Près de 12 ans après les Jeux, le Parc olympique de Sydney, qui abritait quelques-uns des sites olympiques les plus importants, est devenu un quartier résidentiel, commercial et sportif très animé. Le stade olympique y a accueilli la finale de la Coupe du monde de rugby en 2003 et de grandes manifestations et autres méga-concerts internationaux de groupes pop se tiennent régulièrement dans le complexe couvert.
Les installations sportives servent aux organisations locales de rugby ou de netball, de football australien, volleyball, tennis, natation ou de sports équestres. Nombre d’entre elles comme les piscines sont régulièrement ouvertes au public.
« Le développement commercial autour du Parc olympique est impressionnant et tous les équipements sportifs sont entretenus. C’est vraiment remarquable, » déclarait John Coates, ancien vice-président exécutif du comité d’organisation de Sydney 2000 à l’occasion du 10e anniversaire des Jeux en 2010. Le succès des Jeux Olympiques de 2000 a représenté un legs économique pour la population de Sydney qui ne se dément pas. « La capacité concluante de l’Australie à tenir des Jeux Olympiques d’été a attiré l’attention du monde sur les compétences des entreprises nationales et sur les individus eux-mêmes d’une manière qui n’aurait jamais été possible autrement, » a confié Alan Marsh, directeur général de l’Agence responsable du Parc olympique de Sydney à olympic.org. « Qu’il s’agisse des organisateurs d’événements, des chorégraphes, des entreprises du bâtiment, des fournisseurs de feux d’artifice et autres. Cette expertise a désormais intégré un grand nombre de manifestations internationales, ce qui, pour les sociétés de ce pays, implique des retombées économiques. »
Outre le legs tangible, comme les nouveaux sites, les Jeux sont aussi à l’origine d’un héritage immatériel, comme un sens accru de fierté nationale et le partage d’une expérience d’accueil de l’une des plus grandes manifestations du monde. « Pour moi, » expliquait Cathy Freeman, championne olympique du 400 m haies australienne à ces Jeux, dans une interview en mars 2012, « l’héritage réside dans ces qualités immatérielles que sont les histoires que les gens se racontent sur les Jeux Olympiques. Ce sont des souvenirs qui se transmettent d’une génération à l’autre. Ainsi le soir où ma course a eu lieu, c’est arrivé il y a douze ans, et les gens en parlent toujours ! Les gens en sont encore tout excités. Ils ne cessent de vivre ce moment. »
Coates estime aussi que la fierté qui découle des Jeux de 2000 est un legs important de la manifestation olympique.
« Avec les Jeux, que ce soit en sport, dans la vie des entreprises et des gouvernements, les Australiens ont gagné en assurance » a-t-il confié en 2010. Le monde a pris note de l’Australie et de la manière dont nous avons organisé les Jeux, et les gens en parlent encore. »