Le CIO approuve le consensus concernant les athlètes ayant changé de sexe

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La commission exécutive du Comité International Olympique (CIO) a approuvé aujourd'hui le consensus proposé par la commission médicale du CIO , qui fait état des conditions à respecter par une personne ayant changé de sexe pour participer aux compétitions sportives. Ces conditions seront appliquées à compter des Jeux de la XXVIIIe Olympiade en 2004 à Athènes.

Consensus basé sur déclaration d’un groupe spécial

Le texte du consensus est basé sur la déclaration du consensus de Stockholm

concernant les changements de sexe dans le sport. Le 28 octobre 2003, un groupe spécial convoqué par la commission médicale du CIO s’est réuni à Stockholm pour émettre des recommandations concernant la participation d’athlètes (hommes et femmes) ayant subi un changement de sexe. Ce groupe était composé de : Prof. Arne Ljungqvist (SWE), Prof. Odile Cohen-Hagenauer (FRA), Prof. Myron Genel (USA), Prof. Joe Leigh Simpson (USA), Prof. Martin Ritzen (SWE), Prof. Marc Fellous (FRA) et Dr Patrick Schamasch (FRA).

Avant la puberté

Le groupe confirme la recommandation faite précédemment selon laquelle « tout homme ayant subi un changement de sexe avant la puberté devrait être considéré comme étant de sexe féminin ». Cela s’applique également aux femmes, qui devraient donc être considérées comme étant de sexe masculin.

Après la puberté

Le groupe recommande que les hommes (et femmes) ayant subi un changement de sexe après la puberté soient autorisés à participer à des compétitions féminines ou masculines, selon le cas, à condition que :

- des transformations anatomiques chirurgicales aient été effectuées, notamment changement des organes génitaux externes et gonadectomie;

- une reconnaissance légale du nouveau sexe ait été accordée par les autorités officielles compétentes;

- un traitement hormonal approprié au nouveau sexe ait été administré durant une période suffisamment longue pour réduire au minimum les avantages liés au sexe dans les compétitions sportives;

Deux ans après la gonadectomie

De l’avis du groupe, l’athlète ne devrait pas être admissible avant un minimum de deux ans après la gonadectomie. Une évaluation confidentielle au cas par cas sera effectuée. En cas de doute concernant le sexe d’un athlète, le délégué médical (ou personne équivalente) de l’organisme sportif concerné sera habilité à prendre toutes les mesures appropriées pour déterminer le sexe d’un concurrent.

Note explicative concernant la recommandation sur les changements de sexe dans le sport

Déclaration du consensus de Stockholm concernant les changements de sexe dans le sport