Papadakis/Cizeron : « On va devoir travailler pour la finale »
Globalement satisfaits de leur prestation au programme libre qui leur a permis de remporter le Grand Prix de France à Grenoble et ainsi de se qualifier pour la finale du Grand Prix au Japon en décembre, Gabrielle Papadakis et Guillaume Cizeron estiment qu’ils ont encore des éléments à améliorer.
« Une bonne prestation, mais pas parfaite ».
Les danseurs sur glace français Gabriella Papadakis et Guillaume Cizeron s’accordaient à dire qu’ils n’avaient pas offert une danse idéale, ce samedi 20 novembre.
Cela ne les a pas empêchés de remporter leur deuxième Grand Prix de la saison – les Internationaux de France à Grenoble (19-20 novembre) après le Grand Prix d’Italie (5-7 novembre) – ni de se qualifier pour la finale du Grand Prix à Osaka, au Japon, du 9 au 12 décembre.
Après avoir remporté la médaille d’argent aux Jeux Olympiques de PyeongChang 2018, nul doute que les danseurs sur glace français visent désormais l’or à Beijing 2022, du 4 au 20 février (le programme libre de leur épreuve a lieu le 14 février).
Les quadruples champions du monde se sont exprimés devant les médias du monde entier lors d’une conférence de presse d’après compétition, samedi 20 novembre. Découvrez leur entretien ci-dessous.
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Comment jugez-vous votre prestation aujourd’hui ?
Gabriella Papadakis : On a fait une bonne prestation, même si elle n’était pas parfaite. Il y a deux, trois choses sur lesquelles on va devoir travailler pour la finale, mais on est globalement satisfait. Ce n’est pas facile d’être encore là avec seulement une semaine de battement entre deux compétitions, mais on a fait du bon boulot.
Guillaume Cizeron : C’était un grand défi de disputer notre deuxième Grand Prix en peu de temps. Je pense qu’on peut être satisfait de certains petits détails, surtout en danse libre. Il reste quelques niveaux à peaufiner. On n’a pas livré la meilleure prestation, du moins de ma part. On peut encore s’améliorer. Il nous reste un peu plus de deux semaines avant Osaka, donc on va réfléchir et parler pour savoir comment régler ces petits problèmes.
Qu’est-ce que cela a fait de revenir en France pour ces Internationaux pour la première fois en deux ans ?
Gabriella : C’était bien ! Comme j’ai dit hier, c’est sympa de revenir en France. On apprécie la présence du public, on s’est senti soutenu. Après près de deux ans sans compétition pour nous et après quelques compétitions sans public, on sait apprécier encore plus la présence du public qu’avant. C’était vraiment, vraiment cool d’avoir un public venu aussi nombreux. On ne s’y attendait pas.
Vous donnez l’impression que votre programme est facile, mais vous étiez hors d’haleine à la fin. Où se situe le défi dans votre programme ?
Guillaume : C’est un programme plutôt complexe. Parmi tous les programmes qu’on a présentés, c’est sans doute le plus difficile. Tous les éléments techniques qu’on présente nous demandent énormément d’énergie, plus que d’habitude. Nous voulions nous lancer un défi cette année et sortir de notre zone de confort et c’est exactement ce qu’il se passe ! On le regrette parfois quand même (rires). Mais c’est la même chose pour tous, ce n’est pas facile. À chaque compétition, tu meurs chaque jour sur la glace et ça devient alors un peu plus facile. Tu ne te retiens pas et tu donnes tout ce que tu as jusqu’au bout.
Pourquoi avez-vous choisi cette musique de Gabriel Fauré ?
Gabriella : En fait, l’an dernier, on avait commencé à chorégraphier un tango un peu plus classique, puis nous avons choisi de faire une saison blanche. Les sentiments étaient partagés parce qu’on ne voulait pas abandonner un programme qu’on aimait vraiment beaucoup, mais en même temps, on ne le trouvait pas vraiment adapté à une saison olympique. C’était plus un programme d’exploration qu’autre chose.
On a donc décidé de changer la musique. Ce n’est pas un tango, mais il a toutes les qualités et l’essence du tango qu’on recherchait. On a changé quelques petites choses dans la chorégraphie, on l’a rendue plus contemporaine. On a travaillé avec un chorégraphe très intéressant et on a gardé quelques petites choses du tango de l’an dernier. Ça s’est fait comme ça. Et on est plutôt content du résultat.