May Chen : le #YOGjourney d’une jeune journaliste de Singapour à PyeongChang
May Chen était tout juste diplômée lorsqu’elle a rejoint le programme des jeunes reporters du CIO aux premiers Jeux Olympiques de la Jeunesse (JOJ) à Singapour, en 2010. Huit ans plus tard, la Singapourienne relate les événements de PyeongChang tout en vivant une expérience unique. AcceptReject
Née à Singapour, May Chen a mené une carrière fructueuse dans les médias depuis sa participation au programme des jeunes reporters du CIO lors des tout premiers JOJ en 2010. Elle a notamment travaillé à Hong Kong comme productrice de contenu pour les réseaux sociaux du South China Morning Post. Nous nous sommes entretenus avec elle à PyeongChang, où elle officie au sein du Service d’information olympique (Olympic Information Service, OIS).
Quand avez-vous rejoint le programme des jeunes reporters du CIO ?
Je venais d’obtenir mon diplôme universitaire en juillet 2010 - l’année où Singapour, mon pays d’origine, a accueilli les premiers Jeux Olympiques de la Jeunesse. L’un de mes professeurs m’a contactée pour me demander si je serais intéressée par le programme des Jeunes reporters. J’aime suivre des événements sportifs et j’ai fait un stage au service des sports du journal The Straits Times durant ma troisième année universitaire. J’ai donc tout naturellement accepté.
Comment s’est passée votre expérience des JOJ ?
C’était évidemment très particulier, dans la mesure où je suis Singapourienne. Pour un pays aussi petit que le nôtre, accueillir un événement comme les JOJ - et les premiers aussi ! - était très important. C’est toujours très différent de participer à des Jeux dans son pays.
J’ai intégré le programme des jeunes reporters sans savoir vraiment à quoi m’attendre et c’est donc un doux euphémisme de dire que cette expérience a représenté un sacré changement dans ma vie. Il existe probablement très peu de programmes similaires dans le monde, qui permettent de rendre compte d’un événement sportif aussi important que les JOJ sous la tutelle de vétérans expérimentés du secteur. Cela m’a donné un aperçu de toutes les expériences qu’on peut vivre et de tout ce qui est possible dans le cadre du journalisme sportif.
Sans les JOJ et le programme des jeunes reporters, je n’aurais probablement jamais fait de reportages et encore moins de reportages sportifs. Ça m’a permis de vivre beaucoup d’expériences incroyables et de choses étonnantes, plus que je ne saurais le dire.
Quel est votre rôle à PyeongChang ?
Je suis journaliste au Service d’information olympique. Je fais partie d’une équipe chargée de couvrir tous les sports et toutes les épreuves aux Jeux, en aidant les médias accrédités à bénéficier de la meilleure couverture possible.
Qu’est-ce qui vous a le plus marquée jusqu’à présent ?
Pour la première fois de son histoire, Singapour comptait un athlète aux Jeux Olympiques d’hiver, Cheyenne Goh, une patineuse de vitesse sur piste courte. J’ai suivi sa compétition et je l’ai interviewée dans la zone mixte après son épreuve. C’est assez extraordinaire d’être un témoin direct de l’histoire sportive de Singapour et de jouer un rôle en la documentant.
Quelles sont vos ambitions pour le futur ?
Le journalisme sportif et le Mouvement olympique occupent et continueront d’occuper une grande place dans ma vie. Mon seul souhait est de pouvoir continuer à conjuguer les deux le plus longtemps possible.