Pakistani-Indian tennis duo shows the world how sport can build bridges and foster peace

En cette Journée internationale du sport au service du développement et de la paix, le monde célèbre le rôle du sport en tant que vecteur de changement social ainsi que sa capacité à unir les peuples et à promouvoir une culture de paix. À cette occasion, trois jeunes Cariocas d'une favela de Rio de Janeiro nous montrent comment le sport, l'organisation Fight for Peace et les Jeux Olympiques qui vont se tenir dans leur ville en août les encouragent à devenir des champions dans la vie.

Pakistani-Indian tennis duo shows the world how sport can build bridges and foster peace

Quelle meilleure illustration, en prélude à la Journée internationale du sport au service du développement et de la paix célébrée le 6 avril, de la capacité du sport à surmonter les clivages politiques, promouvoir la tolérance et encourager l'amitié que le mouvement Stop War Start Tennis (Faites du tennis, pas la guerre) lancé par le double composé du Pakistanais Aisam-Ul-Haq Qureshi et de l'Indien Rohan Bopanna.

En 2010, les deux joueurs sont parvenus en finale de l'US Open et ont fini parmi les 10 premiers au classement général. Baptisée l'IndoPak Express, l'équipe a été invitée dans tous les grands médias, ce qui lui a permis d'envoyer un message fort au reste du monde.

Le double indo-pakistanais a profité de cette soudaine notoriété pour lancer une campagne de promotion de la paix à travers le tennis intitulée Stop War Start Tennis. Six ans plus tard, la campagne est devenue une véritable organisation à but non lucratif qui aide également les victimes de mines terrestres et d'autres armes de guerre à reprendre une vie active.

Ainsi que l'explique Aisam-Ul-Haq Qureshi : "Stop War Start Tennis s'adresse aux personnes victimes de conflits ou de catastrophes naturelles. Nous offrons des fauteuils roulants spécialement conçus pour jouer au tennis et de l'équipement à des personnes qui ont perdu l'usage de leurs jambes notamment. Le tennis m'a tout donné. J'ai maintenant le devoir et la responsabilité de rendre au sport un peu de ce qu'il m'a apporté."

À travers plusieurs projets menés sur le terrain, la Fondation encourage la réconciliation entre des communautés déchirées par les conflits et redonne espoir aux personnes en situation de handicap. 

Rohan Bopanna, qui s'est qualifié pour les Jeux Olympiques de Rio cet été, ajoute : "Le sport m'a tellement appris que je veux transmettre mes connaissances aux plus jeunes et leur montrer la voie à suivre, que ce soit en tant qu'athlètes professionnels ou simples citoyens […] : juste leur montrer la voie à suivre, les encourager à adopter une attitude positive et partager avec eux l'expérience que j'ai acquise tout au long de ces années."

Les deux amis ont également un rêve en commun : jouer un match de tennis dans le village de Wagah, à la frontière entre l'Inde et le Pakistan, afin de montrer au monde le pouvoir fédérateur du sport.

"La paix est la seule façon d'avancer dans ce monde", renchérit Aisam Qureshi. "J'ai le sentiment que si chacun pouvait pratiquer un sport, n'importe quel sport, il apprendrait le respect d'autrui – le fair-play, l'intégrité, l'amitié – et ce monde serait alors bien meilleur, croyez-moi."

Découvrez ici comment le sport peut transcender les frontières.

Rejoignez le mouvement #sport4betterworld

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