Onze demandes de changement de nationalité ont été acceptées par la commission exécutive :
- Mme Anna KELMAN – gymnastique – de la nationalité bulgare à la nationalité israélienne ;
- Mme Paula AMILIBIA PUIG – sports équestres – de la nationalité espagnole à la nationalité mexicaine ;
- Mme Paulina ARMERIA – taekwondo – de la nationalité mexicaine à la nationalité italienne ;
- M. Luan GROBBELAAR – natation – de la nationalité sud-africaine à la nationalité néo-zélandaise ;
- M. Ilyas BEKBULATOV – lutte – de la nationalité russe à la nationalité ouzbèke ;
- Mme Olga ZABELINSKAYA – cyclisme – de la nationalité russe à la nationalité ouzbèke ;
- M. Zurabi DATUNASHVILI – lutte – de la nationalité géorgienne à la nationalité serbe ;
- M. Aleksandr SAVKIN – pentathlon moderne – de la nationalité russe à la nationalité ouzbèke ;
- Mme Alise FAKHRUTDINOVA – pentathlon moderne – de la nationalité russe à la nationalité ouzbèke ;
- Mme Marija STETIC – taekwondo – de la nationalité croate à la nationalité bosnienne ;
- M. Saeid MOLLAEI – judo – du statut de réfugié à la nationalité mongole.
La commission exécutive du CIO a accepté les demandes de dérogations à la période d'attente de trois ans suite à l'accord donné par les Fédérations Internationales (FI) et les Comités Nationaux Olympiques correspondants.
Le point a également été fait sur le processus de consultation mené en lien avec l'intégration des athlètes sur la base de l'identité et des caractéristiques sexuelles. Le but de cette consultation est d'établir un ensemble de directives non contraignantes pour les athlètes et les Fédérations Internationales sur un sujet que sont venus étayer, au cours des dernières années, de nouveaux faits, données, travaux de recherche et connaissances dans les domaines scientifique et des droits de l'homme. Plusieurs cas ont par ailleurs été mis en exergue à la suite d'actions entamées devant les tribunaux. Le processus de consultation engagé par le CIO l'a été non seulement sous l'angle médical, scientifique et juridique, mais aussi sous l'angle des droits de l'homme, en tenant compte du point de vue et du vécu des athlètes concernés.
Les discussions menées jusqu'ici ont confirmé les tiraillements majeurs entre les notions d'équité et d'intégration d'une part et la volonté et la nécessité de protéger la catégorie féminine d'autre part. Les avis sont multiples et difficiles à concilier, et la manière de voir les choses radicalement différente. Les nouvelles directives du CIO devront parvenir à un équilibre entre tous ces points.
Un changement à ce stade dans les directives existantes – à savoir la déclaration de consensus de 2015 – impliquerait un changement de règles dans une compétition en cours alors que les épreuves de qualification pour les Jeux Olympiques de Tokyo 2020 battent leur plein. Un tel changement ne serait donc pas recevable ni du point de vue éthique ni du point de vue juridique. De plus, le CIO ne peut assurément pas modifier les directives existantes tant que les consultations se poursuivent.
C'est la raison pour laquelle le CIO planchera sur l'établissement de nouvelles directives pour l'intégration des athlètes sur la base de l'identité et des caractéristiques sexuelles.