La Charte Olympique
La Charte olympique est le règlement ultime qui régit l’olympisme. Elle codifie le fonctionnement du Comité International Olympique (CIO) et du mouvement olympique dans son ensemble, ainsi que les règlements adoptés par le CIO, et détermine les relations avec les fédérations internationales et les comités nationaux olympiques. Ses modifications sont systématiquement soumises à l’approbation de la Session du CIO.
En 1899, le Baron Pierre de Coubertin rédige à la main quelques règles ayant pour but d’organiser le fonctionnement du mouvement olympique moderne qu’il vient de fonder. Ces règles formeront en 1908 le premier annuaire du CIO, ancêtre de la Charte olympique.
Une évolution constante
Depuis 1908 ces règles sont rééditées, actualisées et étoffées quasiment chaque année, passant d’une demi-douzaine de pages en 1908 à plus de 100 en 2019. Le document a connu plusieurs appellations avant d’être définitivement publié sous le titre de « Charte olympique » à partir de 1978.
La norme ultime de l’olympisme
La Charte olympique figure au sommet de la hiérarchie des normes de l’olympisme. Le document, aujourd’hui étoffé de plus de 100 pages, passe en revue tous les champs d’action de l’olympisme, sur 6 chapitres et 61 articles. La Charte aborde toutes les dimensions de l’olympisme, et définit les missions de ses différents acteurs. Les deux chapitres inauguraux décrivent les missions et le statut du CIO lui-même.
Le chapitre 3 traite, lui, des fédérations internationales, qui sont décrites comme des « organisations internationales non gouvernementales qui administrent un ou plusieurs sports à l’échelle mondiale et qui comprennent des organisations administrant ces sports au niveau national ».
Le 4e chapitre aborde les comités nationaux olympiques, dont les missions sont de « développer, protéger et promouvoir le mouvement olympique dans leurs pays respectifs ».
Le chapitre 5 est dédié aux règles concernant directement les Jeux Olympiques, alors que le chapitre 6 détaille les mesures et sanctions prévues en cas de violation de la Charte olympique.