Journée mondiale de l’enfance : les athlètes des sports d’hiver et leurs enfants

À l’occasion de la Journée mondiale de l’enfance, Olympics.com met en lumière les athlètes qui jonglent entre rêves olympiques et vie de famille.

5 minPar Jo Gunston
David Wise a célébré son deuxième titre olympique en famille 
(Cameron Spencer/Getty Images)

Pour célébrer la Journée mondiale de l’enfance, le samedi 20 novembre, Olympics.com met en lumière les athlètes qui jonglent entre ambitions olympiques et vie de famille.

Camilla et Rebecca Valcepina, par exemple, sont sans doute les plus jeunes médaillées des Jeux Olympiques d’hiver étant donné qu’elles étaient encore à l’état d’embryons à l’époque. Les jumelles ont remporté le bronze à Sotchi 2014 dans le ventre de leur maman Martina Valcepina – par ailleurs policière dans la vie quotidienne – et avec le reste de l’équipe de short track italienne sur le relai 3000 m.

À PyeongChang 2018, les jumelles avaient quatre ans et cette fois, leur maman était revenue avec la médaille d’argent sur la même épreuve. L’athlète de 29 ans saura-t-elle cette fois monter sur la plus haute marche à Beijing 2022 alors que ses jumelles ont désormais huit ans ?

Amelie Kober, elle aussi membre des forces de police allemandes, a disputé le slalom géant parallèle à Vancouver 2010 alors qu’elle était enceinte de son fils Lorenz. Quatre ans plus tôt à Turin 2006, alors qu’elle était la plus jeune compétitrice de la même épreuve, elle avait fait preuve de résilience en se relevant d’une chute en quart de finale avant de remporter l’argent. Si elle est repartie de Vancouver les mains vides, Kober a ramené le bronze de Sotchi 2014 pour son fils de quatre ans à l’époque.

Des familles olympiques

Dans la famille Watabe, qui vient tout juste de s’agrandir, tout le monde ne parle que de Beijing 2022. Watabe Akito et sa femme Yurie espèrent partir pour Pékin : Akito vise l’or dans l’épreuve individuelle du combiné nordique, lui qui a fini deuxième à Sotchi 2014 et PyeongChang 2018.

Yurie, de son côté, est une skieuse acrobatique en halfpipe. Si elle a terminé dernière de l’épreuve lors des Jeux en République de Corée, elle n’en demeure pas moins une olympienne. Yoshito, le petit frère d’Akito, participe aussi au combiné nordique. Le nouveau-né de la famille Watabe a donc de beaux exemples à suivre.

La skieuse alpine mexicaine Sarah Schleper, pour sa part, a deux enfants, mais en plus, elle les a nommés d’après d’autres célèbres skieurs. La quadruple olympienne a un fils nommé en l'honneur de Lasse Kjus, le skieur alpin norvégien et quintuple médaillé olympique (dont l’or à Lillehammer 1994 dans le combiné). Elle a nommé sa fille en s'inspirant de la spécialiste du slalom américaine et triple olympienne Resi Stiegler.

Rappelez-vous, lors de la dernière course de Schleper pour les États-Unis avant de représenter le Mexique – elle a la double nationalité grâce à son mari mexicain – elle a skié la fin de la course et a franchi la ligne d’arrivée avec son fils Lasse dans les bras. La skieuse de 42 ans espère se qualifier pour Beijing 2022, voire pour l’édition suivante – Milano Cortina 2026 – les premiers Jeux auxquels son fils Lasse serait autorisé à participer s’il le souhaitait.

Sur son compte Instagram, Anaïs Chevalier-Bouchet se décrit de la sorte : « Biathlon France » et « Maman d’Emie ». La médaillée de bronze de PyeongChang 2018, qui a également disputé Sotchi 2014, espère ramener de Beijing 2022 d’autres médailles pour sa fille et son mari, Martin Bouchet, lui-même ancien biathlète. La tante d’Emie, Chloé Chevalier, est également biathlète donc Emie aura l’embarras du choix en termes d’entraîneurs si elle décide de se mettre au biathlon un jour.

David Wise venait de remporter sa deuxième médaille d’or de suite en halfpipe, cette fois à PyeongChang 2018, quand son fils de trois ans, Malachi, a décidé de le rejoindre sur le podium. Du coup, Alexandra, la femme de David, et Nayeli, leur fille de six ans, sont elles aussi montées sur la boîte pour une jolie photo de famille. Wise espère réaliser le triplé à Beijing 2022.

(Cameron Spencer/Getty Images)

Le couple chinois de short track Liu Qiuhong et Han Tianyu ont un fils ensemble : Leo. Aujourd’hui en retraite sportive, Liu a remporté cinq médailles aux Championnats du monde au relais 3000 m. Son meilleur résultat olympique ? Une quatrième place à Sotchi 2014 sur le 500 m.

Han, lui, a remporté l’argent et le bronze à Sotchi 2014 sur le 1500 m et au relais 5000 m, ainsi que l’argent au relai à PyeongChang 2018. Han continue de s’entraîner avec l’équipe de short track chinoise et espère décrocher sa place pour Beijing 2022.

L’année dernière, Alexander Ovechkin, joueur de la Fédération de hockey sur glace russe, a mis son fils de trois ans Sergei sur des patins pour voir si son aîné avait les mêmes facilités que lui dans son sport. Ovechkin père est triple champion du monde et triple olympien, mais va devoir attendre un petit peu avant de voir son fils, désormais âgé de 4 ans, faire ses débuts olympiques. Son deuxième fils Ilya est né en mai 2020 et devrait rapidement échanger ses petits chaussons pour des patins si l’on en croit l’impatience de son père.

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