute la plus grande réforme du programme olympique de son histoire.
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La parité parfaite sera atteinte aux Jeux Olympiques de Paris 2024 avec exactement le même nombre d'hommes et de femmes en lice, et ce après l'équilibre entre les sexes auquel parviendront déjà les Jeux de Tokyo 2020 avec 48,8 % de participation féminine. Aux Jeux de Londres 2012, avant l'adoption de l'Agenda olympique 2020, les femmes représentaient 44,2 % des concurrents.
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Le nombre d'épreuves mixtes aux Jeux Olympiques est passé de huit avant l'adoption de l'Agenda olympique 2020 (Jeux de Londres 2012) à 18 pour Tokyo 2020 et il passera à 22 pour les Jeux de Paris 2024.
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Les sports additionnels, qui peuvent être proposés au CIO par les comités d'organisation, apportent aux Jeux Olympiques une touche plus urbaine, plus jeune et plus féminine. Le comité d'organisation de Tokyo 2020 a choisi le skateboard, l'escalade, le surf, le karaté et le baseball/softball. Le comité d'organisation de Paris 2024 a lui opté pour le skateboard, l'escalade, le surf et le breaking.
- Les Jeux Olympiques de la Jeunesse (JOJ) ont servi de laboratoire d'innovation pour tester de nouveaux sports, plus jeunes et plus urbains. Les programmes d'initiations sportives mis en place aux JOJ de Buenos Aires 2018 ont attiré 250 000 participants ; aux JOJ d'hiver de Lausanne 2020, des programmes similaires ont séduit 200 000 participants.
- Les JOJ sont désormais accueillis par de nouvelles villes, ce qui contribue à diffuser l'Olympisme sur de nouveaux territoires.La quatrième édition des JOJ d'été se déroulera à Dakar au Sénégal en 2026, et ce sera la toute première manifestation sportive olympique organisée sur le continent africain.
Athlètes
- Plus de 100 000 olympiens, athlètes d'élite et membres de leur entourage se sont inscrits sur Athlete365, une plateforme centralisée multilingue qui propose des programmes et ressources adaptés dans six langues.
- Quelque 5 500 athlètes ont bénéficié, au cours de la première année, de programmes de soutien dans les domaines suivants : double carrière, transition de carrière et santé mentale, ainsi que d'un accélérateur d'entreprises (Business Accelerator), proposé en collaboration avec la Fondation Muhammad Yunus.
- Un cadre de protection, comprenant une composante éducative, un responsable des programmes de protection et un mécanisme d'alerte, est en place à chaque édition des Jeux Olympiques depuis Rio 2016 et des Jeux Olympiques de la Jeunesse depuis Buenos Aires 2018, dans le cadre de la prévention du harcèlement et des abus dans le sport.
- Le CIO a également approuvé la création d'un certificat international de responsable de la protection dans le sport. La formation menant à ce certificat doit débuter en septembre 2021. Il s'agit d'une première en son genre, car il n'y a actuellement ni certificat ni norme minimale d'éducation ou de formation pour les responsables de la protection dans le sport au niveau international.
- Le nombre de Fédérations Internationales (FI) disposant de politiques de protection est passé de une en 2016 à 33 en 2020. À l'heure actuelle, vingt-sept (27) FI de sports d'été et six (6) FI de sports d'hiver ont instauré une politique de protection applicable à leur organisation, et dix-neuf (19) FI de sports d'été et six (6) FI de sports d'hiver une politique de protection applicable à leurs compétitions.
- Des programmes novateurs ont été mis sur pied afin d'autonomiser et de soutenir les athlètes grâce à une mobilisation des partenaires olympiques mondiaux (TOP) du CIO.
Protection des athlètes intègres
- Le Mouvement olympique consacre 260 millions d'USD à la lutte contre le dopage au cours d’une Olympiade, dont 136 millions d'USD proviennent du CIO directement.
- À la suite de l'adoption de l'Agenda olympique 2020, la somme de 60 millions d'USD a été allouée à la protection des athlètes intègres. Cette somme se répartit comme suit :
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Le CIO a constitué un fonds de 30 millions d'USD afin de créer l’Agence de contrôles internationale (ACI) dans le but d'offrir des conditions de compétition équitables à tous les athlètes.
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Un fonds de 20 millions d'USD a par ailleurs été établi pour la protection des athlètes intègres, à savoir:
a) 10 millions d'USD sont consacrés au développement de programmes intensifs d’éducation et de sensibilisation aux risques que présentent les arrangements de matches, les manipulations de compétitions et la corruption y afférente. Une cinquantaine d'ateliers ont ainsi été organisés à l'intention de près de cent pays, réunissant des représentants non seulement du mouvement sportif, mais aussi des forces de police, des autorités de justice pénale et des organes de régulation des paris.
b) 10 millions d'USD financent des projets scientifiques apportant un nouvel angle d'attaque pour lutter contre le dopage. Les gouvernements se sont alignés sur la somme de 6 millions d'USD, ce qui a permis la création d'un fonds de 12 millions d'USD utilisé par l'Agence Mondiale Antidopage (AMA) pour soutenir des projets sélectionnés par son comité santé, médecine et recherche ; les 4 millions d'USD restants ont permis de financer, depuis 2014, 16 projets de recherche antidopage, dont 12 ont été menés à bien avec succès.
- Lors de la cinquième Conférence mondiale sur le dopage dans le sport organisée en novembre 2019, le CIO a annoncé le lancement d'un nouveau plan d'action de 10 millions d'USD répartis comme suit : 2,5 millions pour la recherche ; 2,5 millions pour le secteur "renseignements et enquêtes", avec un champ d'application élargi afin d'y inclure ceux qui facilitent et encouragent le dopage en dehors des athlètes ; et enfin 5 millions pour la conservation à long terme des échantillons à des fins de réanalyse.
Bonne gouvernance
- La participation au Partenariat international contre la corruption dans le sport (IPACS) s'est traduit par la création des premiers mécanismes destinés à prévenir la corruption dans le sport. L'IPACS a vu le jour en février 2017 lors du Forum international pour l'intégrité du sport (IFSI) organisé par le CIO. L'IPACS est une plateforme multipartite dont la mission est "de rassembler les organisations sportives internationales, les gouvernements, les organisations intergouvernementales et d'autres partenaires compétents afin d'intensifier et de soutenir les actions visant à en finir avec la corruption et à promouvoir une culture de bonne gouvernance dans et en lien avec le sport". Son groupe de travail s'est réuni pour la première fois en juin 2017.
- Les protocoles d'accord signés avec INTERPOL, l'Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (ONUDC) et l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) encouragent la collaboration avec les gouvernements pour ce qui est de la crédibilité du sport. Avec le concours de ses partenaires, le CIO a rédigé de nouvelles directives afin de réduire les risques de corruption, notamment s'agissant de la passation des marchés, et de prévenir les conflits d'intérêts.
- La totalité (100 %) des FI de sports olympiques sont aujourd'hui conformes au Code du Mouvement olympique sur la prévention des manipulations de compétitions et au programme de sensibilisation destiné aux athlètes, aux membres de leur entourage et aux officiels.
- L'indépendance de la commission d'éthique du CIO a été renforcée, son président et ses membres étant désormais élus par la Session du CIO ; à noter également que la majorité des membres de cette commission n'ont aucun lien avec le mouvement sportif. La commission d'éthique du CIO est présidée par M. Ban Ki-moon, ancien secrétaire général des Nations Unies.
- Le rapport annuel du CIO est publié dans le respect des normes internationales d'information financière (IFRS), bien que le CIO ne soit pas légalement tenu de se conformer à ces normes plus exigeantes. Ce rapport comprend le rapport d'activité et les états financiers du CIO ainsi que la politique d'indemnisation des membres et du président du CIO, comme l'exigent la Charte olympique et la législation suisse.
- À noter parmi les autres mesures clés adoptées, la mise en œuvre de nouvelles politiques, telles que les contributions individuelles du CIO à des tiers (olympiques et non olympiques), le comité d'approbation des contributions et le contrôle diligent des dons. Le nouveau modèle de gouvernance du CIO en matière de risques et d’assurances repose sur le système des trois lignes de défense ; conformément au droit suisse, le système de contrôle interne du CIO reprend le référentiel du COSO et est vérifié chaque année par l'auditeur externe.
Solidarité
- Le CIO redistribue 90 % de ses revenus à l'ensemble du Mouvement olympique.
- Durant la période couverte par l’Agenda olympique 2020, le budget alloué à la Solidarité Olympique pour soutenir les athlètes et les Comités Nationaux Olympiques (CNO) est passé de 311 millions d’USD à 590 millions d’USD pour l'Olympiade 2021-2024. Il s'agit d'une augmentation de 90 %.
- Pendant la crise du coronavirus, le CIO a activement soutenu les athlètes, les CNO et les FI grâce à un programme d'aide supplémentaire à hauteur de 150 millions d’USD. Il a soutenu plus de 1 600 athlètes par le biais des bourses olympiques Tokyo 2020, leur permettant ainsi de poursuivre leur préparation pour les Jeux Olympiques reportés à l'année prochaine.
- Le CIO a créé l'équipe olympique des réfugiés. Soutenus dans leur préparation par la Solidarité Olympique, dix athlètes ont participé pour la première fois aux Jeux Olympiques de Rio 2016, envoyant un message d'espoir aux réfugiés et aux personnes déplacées dans le monde entier. La Solidarité Olympique soutient à présent un groupe de plus de 50 réfugiés détenteurs d’une bourse qui espèrent intégrer l'équipe olympique des réfugiés pour Tokyo 2020.
- Le CIO a également créé la Olympic Refuge Foundation en 2017. Au cours des trois courtes années qui ont suivi sa création, la fondation a déjà lancé et soutenu des projets au Rwanda, au Mexique, en Turquie, en République démocratique du Congo, au Kenya, en Jordanie, en Ouganda et en Colombie. Jusqu'à 200 000 jeunes déplacés ont pu pratiquer des activités sportives en toute sécurité.
L'importance du sport dans la société
- Le CIO et les Nations Unies ont signé un protocole d'accord au début de l'Agenda olympique 2020, qui a donné lieu à une coopération au plus haut niveau.
- Une récente résolution adoptée par l'Assemblée générale des Nations Unies résume très bien cette coopération.
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Elle “reconnaît la Charte olympique”.
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Elle souligne "la précieuse contribution des mouvements olympique et paralympique dans l'affirmation du sport comme moyen exceptionnel pour promouvoir la paix et le développement”.
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Elle “soutient l’indépendance et l’autonomie du sport ainsi que la mission du Comité International Olympique en tant que chef de file du Mouvement olympique et du Comité International Paralympique en tant que chef de file du Mouvement paralympique”.
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Elle encourage les "États membres des Nations Unies à inclure le sport et l’activité physique dans les plans de relance post-COVID-19 et les stratégies nationales de développement durable, compte tenu de la contribution du sport à la santé, et à promouvoir un sport sûr en tant que facteur de santé et de bien-être des personnes et des communautés".
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Elle accueille "avec satisfaction tous les prochains Jeux Olympiques et Paralympiques, en particulier ceux devant se dérouler à Tokyo en 2021, à Beijing en 2022, à Paris en 2024, à Milan-Cortina (Italie) en 2026 et à Los Angeles (États-Unis d’Amérique) en 2028, ainsi que les Jeux Olympiques de la Jeunesse devant se dérouler à Dakar en 2026".
- Dans la résolution établissant les objectifs de développement durable des Nations Unies, le sport a été reconnu par l'ONU comme un "partenaire important" du développement durable.
- Le CIO a élargi sa collaboration avec l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) en signant un accord de coopération en pleine pandémie de coronavirus. Cet accord renforce les efforts conjoints du CIO et de l'OMS pour promouvoir des modes de vie sains, y compris l'activité physique et le sport, en tant qu'outil de santé dans le monde entier et conformément à l'Objectif de développement durable n°3. Cela s'est traduit par une campagne mondiale baptisée #HealthyTogether, menée conjointement par le CIO, les Nations Unies et l'OMS. L'OMS conseille également le CIO et le comité d'organisation de Tokyo 2020 dans leurs préparatifs pour des Jeux Olympiques sûrs, qui se tiendront en 2021. En outre, le CIO et d’autres organisations sportives ont contribué aux directives de l'OMS sur les rassemblements de masse en période de COVID-19, y compris les manifestations sportives.
- Le pouvoir du sport de rassembler les peuples autour d’une compétition pacifique a été démontré de façon éclatante lors des Jeux Olympiques d'hiver de PyeongChang 2018, avec le défilé conjoint des athlètes des CNO de la République de Corée et de la République populaire démocratique de Corée. Ceci a été rendu possible par la "Déclaration olympique sur la péninsule coréenne", qui a été signée par toutes les parties sous la direction du CIO et qui contenait des décisions exceptionnelles prises par le CIO pour permettre la participation des deux délégations aux Jeux et la tenue d'activités communes. Cette déclaration a été le fruit d'un long processus de négociations et d'un engagement gouvernemental de haut niveau de la part du CIO. Lorsque les athlètes des deux CNO sont finalement entrés dans le stade olympique comme une seule équipe, sous le nom de "Corée" et derrière le drapeau de l'unification coréenne, cela a envoyé un puissant message de paix de la péninsule coréenne au monde entier.
- Le CIO a renforcé son engagement en faveur de l'inclusion en signant un accord à long terme avec le Comité International Paralympique (IPC), portant le partenariat à un nouveau niveau jusqu'en 2032 au moins. Cette coopération garantit l'organisation des Jeux Paralympiques et donne une stabilité financière à long terme à l’IPC en tant qu'instance dirigeante du sport paralympique. Dans le cadre de l'accord, le CIO continuera de rendre obligatoire l'organisation des Jeux Paralympiques pour tout hôte des Jeux Olympiques. Les deux organisations travaillent ensemble pour renforcer la marque paralympique et accroître la visibilité des Jeux Paralympiques.
Durabilité
- Inauguré en 2019, le nouveau siège du CIO, la Maison Olympique, est l'un des bâtiments les plus durables du monde.
- Suite aux réformes engagées par le CIO dans le cadre de l'Agenda olympique 2020, les Jeux Olympiques et les Jeux Olympiques d'hiver afficheront un bilan carbone négatif à compter de 2030. Ces progrès s'inscrivent dans le droit fil des efforts déployés jusqu'ici par le CIO, en coopération avec les comités d'organisation des Jeux Olympiques (COJO), pour que les prochaines éditions des Jeux soient neutres en carbone, avec une empreinte considérablement réduite.
- Le CIO est désormais une organisation neutre en carbone et s'est engagé à devenir une organisation au bilan carbone négatif d'ici 2024.
- Dans le cadre de son engagement à passer d'une organisation neutre en carbone à une organisation au bilan carbone négatif, le CIO contribuera, avec le soutien du Programme des Nations Unies pour l'environnement (PNUE), à la réalisation du projet de Grande Muraille verte – initiative phare de l'Union africaine pour lutter contre les effets de la désertification – en plantant une "forêt olympique" dès 2021. En plus d'utiliser les crédits carbone générés par ce projet, cette contribution permettra également au CIO de soutenir les communautés de la région du Sahel en Afrique, et ce afin de renforcer la résilience locale au changement climatique, améliorer la santé et le bien-être, créer des emplois et favoriser les débouchés économiques.
- Le CIO a contribué au développement et à la mise en œuvre de l'accord-cadre des Nations Unies "le sport au service de l'action climatique", lequel vise à donner une orientation claire à la communauté sportive mondiale pour qu'elle participe à la lutte contre le changement climatique. À ce jour, plus de 170 organisations sportives ont signé cet accord-cadre, notamment des COJO, l'IPC, des FI et des CNO.
Égalité des sexes
- Aujourd'hui, 37,5 % des membres du CIO sont des femmes. Ces dernières n'étaient que 21 % lors du lancement de l'Agenda olympique 2020. La représentation féminine au sein de la commission exécutive du CIO est désormais de 33,3 %, contre 26,6 % auparavant. Les femmes représentent à présent 47,8 % des membres des commissions du CIO, contre 20,3 % avant l'adoption des réformes.
- La parité hommes-femmes sera atteinte aux Jeux Olympiques de Paris 2024 avec exactement le même nombre d'athlètes hommes et d'athlètes femmes en lice, après les Jeux de Tokyo 2020 qui parviendront à un équilibre entre les sexes avec 48,8 % de participantes. Aux Jeux de Londres 2012, avant le lancement de l'Agenda olympique 2020, les femmes représentaient 44,2 % des concurrents.
- Le nombre d'épreuves mixtes aux Jeux Olympiques est passé de huit avant l'Agenda olympique 2020 (Jeux de Londres 2012) pour atteindre 18 aux Jeux de Tokyo 2020 et 22 aux Jeux de Paris 2024.
- Le CIO a appelé tous les CNO à inclure au moins une femme et un homme dans leur délégation pour la toute première fois de l'histoire à l'occasion des Jeux Olympiques de Tokyo 2020.
- Les directives protocolaires du CIO ont en outre été modifiées afin de permettre à deux athlètes, un homme et une femme, de chaque CNO de porter ensemble le drapeau lors de la cérémonie d'ouverture des Jeux.
- Aux Jeux Olympiques de la Jeunesse de Buenos Aires 2018 et aux Jeux Olympiques de la Jeunesse d'hiver de Lausanne 2020, une parité stricte hommes-femmes (50/50) a été atteinte.
Olympic Channel
- Une stratégie numérique a été mise en place. Elle a commencé avec le lancement, en 2016, de la chaîne olympique baptisée Olympic Channel, la plateforme disponible en continu visant à connecter le Mouvement olympique au grand public.
- Depuis son lancement en 2016, Olympic Channel a enregistré quelque 3,4 milliards de visionnements de vidéos sur toutes les plateformes, créé plus de 25 000 articles centrés sur les athlètes, produit plus de 76 séries et films originaux, conclu des accords de collaboration avec 95 fédérations partenaires, séduit 10,4 millions d'abonnés dans les médias sociaux, proposé du contenu en 12 langues et conclu des partenariats de distribution linéaire sur 175 territoires. Environ 75 % de ses abonnés dans les médias sociaux ont moins de 35 ans. Les partenaires olympiques mondiaux Bridgestone, Toyota et le groupe Alibaba ont soutenu la création d'Olympic Channel en tant que partenaires fondateurs.
La confiance est source de stabilité
- Les réformes engagées dans le cadre de l'Agenda olympique 2020 ont renforcé la confiance que nos partenaires commerciaux nous accordent, ce qui a permis d'assurer la stabilité financière. Le CIO est reconnaissant du soutien et de la confiance continus de ses partenaires. Grâce à leurs contributions, le CIO est en mesure de redistribuer 90 % de l'ensemble de ses revenus pour soutenir les athlètes et le développement du sport dans le monde entier. Les partenaires de diffusion olympique et les partenaires olympiques mondiaux ont été de fervents partisans de l'Agenda olympique 2020, notamment en poursuivant nos efforts collectifs dans les domaines du soutien aux athlètes, de l'engagement numérique, de l'égalité des sexes, de la durabilité et des programmes pour les jeunes.
- Grâce à ces réformes et à la confiance de nos partenaires, les recettes de nos partenaires TOP ont plus que doublé. De la même manière, les revenus des diffuseurs détenteurs de droits ont également augmenté, avec des engagements à long terme déjà garantis jusqu'en 2032. À ce jour, nous avons déjà obtenu des contrats d'une valeur de 4,1 milliards d'USD de la part de nos partenaires TOP et des diffuseurs détenteurs de droits pour la période 2029-2032.
"L'Agenda olympique 2020 a changé les Jeux Olympiques, le CIO et le Mouvement olympique. Le fait d'avoir mis en œuvre 85 % des recommandations qu'il renferme est le parfait exemple de ce que nous pouvons accomplir lorsque nous travaillons ensemble. Nous sommes toutefois convaincus que le succès d'aujourd'hui n'est qu'un moyen de conduire le changement de demain", a déclaré le président du CIO, Thomas Bach.
Et de poursuivre : "En préservant l'unité que l'Agenda olympique 2020 a créée au sein du Mouvement olympique et en nous appuyant sur son succès, nous pouvons contribuer à façonner le monde de l'après-coronavirus. Grâce à cette force et à cette stabilité, nous avons toutes les raisons d'avoir confiance en notre avenir, alors que nous nous attachons à poursuivre notre mission de rendre le monde meilleur par le sport."
Suite aux discussions de cette semaine, le rapport de clôture sur l'Agenda olympique 2020 sera finalisé l'année prochaine et présenté à la Session du CIO en mars 2021.
Le Comité International Olympique est une organisation internationale non gouvernementale, civile et à but non lucratif, composée de volontaires, qui s'engage à bâtir un monde meilleur par le sport. Il redistribue plus de 90 % de ses revenus au mouvement sportif au sens large, soit chaque jour l'équivalent de 3,4 millions de dollars (USD) pour aider les athlètes et les organisations sportives à tous les niveaux dans le monde.
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