Diviser par deux l'empreinte carbone des Jeux
Depuis la candidature, Paris 2024 a la conviction que les grands événements sportifs doivent prendre leurs responsabilités face au dérèglement climatique. L’objectif est ambitieux : diviser par deux l’empreinte carbone des Jeux par rapport à la moyenne des éditions de Londres 2012 et Rio 2016.
UN NOUVEAU MODÈLE : D’UN BILAN POST-JEUX À UN OBJECTIF PRÉ-JEUX
Pour réduire l’impact de l’événement sur le climat,l’approche de Paris 2024 s’inscrit en rupture avec celle des grands événements sportifs**:** passer d’un bilan carbone post-événement avec des actions de compensation à la définition d’un objectif et d’une stratégie de réduction de l’impact carbone avant les Jeux.
Paris 2024 s'est fixé l'objectif de diviser par deux les émissions carbone de l'événement par rapport à la moyenne des éditions de Londres 2012 et Rio 2016, soit 3,5 millions de tonnes équivalent CO2.
Pour le calcul de ses émissions, Paris 2024 a choisi de prendre en compte toutes les émissions de l'évènement directes et indirectes, incluant notamment le déplacement des spectateurs.
Paris 2024 a considéré ce point de départ pour piloter ses choix dès la candidature et tout au long du cycle de préparation de l’organisation de l’événement.
DES ACTIONS DE REDUCTION INTEGREES A TOUTES LES OPÉRATIONS
Pour la première fois dans l’histoire des Jeux, Paris 2024 a anticipé les émissions carbone de l’événement et développé une méthode permettant de les suivre tout au long de l’évènement grâce à un outil créé cumulant aujourd’hui près de 10 000 données.
Paris 2024 et l’ensemble de l’écosystème des Jeux se sont mobilisés pour intégrer des **actions d’évitement, de réduction ou de maitrise des émissions carbone****dans tous les pans de l’organisation des Jeux, notamment :
- la construction: un seul site de compétition construit pour les besoins des Jeux, le Centre Aquatique, et laissé en héritage aux habitants de Seine-Saint-Denis
- l’aménagement: privilégier la location à l’achat et anticiper la seconde vie des équipements
- l’énergie: raccorder les sites des Jeux au réseau public d’électricité et privilégier les énergies renouvelables pour les alimenter
- la restauration: proposer une alimentation plus responsable avec deux fois plus de végétal dans les repas.
- l’ensemble des achats : des critères de durabilité et de réduction d’impact carbone pour 100% des achats des Jeux, dans le cadre de sa Stratégie Responsable des Achats.
Pour embarquer les autres évènements sportifs dans cette dynamique, Paris 2024 a notamment lancé le «Coach climat évènement», une application conçue pour aider les organisateurs à comprendre et réduire l’impact carbone de leurs événements.
DES PROJETS D’EVITEMENT ET DE CAPTATION CARBONE
En parallèle de son ambition de réduction des émissions carbone, Paris 2024 a développé un programme de financement de projets d’évitement et de captation d’émissions carbone pourun volume à la hauteur des émissions qui n’auront pas pu être évitées pendant les Jeux.
En France, Paris 2024 a choisi de financer 4 projets forestiers à travers le Label bas-carbone : un projet de nouvelle forêt (1 340 ha au total) sur la Plaine de Pierrelaye-Bessancourt en Ile-de-France, et trois projets de repeuplement de forêts dégradées, à Montmorency (15 km du Stade de France), dans les Vosges et dans l’Aisne.
A l’international, Paris 2024 a réalisé une sélection rigoureuse de projets conformes aux règles et critères de l’ADEME sur la contribution volontaire avec ses partenaires Abatable et Schneider Electric via sa filière EcoAct. Le programme international de Paris 2024 contribue au déploiement de 9 projets climatiques, tous situés proches de l’équateur qui est l’une des zones les plus durement touchées par le changement climatique. Ces projets répondent aux meilleurs standards internationaux de certification et proposent des transformations de grande ampleur. En savoir plus sur ces projets.
*Attentif aux recommandations sur les projets dits de « compensation carbone » et en accord avec l’ADEME, Paris 2024 a choisi de ne plus utiliser le terme de « neutralité carbone ». Néanmoins, Paris 2024 garde une conviction : les financements des projets vertueux pour le climat ne doivent pas s’arrêter.