Environnement et développement des stations de ski
La construction de stations de ski à Krasnaïa Poliana a soulevé des préoccupations quant à son impact sur le site du Caucase de l’Ouest, inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO. Pour répondre à ces inquiétudes, le CIO et le comité d’organisation ont réétudié l’emplacement initial de certains sites du noyau montagnard, à savoir le village olympique, les pistes de bobsleigh, skeleton et luge, le complexe de biathlon et de ski de fond, ainsi qu’un certain nombre d’autres infrastructures.
D’autres actions ont été menées pour atténuer les éventuels impacts négatifs sur l’environnement. Par exemple, la longueur et la largeur de l’autoroute reliant Krasnaïa Poliana aux sites olympiques ont été réduites. Cette mesure a permis de limiter le déboisement de la zone, de modérer les impacts négatifs sur le paysage et de réduire le risque de coulées de boue et de glissements de terrain. En outre, un réseau de téléphériques 3S a été développé à Krasnaïa Poliana dans le but de réduire la circulation sur les routes de montagne pendant et après les Jeux.
Ces décisions ont été prises en tenant compte de la position de la commission de coordination du CIO, des recommandations du Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE) et des missions de l’UNESCO, ainsi que de l’avis de spécialistes de l’environnement, d’organismes environnementaux publics et d’experts issus des Fédérations Internationales de sport.
Le CIO a également soutenu l’initiative du PNUE destinée à contribuer à la restauration de l’écosystème du bassin du fleuve Mzymta pendant la construction des sites olympiques. D’autres actions ont été entreprises pour protéger la biodiversité de la région, notamment la création d’un parc ornithologique dans la vallée d’Imeretinskaya et de corridors écologiques pour soutenir le programme de réintroduction du léopard perse.
Cependant, des préoccupations subsistent quant aux impacts environnementaux liés à la construction des sites olympiques, notamment en matière de pollution de l’eau, de déversement illégal des déchets de construction, de perte des zones humides et de déforestation des habitats naturels.
Des ONG russes et internationales continuent de se mobiliser pour obtenir l’élargissement de la zone de protection du Caucase de l’Ouest et pour réduire les effets négatifs que pourrait avoir le développement d’infrastructures touristiques à grande échelle sur la région.
Grâce à la coopération du CIO et des organisateurs, les Jeux Olympiques d’hiver de Sotchi 2014 ont permis d’impulser et de promouvoir la durabilité en Russie. De nombreuses actions en faveur de l’environnement ont été menées. En mars 2013, la première norme nationale russe relative à la construction environnementale est par exemple entrée en vigueur, héritage des préparatifs des Jeux de Sotchi.