-60 et -66kg en judo masculin : les n°1 mondiaux sud-coréens face à une rude concurrence !

-60 et -66kg en judo masculin : les n°1 mondiaux sud-coréens face à une rude concurrence !
© Getty Images

Les judokas sud-coréens Kim Won-Jin en -60 kg et An Baul en -66kg dominent les classements mondiaux de leurs catégories. A quatre mois des Jeux de Rio, ils font pour nous le tour des principaux prétendants aux honneurs à Rio. Dont ils font évidemment partie !

Tous deux sont les n°1 mondiaux actuels de leurs catégories respectives. Tous deux étaient encore trop jeunes pour disputer les Jeux de Londres en 2012. Kim Won-Jin, né le 1er mai 1992 qui évolue chez les super-légers (-60 kg) et An Baul, né le 3 mars 1994, champion du monde 2015 des mi-légers (-66 kg) sont des prétendants sérieux à la médaille d’or sur le tatami du Pavillon Carioca 2 du Parc Olympique de Rio. Prêts à embellir le palmarès de la Corée du Sud, déjà une des meilleures nations du judo olympique avec un total de 40 médailles (11 en or, 14 en argent, 15 en bronze).

« Je pense que la Corée du Sud va gagner beaucoup de médailles à Rio. Nous allons être en compétition avec le Japon pour être l’équipe comptant le plus de succès en judo. Quelques nations européennes, comme la Russie, connaîtront elles aussi la réussite » dit d’ailleurs An Baul.

Dans sa catégorie, il devra notamment composer avec le Russe Mikhail Pulyaev, qu’il a dominé en finale des Mondiaux 2015 d’Astana (Kazakhstan) et qui avait également remporté l’argent l’année précédente à Tchelyabinsk (Russie). Là, il avait subi la loi du Japonais triple champion du monde Masashi Ebinuma. Ce dernier a prouvé qu’il serait lui aussi un sérieux prétendant aux honneurs à Rio en remportant le prestigieux Grand Chelem de Paris en février dernier. Quant au Mongol Tumurkhuleg Davaadorj et à l’Ukrainien Georgii Zantaraia, ils sont les actuels 2e et 3e du classement mondial de la catégorie et ont brillé cette année sur le circuit international.

« Je suis manifestement un des athlètes les mieux classés au monde dans ma catégorie de poids », note An. « Je pense donc que les gens attendent beaucoup de moi. Je ne dirais pas que je ne ressens pas la pression, mais je suis juste fier d’être un des membres de l’équipe nationale ».

Won Jin Kim et le renouvellement des générations

Won Jin Kim, lui, médaillé de bronze aux Mondiaux d’Astana, nomme ses adversaires pour le titre olympique : « L’athlète kazakh Yeldos Smetov qui a gagné dans ma catégorie en 2015 Mondiaux d’Astana, le Russe Beslan Mudranov et le Géorgien Amiran Papinashvili seront mes principaux rivaux à Rio ». Sans oublier le Japonais Naohisa Takato, champion du monde 2013, classé deuxième mondial des -60 kg derrière Won.

« Tout d’abord, le renouvellement des générations est aujourd’hui pleinement complété dans l’équipe de judo sud-coréenne », observe Won.  « Les athlètes qui ont disputé les Jeux de 2012 ont pris leur retraite et ont intégré le staff d’entraîneurs de l’équipe nationale. La moyenne d’âge y est plus basse que jamais, et de nouveaux visages ont rejoint notre formation ».

Et de poursuivre : « Au cours des deux dernières années, la nouvelle génération de judokas a beaucoup progressé et domine maintenant les classements mondiaux. Nous avons gagné en expérience, je crois donc que nous allons rencontrer le succès. Je ne me préoccupe pas tant que ça du classement. En tant que membre de l’équipe nationale, je travaille dur et je me prépare au mieux. C’est la raison pour laquelle on me considère comme un des principaux prétendants au titre olympique ».

On le voit, les compétitions olympiques dans ces deux catégories seront très ouvertes, et le parcours des judokas sud-coréens vers les plus hauts honneurs sera des plus ardus. Le spectacle n’en sera que plus passionnant !