Grande première pour l’Hémisphère Sud aux Jeux d’hiver avec Annelise Coberger
À l’amorce d’Albertville 1992, un record olympique paraît difficile à battre : aucun athlète de l’Hémisphère Sud n’a en effet encore gagné la moindre médaille aux Jeux d’hiver. La Néo-Zélandaise Annelise Coberger arrive donc en France bien déterminée à mettre fin à cette disette.
Son grand-père a émigré d’Allemagne jusqu’en terre kiwie et a amené avec lui son amour du ski. Il a créé l’un des premiers commerces d’équipements de ski en Nouvelle-Zélande et chez les Coberger, tout le monde pratique assidûment le ski.
Annelise est la plus talentueuse du clan. Elle a terminé troisième des Championnats du monde juniors de 1990 et, passée sur le circuit seniors, elle a transformé ses promesses en prestations convaincantes. Un mois à peine avant les Jeux d’hiver de 1992, elle a même gagné un slalom de Coupe du monde. Autant dire qu’elle arrive à Albertville en pleine confiance.
Annelise Coberger passe toutefois à côté de sa première manche en ne terminant que huitième, un classement suggérant que la pression du moment s’est avérée trop forte pour la jeune fille de 20 ans. Mais lors de la seconde manche, elle réalise une sacrée performance en laissant toutes ses rivales à plus de 30 centièmes, pour se hisser à la deuxième place du classement derrière l’Autrichienne Petra Kornberger.
Elle n’est cependant pas la seule à entrer dans l’histoire à l’issue de cette course. Troisième, l’Espagnole Bianca Fernández Ochoa devient pour sa part la première femme médaillée olympique de son pays, Jeux d’été et d’hiver confondus.