La biodiversité en action

Les espaces verts du parc olympique Queen Elizabeth et des zones environnantes constituent le plus vaste parc urbain aménagé au Royaume-Uni depuis un siècle. La mise en œuvre réussie du Plan d’action pour la biodiversité de l’autorité de livraison des Jeux a débouché sur la création d’un habitat naturel de 45 hectares, faits de magnifiques étendues terrestres et aquatiques possédant une biodiversité extrêmement riche.

La biodiversité en action
© © Leon Neal / Getty Images | Residential apartment blocks are seen in the distance, beyond the ponds and woodlands in the Queen Elizabeth Olympic Park.

Un tel environnement répond à des besoins essentiels au bien-être, ainsi qu’à la santé physique et mentale des londoniens, en leur offrant des espaces où retrouver un contact avec la nature, apprécier des moments de quiétude et s’éloigner du rythme trépidant de la capitale.

Ces vastes espaces permettent aux communautés locales de se rapprocher de la biodiversité présente dans le parc. Des journées de bénévolat en faveur de la protection de la nature ont été organisées, de même que des activités éducatives pour les écoles de la région, telles des études sur la flore sauvage et la construction de deux nichoirs à insectes (situés maintenant dans le Great British Garden).

Cette zone se trouve sur l’un des trois grands axes de migration des oiseaux dans le sud-est de l’Angleterre et constitue donc aussi un sanctuaire pour ces espèces au cours de leurs longs voyages. Les bâtiments construits comportent également un type particulier de briques, spécialement choisies pour pouvoir accueillir certaines espèces d’oiseaux, en leur permettant de s’abriter et de nicher.

Le parc est un havre de paix pour des espèces rares de la flore et de la faune. Six espèces d’oiseaux répertoriées dans la “catégorie 1” ont été observées dans le parc. Les oiseaux appartenant à cette catégorie sont les mieux protégés au Royaume-Uni. Ces six espèces observées sont le martin-pêcheur, le rougequeue noir, la bouscarle de Cetti, la grive litorne, la grive mauvis et le faucon pèlerin. Par ailleurs, plus de 1 100 espèces d’invertébrés ont été identifiées, dont 91 bénéficiant d’un niveau de protection élevé, ce qui indique leur statut d’espèces devenues très rares sur le plan national.

Londres 2012