La descente masculine a été marquée par la victoire du Français Jean Vuarnet qui avait troqué ses traditionnels skis en bois contre une paire en aluminium riveté. Cette victoire a changé ce sport pour toujours, avec l’adoption généralisée des skis en métal dans les années qui ont suivi.
Ces Jeux ont été l’occasion pour le patinage de vitesse féminin de faire ses débuts olympiques. Helga Haase de l'équipe unie d'Allemagne eut l'honneur de remporter la première médaille d'or olympique de patinage de vitesse féminin, sur 500 mètres. La patineuse allemande ajouta une médaille d'argent sur 1 000 mètres à son palmarès tandis que la Soviétique Lidiya Skoblikova décrocha l'or sur les deux distances, de 1 500 et de 3 000 mètres. La patineuse soviétique établit un record du monde dans la première de ces deux épreuves, l'un des trois records du monde de vitesse établis sur la glace des Jeux Olympiques d'hiver de 1960.
Légende suédoise du ski de fond, Sixten Jernberg ajouta une médaille d'or et une d’argent aux quatre récompenses qu’il avait obtenues à Cortina d'Ampezzo en 1956. Ce bûcheron remporta ensuite deux autres médailles d'or et une de bronze à Innsbruck en 1964. Avec un total de neuf médailles, il devint alors l’athlète le plus titré des Jeux d'hiver. La skieuse de fond norvégienne Marit Bjorgen détient le record actuel, avec un total de 15 médailles olympiques.
En saut à ski, Helmut Recknagel de la République démocratique allemande devint le premier athlète de nationalité autre que norvégienne ou finlandaise à remporter l'or olympique. En reconnaissance de cet exploit, il reçut la très convoitée médaille Holmenkollen, décernée chaque année au meilleur skieur. Helmut Recknagel a été le premier athlète non scandinave à recevoir cette distinction. Juge international de saut à ski tenu en haute estime dans la suite de sa carrière, il rejoignit le Comité national olympique allemand après la réunification du pays en 1990.