VIII Congrès Olympique Prague 1925
Pour son dernier Congrès olympique avant de se retirer de la présidence du CIO, Pierre de Coubertin était déterminé à aborder de nouveau les grands thèmes olympiques des Congrès précédents, notamment le rôle du sport dans la société ainsi que d'autres quêtes intellectuelles similaires.
Toutefois, la nature technique des Congrès olympiques de l'époque étant absolument nécessaire, deux Congrès ont été organisés simultanément, l'un pédagogique et l'autre technique.
L'héritage de Coubertin
Pierre de Coubertin n'a participé qu'aux discussions du Congrès pédagogique, lequel a débattu de résolutions allant de la renaissance du gymnase antique à l'idée que la presse sportive doit être encouragée afin de prêter davantage attention aux questions pédagogiques et inclure la science et les arts dans les rapports. Le Congrès pédagogique n'a pas été consensuel, mais le CIO a réaffirmé son engagement envers l'héritage de Pierre de Coubertin en intégrant la question de l'éducation pédagogique à l'ordre du jour de chacune de ses Sessions.
Excellent travail
On doit l'excellent travail accompli lors du Congrès technique à J. Sigfried Edström, président de l'IAAF, qui présidait là son deuxième Congrès olympique. La discussion d'une nouvelle définition de l'amateurisme monopolisa la plupart du temps de discussion mais n'a finalement pas été tranchée. Néanmoins, et c'est le point le plus marquant, la majorité des délégués décida de recommander une limitation de la durée des Jeux Olympiques à deux semaines, une tradition qui avait commencé après les Jeux de 1928 à Amsterdam. Avant ces Jeux, la durée pouvait en effet s'étendre sur plusieurs semaines, voire des mois.