Impact de la nouvelle norme issue de l'Agenda olympique 2020 présenté à la commission exécutive du CIO

La commission exécutive du Comité International Olympique (CIO) tenait aujourd'hui sa première journée de réunion à Buenos Aires, peu avant l'ouverture des Jeux Olympiques de la Jeunesse dans la capitale argentine. 

5 min lecture|
Impact de la nouvelle norme issue de l'Agenda olympique 2020 présenté à la commission exécutive du CIO
© IOC/Greg Martin

La commission exécutive a entendu un rapport sur les progrès induits grâce à la nouvelle norme issue de l'Agenda olympique 2020, train de mesures devant aboutir à une livraison économique, transparente et plus souple des Jeux, et touchant l'ensemble du cycle allant de la candidature jusqu'à l'héritage post-olympique. 

La nouvelle norme a d'ores et déjà été partiellement appliquée aux Jeux Olympiques d'hiver de PyeongChang 2018, avec la réduction du nombre de sièges pour accrédités, la suppression du centre de diffusion secondaire et l'utilisation d'un bâtiment existant pour l'installation du Centre de Presse Principal. Ces mesures ont toutes contribué au résultat financier positif obtenu par le comité d'organisation des Jeux de PyeongChang.

La nouvelle norme est largement appliquée aux Jeux Olympiques de Tokyo 2020 avec 49 mesures déjà en place tandis que 41 autres seront pleinement ou partiellement appliquées. Des économies considérables ont déjà été réalisées, dont 2,2 milliards de dollars (USD) à la suite de la révision du plan directeur des sites lancée en 2014, puis des centaines de millions de dollars d'économies au budget du COJO comme au budget hors-COJO qui seront communiquées dans les jours qui viennent. Le président de la commission de coordination, John Coates, a confirmé que ces efforts se poursuivraient jusqu'à la cérémonie de clôture. 

La nouvelle norme produira également ses effets sur les comités d'organisation des futures éditions des Jeux de 2022, 2024 et 2028.

Enfin, pour les Jeux Olympiques d'hiver de 2026, les villes intéressées ont été instruites et guidées à travers les mesures de la nouvelle norme ; en résultat, elles proposent environ 80 % de sites existants contre 60 % en moyenne que prévoyaient les villes candidates à l'organisation des Jeux de 2018 et de 2022. Les effets sont également évidents en regardant les budgets des villes intéressées pour 2026, lesquels enregistrent déjà une réduction  moyenne de 15 % par rapport aux procédures de candidature précédentes pour les Jeux Olympiques d'hiver.

Les membres de la commission exécutive ont pris note des mesures positives prises par l'Union internationale de biathlon (IBU) pour mener à bien les actions exigées par le CIO plus tôt cette année, mais ont également insisté sur l'importance d'obtenir des garanties supplémentaires de mise en œuvre afin que le biathlon s'oriente vers une plus grande transparence et une bonne gouvernance et partant, que les contributions financières directes du CIO à l'IBU puissent reprendre.

Les membres ont par ailleurs pris acte des travaux encourageants entrepris par la Fédération internationale d'haltérophilie (IWF) pour aborder les actions demandées par la commission exécutive du CIO en décembre 2017, actions visant à renforcer le programme antidopage de l'IWF et à changer les comportements culturels vis-à-vis du dopage dans les pays à haut risque. La commission exécutive attend désormais pour décembre un rapport portant sur la gouvernance et la révision des travaux antidopage de la fédération par un groupe de travail indépendant. 

De plus, la commission exécutive a approuvé la proposition de reconnaissance définitive de  l'Association mondiale des fédérations internationales de sport (GAISF) par la Session du CIO, en vertu de la Règle 3.3 de la Charte olympique. 

La proposition de reconnaissance définitive de la Fédération internationale de sumo par la Session du CIO a également été approuvée, la fédération ayant travaillé d'arrache-pied pour améliorer la gouvernance et la planification stratégique et satisfaisant désormais à tous les critères. La Fédération internationale de sumo dispose actuellement d'une reconnaissance provisoire du CIO.

Enfin, la commission exécutive a de nouveau fait part de ses vives préoccupations face à la grave situation prévalant au sein de l'Association internationale de boxe (AIBA) et à l'état de sa gouvernance. 

Groupe consultatif sur les droits de l'homme

Les membres de la commission exécutive ont discuté de la nécessité pour le CIO de mettre sur pied un organe consultatif de haut niveau sur les droits de l'homme et le sport, lequel serait en adéquation avec son approche stratégique à long terme en la matière. Les membres ont amorcé des discussions et décidé qu'une autre proposition concernant la création d'un "groupe consultatif de haut niveau sur les droits de l'homme et le sport" serait présentée lors de leur prochaine réunion en décembre.

Point sur les Comités Nationaux Olympiques

Les progrès accomplis pour mettre en œuvre la feuille de route décidée en août en accord avec le Comité National Olympique du Koweït afin de lever provisoirement sa suspension ont été reconnus et le CIO va continuer de suivre de près leur avancée. 

En accord avec les Fédérations Internationales et les Comités Nationaux Olympiques correspondants, la commission exécutive a approuvé deux changements de nationalités d'athlètes : Jordan Kerby (cyclisme) est passé de la nationalité australienne à la nationalité néo-zélandaise et Dominika Vadurova (voile), de la nationalité slovaque à la nationalité tchèque. 

Version espagnole