Parc olympique

Au fil du temps et malgré quelques années difficiles à ses débuts, le parc olympique de Sydney s’est désormais imposé comme l’une des grandes réussites en matière d’héritage olympique. Créé grâce au réaménagement de friches industrielles dans la région de Homebush Bay, il fut le cœur battant des Jeux Olympiques de Sydney 2000.

Parc olympique
© Simon Clancy / Dreamstime.com | Aerial view of Sydney Olympic Park showing some of its sporting venues.

Durant les Jeux, ses installations sportives de niveau international virent converger près de cinq millions de spectateurs, visiteurs et employés. Qu’il s’agisse du stade olympique d’une capacité de 110 000 spectateurs, du centre aquatique international de Sydney ou du centre de tennis de Nouvelle-Galles du Sud, tous les sites du parc ont été spécialement construits pour Sydney 2000.

La vision de l’avenir post-olympique du parc consistait à faire du site un centre urbain dynamique et à donner naissance à une communauté de résidents florissante. En 2001, les autorités du parc olympique de Sydney furent constituées, afin de s’assurer que le parc deviendrait un atout précieux pour la ville.

Deux décennies plus tard, le parc olympique est un modèle de réussite dans l’utilisation post-olympique de sites. Il reçoit 14 millions de visiteurs par an, héberge 230 entreprises et près de 21 600 personnes le fréquentent quotidiennement.

Les autorités du parc olympique de Sydney ont mis en place un modèle commercial associant sport, développement commercial et prise de conscience environnementale. Le parc accueille de grandes manifestations, allant du festival de musique du Big Day Out au tournoi international de tennis de Sydney. Son succès a d’ailleurs influencé par la suite les projets planifiés par d’autres ville hôtes, comme Londres pour les Jeux Olympiques de 2012.

Toutefois, au cours des années qui suivirent les Jeux de Sydney 2000, cette réussite ne fut pas immédiate. En 2003, seuls 1 500 employés avaient été installés dans les immeubles de bureaux situés dans le parc et même le tourisme tournait au ralenti, avec seulement 740 827 visiteurs en 2005, soit moins de la moitié du nombre enregistré en 2003. Le parc courait le risque d’être qualifié d’échec cuisant.

Les chercheurs qui ont étudié l’évolution du parc olympique au cours de la décennie qui suivit les Jeux pensent que le principal facteur à l’origine du redressement de la situation a été sa transition du statut de site géré par l’État à celui de site dans lequel l’implication du secteur privé est allée croissant.

Ce changement a entraîné la construction de nouvelles infrastructures, pour atteindre le total de 12 – telles un grand pavillon d’exposition, des hôtels, une clinique privée – ainsi qu’une amélioration constante des 172 hectares d’espaces verts, travaux qui ont fait du site l’une des zones récréatives les plus fréquentées de Nouvelle-Galles du Sud.

Actuellement, grâce à un investissement global de 2,7 milliards d’AUD, prévu pour de nouveaux projets de développement relevant du plan directeur élaboré pour le parc olympique de Sydney à l’horizon 2030, l’avenir du parc semble garanti. L’objectif de ce plan directeur est de permettre à l’agrandissement du parc d’accueillir une population quotidienne de plus de 50 000 personnes, en plus des touristes et des spectateurs venus assister aux manifestations, cela en offrant 6 000 nouveaux logements et plus de 31 500 nouveaux emplois.

De plus, le but des autorités du parc est d’en faire un site zéro carbone d’ici à 2030.

Sydney 2000