Tessa Worley : « Une énergie hyper positive »

Pour sa troisième participation aux Jeux, Tessa Worley vise une première médaille olympique en slalom géant à Beijing 2022. Élue pour être porte-drapeau de la cérémonie d'ouverture, la Française confie avoir déjà fait « le plein d'émotions ».

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(Alexis Boichard/Agence Zoom/Getty Images)

Fidèle à ses habitudes, Tessa Worley arbore un large sourire à Beijing 2022.

Porte-drapeau de la délégation française aux côtés de Kevin Rolland lors de la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques, la tricolore a profité de de cette célébration pour faire « le plein d’émotions. « J'ai une énergie hyper positive et très motivante après cette cérémonie, j'ai fait le plein d'émotions venant de toute l'équipe. Mentalement je me sens bien, je suis très heureuse d'être ici », s’est-elle réjouie en conférence de presse.

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Après avoir appris qu’elle porterait le drapeau bleu-blanc-rouge, la skieuse du Grand-Bornand avait d’ailleurs déclaré espérer « transmettre un maximum d’énergie positive ». Ce positif, la double championne du monde de géant (2013, 2017) va désormais tenter de l'amener jusqu'aux pistes.

Le rêve d'une première médaille olympique

Car pour sa troisième participation aux Jeux, Tessa Worley rêve une première médaille. « C'est une envie que j'aimerais assouvir », a-t-elle confié en décembre lors d'une interview exclusive pour Olympics.com. « Le globe de cristal, les Championnats du monde et les Jeux Olympiques d'hiver sont les trois plus belles choses qu'on peut trouver dans le palmarès d'un skieur. J'aimerais compléter le mien. »

Au milieu d'un palmarès XXL, composé de 35 podiums en Coupe du monde, la breloque olympique est en effet la seule qui se refuse à elle. Pour ses premiers Jeux, à Vancouver 2010, elle s'était classée 16e du slalom géant. Quatre ans plus tard, elle n'avait pas pu faire partie de l'aventure de Sotchi 2014, la faute à une rupture du ligament croisé du genou droit, après une mauvaise chute lors de la première manche du slalom de Courchevel 2013.

À PyeongChang 2018, alors qu'elle vivait une de ses plus belles saisons, la Française faisait partie des grandes favorites pour une médaille. Mais elle s'était classée 7e du géant, 28e du Super-G, avant de terminer à la 4e place dans l'épreuve parallèle mixte.

Une forme ascendante

Cette saison, la native d'Annemasse est montée en puissance au cours des derniers mois. Elle a remporté le slalom géant de Lienz, avant d'atteindre la 2e place à Kranjska Gora puis la 3e à Kronplatz, soit trois podiums consécutifs. Actuellement 2e du classement de la spécialité, elle peut toujours prétendre au petit globe du slalom géant.

Tessa WORLEY

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Mais avant cela, objectif médaille à Beijing 2022 ! « Il faut que j'en profite. À 32 ans, ma carrière est faite. Ces Jeux c'est un énorme bonus, j'ai envie de profiter de ces instants. En ce moment je m'éclate sur les pistes, ça se voit dans mon ski et mes chronos. La bonne manière de fonctionner pour moi c'est d'être à l'attaque sans craindre de faire d'erreur. »

Et l'expérience ? Un plus, selon elle, mais ce n'est pas cela qui fera la différence. « J'espère que l'expérience va jouer, mais il ne faut pas trop y réfléchir, il faut se lâcher, ça va être à celle qui jouera sa chance à fond. Les Jeux, c'est un instant T, il faut vraiment aller saisir sa chance.

Rendez-vous est pris dès lundi à 10h15 (heure de Beijing) pour la première manche du slalom géant. »

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