La commission exécutive du CIO informée de l'état d'avancement des préparatifs de la boxe pour Tokyo 2020

À l'occasion de l'ouverture de sa toute première réunion à la Maison Olympique, le nouveau siège du Comité International Olympique (CIO) à Lausanne, Suisse, la commission exécutive du CIO a pris acte des mesures adoptées dans le cadre du processus de qualification de la boxe pour les Jeux Olympiques de Tokyo 2020.

La commission exécutive du CIO informée de l'état d'avancement des préparatifs de la boxe pour Tokyo 2020
© IOC/Greg Martin

Le président du groupe de pilotage, Nenad Lalovic, a en effet fait le point sur la situation de l'Association Internationale de Boxe (AIBA),dont la reconnaissance avait été suspendue en mai dernier, tandis que le directeur des sports du CIO, Kit McConnell, a présenté un rapport  sur les activités menées par le groupe de travail sur la boxe, au nom de son président,Morinari Watanabe.

L'accent a été mis sur les résultats obtenus depuis la Session du CIO tenue en juin dernier. Le même dispositif antidopage que pour Tokyo 2020 sera repris pour les épreuves de qualification, l'Agence de contrôles internationale (ACI) effectuant plus de 500 contrôles en compétition et le Tribunal arbitral du sport (TAS) étant responsable des sanctions en cas de violation des règles antidopage. Le groupe de travail sur la boxe a largement insisté sur le dialogue avec les Comités Nationaux Olympiques (CNO), les fédérations nationales et les athlètes en utilisant chaque occasion qui s'est présentée, notamment les Jeux continentaux. Un site web spécifique avec du contenu en plusieurs langues a été lancé sur Athlete365, la plateforme du CIO réservée aux athlètes.

Ainsi que Kit McConnell l'a déclaré : "Sous la direction de Morinari Watanabe, le groupe de travail, composé de cinq membres, a été très actif. Tous ont énormément contribué et fait part de leurs différents points de vue. Le groupe de travail lui-même a régulièrement tenu des conférences téléphoniques et a été associé à chaque étape du processus. Nous sommes actuellement en train de mettre sur pied une structure de gestion avec une équipe spéciale en charge du projet."

Dialogue avec les athlètes

Ainsi que la commission exécutive du CIO en a été informée, la commission des athlètes a entrepris, et ce pour la première fois, d'aller directement à la rencontre des athlètes avant les Jeux Olympiques. La commission des athlètes a ainsi pris contact avec 8 500 concurrents et 2 300 membres de leur entourage en assistant cette année à 15 événements sportifs internationaux, dont quatre éditions des Jeux continentaux, des championnats du monde et plusieurs compétitions organisées à Tokyo.

Ce dialogue vient compléter le travail d'envergure accompli par les CNO et les Fédérations Internationales (FI). Il permet d'une part de veiller à ce que les informations clés parviennent aux athlètes avant les Jeux et, d'autre part, de susciter l'enthousiasme de ces derniers à la perspective de participer au plus grand événement sportif du monde.

Reconnaissance de l'AIMS

La commission exécutive du CIO a également approuvé la proposition de soumettre la reconnaissance définitive de l'Alliance des fédérations de sport indépendantes (AIMS) à la Session du CIO en janvier 2020, conformément à la Règle 3.3 de la Charte olympique, laquelle stipule que le CIO peut reconnaître des FI et des associations de FI. Cela n'équivaut en rien à une reconnaissance de chacun des membres de l'AIMS et le processus existant pour la reconnaissance des FI demeure inchangé.

Changements de nationalité

Cinq changements de nationalité ont été approuvés d'entente avec les FI et les CNO correspondants. Les athlètes ont été autorisés à changer de nationalité sans devoir respecter la condition précisant qu'un délai de trois ans doit s'être écoulé depuis que les concurrents ont représenté pour la dernière fois leur ancien pays :

M. Tomer GOLOMB – Judo – de la nationalité israélienne à la nationalité polonaise

Mme Anastasiia IANINA – Aviron – de la nationalité russe à la nationalité bélarussienne

M. Pavel OLEJNYIK – Lutte – de la nationalité ukrainienne à la nationalité hongroise

M. Szebasztián SZABÓ – Natation – de la nationalité serbe à la nationalité hongroise

Mme Ekaterina VEDENEEVA – Gymnastique – de la nationalité russe à la nationalité slovène

Réattribution de diplômes

À la suite de la disqualification des athlètes cités ci-dessous des Jeux Olympiques d'hiver de Sotchi 2014, la commission exécutive du CIO a confirmé les réattributions de diplômes correspondantes. La Fédération Internationale de Ski (FIS) a modifié les résultats en conséquence.

Ski de fond– sprint féminin par équipes

- Anastasia DOTSENKO (RUS – 6e place), membre de l'équipe de la Fédération de Russie, selon décision prise par la commission disciplinaire du CIO en date du 1er décembre 2017 et partiellement confirmée par le TAS dans sa sentence rendue le 2 novembre 2018.

- Julia IVANOVA (RUS – 6e place), membre de l'équipede la Fédération de Russie, selon décision prise par la commission disciplinaire du CIO en date du 9 novembre 2017 et partiellement confirmée par le TAS dans sa sentence rendue le 2 novembre 2018.

L'équipe de la Fédération de Russie est disqualifiée. Par conséquent, le nouveau classement se présente comme suit :

6. Suisse
7. États-Unis d'Amérique
8. Autriche

Ski de fond– relais féminin 4 x 5 km

- YuliaTCHEKALEVA (RUS – 6e place), membre de l'équipe de la Fédération de Russie, selon décision prise par la commission disciplinaire du CIO en date du 1er décembre 2017 et partiellement confirmée par le TAS dans sa sentence rendue le 2 novembre 2018.

- Julia IVANOVA (RUS – 6e place), membre de l'équipe de la Fédération de Russie, selon décision prise par la commission disciplinaire du CIO en date du 9 novembre 2017 et partiellement confirmée par le TAS dans sa sentence rendue le 2 novembre 2018.

- Marina PILLER (ITA – 8e place), membre de l'équipe d'Italie, selon décisions prises par le panel antidopage de la FIS en date du 23 octobre 2017.

L'équipe de la Fédération de Russie et l'équipe d'Italie sont disqualifiées. Par conséquent, le nouveau classement se présente comme suit :

6. Pologne
7. États-Unis d'Amérique
8. République tchèque