La commission exécutive du CIO discute des prochaines éditions des Jeux et de la lutte contre le dopage
La commission exécutive du Comité International Olympique (CIO), réunie ce mercredi, a approuvé les principes relatifs au programme des épreuves des Jeux Olympiques de la Jeunesse (JO) d'hiver de Gangwon 2024. Les membres ont également pris connaissance d'un rapport d'enquête de la commission disciplinaire, lequel a fait suite à la confession de dopage de l'haltérophile Rattikan Gulnoi.
S'agissant des JOJ d'hiver, Gangwon 2024 travaille en étroite collaboration avec le CIO, depuis son élection en janvier 2020, à la planification des Jeux. Le COJOJ s'inspire de l'organisation réussie des Jeux Olympiques d'hiver de PyeongChang 2018 et des Jeux Olympiques de la Jeunesse d'hiver de Lausanne 2020.
Les principes relatifs au programme des épreuves ont pour objectif de contribuer à la mise en place d'un modèle durable pour les JOJ d'hiver, d'harmoniser les parcours de développement des jeunes, de préserver l'égalité des sexes, et d'encourager l'innovation, la compréhension et la crédibilité du programme des épreuves. Le programme des épreuves sera finalisé par la commission exécutive du CIO durant le premier trimestre 2021.
Ces principes traduisent la vision 2.0 des JOJ telle qu'approuvée par la Session du CIO en 2016 ; ils ont été adaptés à la suite des commentaires formulés par les FI, les CNO et les athlètes après les JOJ d'hiver de Lausanne 2020.
Lutte contre le dopage
Denis Oswald, membre de la commission exécutive du CIO, a présenté un rapport sur les travaux de la commission disciplinaire qu'il préside. Pour rappel, cette commission avait été mise sur pied afin d'assurer le suivi s'agissant de la confession de dopage de Rattikan Gulnoi, médaillée olympique de bronze aux Jeux de Londres 2012, et des membres de son entourage. Cette confession avait été faite lors d'un reportage télévisé diffusé sur la chaîne allemande ARD.
La commission disciplinaire a confié l'enquête de ce cas de dopage à l'Agence de contrôles internationale (ACI), laquelle est désormais chargée de sélectionner les échantillons conservés depuis les précédentes éditions des Jeux Olympiques à soumettre à une nouvelle analyse.
L'ACI a ensuite envoyé son rapport d'enquête à la commission.
La commission disciplinaire a examiné les éléments fournis dans le rapport de l'ACI et pris la décision de clore le dossier. Elle estime en effet que le cas ne relève pas de l'autorité du CIO car la confession de l'athlète ne concerne pas la période des Jeux Olympiques.
La commission disciplinaire a fait remarquer qu'une enquête concernant le même cas est actuellement menée par l'ACI au nom de la Fédération internationale d'haltérophilie (IWF) et pourrait avoir un impact sur les résultats de l'athlète aux Jeux Olympiques. Le CIO va donc désormais attendre les conclusions de l'enquête menée par l'ACI pour le compte de l'IWF.