Il y a un an aujourd'hui, les Jeux Olympiques d'hiver de 2010 à Vancouver prenaient fin et la flamme olympique s'éteignait au BC Place. Le Canada venait de décrocher l'or en hockey sur glace, déclenchant une explosion de joie chez tous les Canadiens, et la cérémonie de clôture, tout en autodérision, allait célébrer ces 16 jours de compétitions sportives mémorables. Pourtant, lorsque la flamme s'est éteinte, l'impact des Jeux Olympiques a continué de se faire ressentir sur Vancouver, la Colombie-Britannique et le Canada. L'héritage de ces Jeux perdura pendant de nombreuses années encore.
Prouesses sportives
Les Jeux de Vancouver ont été le théâtre de remarquables performances sportives et manifestations culturelles. Des merveilleux volontaires arborant leurs vestes bleues aux spectateurs avec leurs mitaines rouges en passant par les plus brillants exploits qui ont fait la fierté du peuple canadien, l'accueil a été des plus chaleureux. Les audiences télévisuelles sur le plan mondial ont été sans précédent, un nombre record de Comités Nationaux Olympiques ont participé aux Jeux et les athlètes canadiens ont décroché le plus grand nombre de médailles d'or jamais remporté lors d'une édition des JO d'hiver. Néanmoins, pour les Canadiens, ces Jeux Olympiques vont bien au-delà des victoires obtenues. Vancouver 2010 a laissé un formidable héritage à la ville, à la région, au pays et au Mouvement olympique. La planification de l'héritage fait partie intégrante des préparatifs de toutes les éditions des Jeux Olympiques et Vancouver a établi une nouvelle norme de d'excellence dans de nombreux domaines.
Héritage avant les Jeux
Les sites sportifs à Vancouver et dans la station de ski de Whistler ont été terminés largement avant les Jeux. L'essentiel avait en effet été achevé deux saisons d'hiver entières avant février 2010, donnant ainsi aux athlètes un temps de préparation et d'entraînement relativement long en vue des Jeux, fait sans précédent. De fait, certains des sites, tels que le Parc olympique de Whistler et l'anneau de vitesse olympique, ont été disponibles si rapidement que l'héritage avait commencé avant même le début des Jeux, le public et les athlètes amateurs ayant pu utiliser les sites qui allaient bientôt accueillir les meilleurs sportifs et sportives du monde. Il ne fait aucun doute que ces sites laisseront un héritage considérable au sport amateur et au sport d'élite au Canada. Fait tout aussi important, chaque site a été conçu de manière responsable, en pensant à l'avenir. Chacun des sites respecte les plus hauts critères environnementaux et comporte de nombreuses caractéristiques durables telles que des installations économiques qui récupèrent et réutilisent la chaleur résiduelle et l'eau de pluie. Un an après les Jeux, l'utilisation des sites est belle et bien réelle. Ces sites resteront un héritage précieux pour la communauté et ce, pour longtemps encore.
Bien plus que des Jeux verts
Les Jeux d'hiver de 2010 ont été bien plus que des Jeux verts. Vancouver a été la première ville hôte à créer une organisation à but non lucratif spécialement chargée de développer le patrimoine de la ville – dans le domaine des sports, des arts, de la littérature, de l'environnement, de l'accessibilité et du volontariat – avant, pendant et après les Jeux de 2010. Le comité d'organisation de Vancouver a fixé de nouvelles normes en termes de durabilité pour les événements internationaux. Dans le domaine de l'environnement, les Jeux de 2010 ont montré comment réduire l'empreinte carbone et organiser des Jeux plus responsables grâce aux partenariats conclus. Ils ont également mis en avant le rôle catalyseur joué par les Jeux auprès des plus démunis tant sur le plan social qu'économique.
Participation des populations autochtones
Les Jeux Olympiques de 2010 ont également permis de sensibiliser l'opinion aux populations autochtones et à la diversité culturelle du Canada. Un département en charge de la participation des populations autochtones a été créé au sein du comité d'organisation afin d'offrir des débouchés sur les plans économique, culturel et sportif aux Premières Nations, aux Inuits et aux Métis, et leur laisser un héritage durable. Le partenariat conclu avec les quatre Premières Nations hôtes, dont le territoire a accueilli les Jeux, est une première dans l'histoire de la manifestation olympique. La participation sans précédent des populations autochtones, qui a fait des Jeux de 2010 une manifestation plus forte, témoigne de l'engagement de Vancouver en faveur de l'intégration.
Fierté nationale
Si les Canadiens n'oublieront pas de si tôt le sentiment de fierté nationale qui les a unis d'un océan à l'autre, les visiteurs étrangers se souviendront longtemps eux aussi de cette camaraderie avec laquelle ils ont été accueillis et dont le résultat a été cette atmosphère inoubliable, symbole du véritable esprit olympique. Il y a un an, Vancouver accueillait des Jeux excellents et très amicaux, offrant aux futurs organisateurs le parfait exemple de ce qu'il est possible de faire lorsque l'on donne corps à une vision et que l'on fait de l'héritage une priorité. En tirant les enseignements du passé, Londres (Grande-Bretagne), Sotchi (Fédération de Russie) et Rio de Janeiro (Brésil) pourront laisser leur empreinte et offrir des Jeux inoubliables dont l'héritage durable profitera longtemps à leur population.
VANCOUVER 2010
Vancouver et Whistler ont accueilli les XXIes Jeux Olympiques d'hiver du 12 au 28 février 2010 et les Jeux Paralympiques du 12 au 21 mars. Les sept sports d'hiver au programme étaient : la luge, le ski, le patinage, le hockey sur glace, le biathlon, le bobsleigh et le curling.