III Congrès Olympique Bruxelles 1905
Le Congrès de Bruxelles devait se tenir deux ans plus tôt afin d'arrêter le programme sportif des Jeux Olympiques de 1904.
Or, lorsque le responsable du comité d'organisation démissionna, la rencontre fut reportée à 1905. Ce n'était pas la première fois qu'un Congrès olympique était programmé avec un ordre du jour initial modifié. Pierre de Coubertin eut ainsi la liberté d'élaborer un programme qui répondait à ses aspirations. Il en profita donc pour revenir aux thèmes pédagogiques discutés lors du Congrès de 1897.
Marcel Prévost
Si le sujet abordé pouvait sembler familier, le Congrès de 1905 créa l'événement en réunissant des délégués d'horizons bien plus variés que les deux précédentes rencontres. Le Congrès de Bruxelles rassembla 205 représentants de 21 pays, envoyés par 14 gouvernements, neuf universités et 54 fédérations de sport. Les États-Unis d'Amérique et l'Amérique du Sud étaient tous deux bien représentés. Parmi les participants figuraient des enseignants, des professeurs, des militaires, des médecins, des journalistes, des officiels sportifs, des scientifiques et des écrivains. Le discours d'ouverture fut prononcé par Marcel Prévost, célèbre romancier français, qui parla de l'Esprit à l'école des sports.
Recommandations
Le thème officiel du Congrès était "Sport et éducation physique". Bon nombre de recommandations qui en ressortirent portèrent sur des questions allant de l'éducation physique dans les établissements d'enseignement aux compétitions entre pays. Mais ce ne furent pas tant les recommandations du Congrès de 1905 qui importèrent que le fait qu'à Bruxelles, différents milieux qui jusque-là n'avaient eu aucun contact avec le sport se réunirent pour la première fois et collaborèrent avec succès.