Le programme de gestion des connaissances des Jeux Olympiques procure des ressources « essentielles » aux organisateurs des Jeux

Le programme de gestion des connaissances des Jeux Olympiques (OGKM) du Comité International Olympique (CIO) est une ressource essentielle pour les comités d’organisation des Jeux Olympiques, selon Gilbert Felli, directeur exécutif du CIO pour les Jeux Olympiques.

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© 2012 / Comité International Olympique (CIO) / FURLONG, Christopher

Le programme, qui a été créé durant la préparation des Jeux Olympiques de 2000 à Sydney, offre une plateforme intégrée de services et de documentation qui aide les organisateurs dans leur préparation des Jeux, tout en contribuant au transfert des connaissances d’un comité d’organisation (COJO) à l’autre.

Selon Felli, c’est le partage des expériences qui rend ce programme indispensable à la planification des Jeux.

« Nous sommes convaincus que le transfert des connaissances est essentiel pour un comité d’organisation afin de lui permettre de bien organiser les Jeux, » explique-t-il. « Le programme de transfert des connaissances a été lancé au milieu des années 90 avec le comité d’organisation des Jeux à Sydney car nous estimons qu’il est essentiel de pouvoir transférer les connaissances d’un comité d’organisation au suivant. »

Le programme OGKM consiste en trois sources principales : informations, services et expérience personnelle.

Les informations comprennent des éléments comme le rapport officiel des Jeux, les manuels techniques, les rapports de connaissances et toute une série de documents utiles disponibles sur un extranet spécialisé.

« Nous nous efforçons de décrire autant que possible ce que les organisateurs auront à réaliser, » précise Felli. « Nous cherchons à attirer leur attention sur ce qu’il leur faudra organiser et comment ils devront procéder. »

Les services OGKM à disposition comprennent ateliers, séminaires et un réseau d’experts disposant d’une expérience des Jeux sur un grand nombre de sujets, que les COJO peuvent appeler durant toute leur existence.

« Nous ne faisons pas que leur remettre les manuels techniques en leur disant : « Lisez-les, nous reviendrons plus tard, » explique-t-il. « Nous leur expliquons avec l’appui de spécialistes des sujets ou de la fonction en question comment, ce qui figure par écrit, peut se traduire dans le fonctionnement des opérations. »

Les membres des COJO peuvent aussi gagner une expérience personnelle dans la préparation et le fonctionnement des Jeux durant leur déroulement grâce au programme des observateurs durant les Jeux, les séances-bilans officielles après les Jeux et le programme de mise en détachement qui permet à du personnel de COJO de collaborer sur place à l’édition en cours des Jeux Olympiques et ce afin d’acquérir une expérience de première main.

Alexander Bryantsev, Sotchi 2014, responsable de l’éducation et de la gestion des connaissances a eu la chance de participer au programme des observateurs aux Jeux à Vancouver en 2010 et il estime qu’il en a tiré de nombreuses leçons pour le comité d’organisation de Sotchi 2014

« Pour moi-même comme pour nombre de mes collègues, cette expérience a été précieuse, » précise-t-il. « Ce programme des observateurs nous a donné la chance de découvrir par nous–mêmes et de l’intérieur comment se déroulent des Jeux d’hiver, comment l’ensemble est réalisé et comment tout le système est géré. » Au cours de Sotchi 2014, plus de 370 participants des comités d’organisation des Jeux à Rio 2016, PyeongChang 2018 et Tokyo 2020 et les représentants de cinq villes requérantes pour les Jeux d’hiver de 2022, Almaty (Kazakhstan), Beijing (Chine), Cracovie (Pologne), Lviv (Ukraine) et Oslo (Norvège)), observent actuellement le fonctionnement du déroulement des Jeux et les activités des divers secteurs de fonctionnement.

Parmi les participants, Jerry Ling, responsable de la coordination des Jeux de 2018 à PyeongChang, estime que cette expérience va l’aider à organiser des Jeux d’hiver mémorables dans quatre ans.

« Le transfert des connaissances est une occasion exceptionnelle et fantastique pour nous autres villes hôtes d’en savoir plus sur les bonnes pratiques, » confie-t-il. « C’est là qui nous pouvons nous rendre compte de ce qui fait le grand succès des Jeux à Sotchi et nous tirons nos connaissances de l’intérieur. En ce sens nous en apprenons beaucoup de Sotchi et nous espérons obtenir de bons résultats à notre tour dans quatre ans. »

Grâce aux ressources mises à disposition dans le cadre du programme OGKM, le travail de Ling sera tout simplement un peu plus facile.