De Simone Biles à Rayssa Leal : Cinq athlètes féminines internationales à suivre à Paris 2024
Serena Williams. Martina Navratilova. Marta. Nadia Comaneci. Yuna Kim. Mary Kom. L'histoire du sport est marquée par des femmes étonnantes qui ont brillé et laissé leur empreinte dans leur sport respectif.
Cette année, les meilleurs athlètes seront réunis aux Jeux Olympiques de Paris 2024, qui seront les premiers Jeux à atteindre la parité des genres. Une nouvelle occasion pour ces femmes incroyables de montrer leurs capacités au cours de cette ruée vers l'or.
Pour célébrer la Journée internationale des droits des femmes 2024, Olympics.com a sélectionné cinq athlètes féminines à suivre absolument dans la capitale française cet été. Cette liste est présentée par ordre alphabétique des noms de famille.
LIRE AUSSI :
Simone Biles (USA, gymnastique artistique)
Simone Biles est quadruple championne olympique depuis Rio 2016. Malgré ce palmarès, Tokyo 2020 ne s'est déroulé comme prévu, la faute à des « twisties », qui lui ont fait perdre ses repères pendant qu'elle exécutait ses mouvements dans les airs.
Elle a fait une pause de deux ans pour travailler sur sa santé mentale, avant de revenir en 2023 et de remporter le titre national américain du concours général. Elle s'est également qualifiée pour les Championnats du monde 2023, où elle a remporté quatre médailles d'or, signe qu'elle était bel et bien de retour.
L'expression « la plus grande de tous les temps » est parfois galvaudée, mais c'est un titre qui s'applique à Biles. Ses 23 médailles d'or aux Championnats du monde et ses 30 médailles en comptant celles gagnées aux JO sont plus nombreuses que celles de n'importe quel autre gymnaste dans l'histoire (tous genres confondus). Négliger la possibilité de voir Biles ajouter une nouvelle médaille d'or olympique à son palmarès à Paris 2024 serait une grave erreur.
LIRE AUSSI :
Janja Garnbret (Slovénie, escalade sportive)
Janja Garnbret, qui vent de fêter ses 25 ans, est la championne olympique en titre de l'épreuve combinée d'escalade sportive. À Tokyo 2020, elle est devenue la première femme médaillée d'or aux JO dans ce sport et a poursuivi sa domination depuis.
La Slovène bénéficiera d'un coup de pouce à Paris : contrairement à Tokyo, l'épreuve combinée ne comprendra plus d'escalade de vitesse, qui n'est pas son point fort. Comme l'escalade de vitesse sera désormais une épreuve à part entière, Garnbret n'aura plus qu'à briller en difficulté et en bloc, deux épreuves dans lesquelles elle domine le circuit.
Aucune autre athlète n'a remporté autant de titres dans des compétitions IFSC que Garnbret, qui compte 18 médailles d'or en Coupe du monde et aux Championnats du monde. Il semble presque certain qu'elle deviendra également la première femme à remporter deux médailles d'or olympiques à Paris, à moins d'une surprise majeure. À ne pas manquer.
LIRE AUSSI :
Rayssa Leal (Brésil, skateboard)
En remportant la médaille d'argent à Tokyo 2020, Rayssa Leal est devenue l'une des plus jeunes médaillées olympiques de l'histoire à l'âge de 13 ans. En fait, tout le podium du skateboard street femmes aux Jeux était composé d'adolescentes, et cette tendance pourrait se poursuivre à Paris.
Leal sera à nouveau l'une des premières à occuper le devant de la scène. En 2023, Leal a remporté l'or aux Championnats du monde de skateboard street à Sharjah avant de remporter l'or aux X Games à Chiba, au Japon.
La Brésilienne a également été couronnée championne des Jeux panaméricains. Avec son style, qui a attiré l'attention de Tony Hawk alors qu'elle n'avait que sept ans, elle est l'une des skateuses street les plus passionnantes du circuit. C'est exactement la raison pour laquelle vous devez la voir à Paris.
LIRE AUSSI :
Sha'Carri Richardson (USA, athlétisme)
Sha'Carri Richardson est enfin prête à faire ses débuts olympiques à Paris, après une jeune carrière tumulteuse sur les pistes. Elle était considérée comme l'une des jeunes stars américaines à suivre avant Tokyo 2020, mais lors des sélections olympiques de 2021, elle a été contrôlée positive au cannabis, une substance interdite par les règles de l'Agence mondiale antidopage, et a été suspendue pendant un mois. Ce qui lui a coûté sa place dans l'équipe américaine pour Tokyo.
Après une année 2022 décevante, au cours de laquelle la native de Dallas n'a pas pu participer aux Championnats du monde à domicile, Richardson, qui fêtera ses 24 ans ce mois-ci, a rebondi de la meilleure façon possible, en s'annonçant sur la scène mondiale lors des Championnats du monde 2023 en Hongrie.
Elle y a remporté le 100 m femmes en 10,65 s, nouveau record des Championnats, et a fait partie de l'équipe américaine victorieuse du 4x100 m, tout en remportant la médaille de bronze sur 200 m. Avec un tel engouement pour les sprints féminins et la menace qui pèse sur les records du monde de longue date de Florence Griffith-Joyner, de nombreux regards seront tournés vers Richardson à Paris.
Sha'Carri Richardson celebrates winning the women's 100m Final with her mother Shay during day three of the World Athletics Championships Budapest 2023 at National Athletics Centre on August 21, 2023 in Budapest, Hungary.
Sun Yingsha (République populaire de Chine, tennis de table)
Bien qu'elle n'ait que 23 ans, Sun est numéro une mondiale en simple dames de tennis de table depuis juillet 2022 (avec une autre période au sommet en février et mars de la même année). La pongiste chinoise n'a pas quitté le trio de tête mondial depuis octobre 2019, qu'elle continue de dominer, même face à ses coéquipières chinoises.
Sa supériorité est si impressionnante qu'elle possède une avance de plus de 4 200 points au classement mondial sur sa coéquipière Chen Meng, qui occupe la deuxième place, soit près du double.
Déjà sept fois championne du monde, Sun cherche à devenir la première athlète de tennis de table à réaliser le triplé simple, équipe et double mixte lors d'une même édition des Jeux Olympiques. Le genre d'histoire qui justifie sa place dans notre liste des femmes à suivre à Paris.
LIRE AUSSI - Comment se qualifier pour Paris 2024 en tennis de table