Piste de bobsleigh de La Plagne

Construite spécialement pour les Jeux, la piste a accueilli les compétitions de bobsleigh et de luge et reste la seule du genre en France. Elle a également accueilli les épreuves de skeleton lors des Championnats du monde de l'IBSF en 1993. Rénovée en 2006, elle est aujourd'hui le centre d'entraînement de l'équipe de France de bobsleigh et a accueilli en 2020 le meeting de la Coupe du monde de bobsleigh de l'IBSF.

Piste de bobsleigh de La Plagne
© P. Augier | Visitors trying bob racing at the La Plagne sliding track.

La piste est également ouverte au public, conformément au projet initialement prévu lors de sa construction. Les visiteurs peuvent, par exemple, essayer le bob raft – une machine autoguidée et autofreinée – la luge de vitesse et le bob racing.

La piste a été construite à proximité d'un site minier laissé à l'abandon. Bien que sa construction ait entraîné une détérioration du manteau forestier dans les environs immédiats, elle a été suivie par la plantation de jeunes arbres, ce qui a compensé les effets négatifs dans une certaine mesure. Elle a également contribué à la restauration du paysage autour de la mine désaffectée, permettant à la piste de mieux s'intégrer dans son environnement.

L'installation a fait l'objet de controverses lors de sa construction, en raison de l'utilisation d'ammoniac dans son système de refroidissement et du fait qu'elle ait été construite sur un sol instable. Les craintes étaient que le sol ne bouge et ne provoque une fuite du système, créant ainsi un risque pour la santé publique. Lorsqu'un tel événement s'est produit en 2003, entraînant l'annulation des épreuves de la Coupe du monde et des Championnats d'Europe sur la piste, l'installation est devenue la première du monde à passer de l'ammoniac à une système de réfrigération au glycol.

Employant 15 à 20 travailleurs permanents et saisonniers, la piste est fréquentée par environ 14 000 personnes par an et est considérée comme l'un des éléments clés de l'attrait global de La Plagne.  

Bien que les recettes provenant des visites et des activités sportives aient augmenté chaque année depuis les Jeux Olympiques d'hiver, la piste dépend toujours des fonds publics pour équilibrer son budget.

Albertville 1992