Premiers souvenirs olympiques : les athlètes partagent leur coup de foudre avec les Jeux
À seulement un an des prochains Jeux Olympiques, Tokyo 2020 a demandé aux athlètes du monde entier de partager leurs premiers souvenirs des Jeux Olympiques. Dans le premier des trois articles à paraître, Tokyo 2020 s'adresse à Élodie Clouvel, Amy Hunt, Oswaldo Guimaraes, et Bruno Hortelano.
Amy Hunt, Grande-Bretagne, athlétisme
Détentrice du record du monde du 200 m U-18, médaillée d'or aux Championnats d'Europe U-20 et grand espoir Jeux Olympiques de Tokyo 2020.
« Mon premier souvenir olympique est probablement celui de la cérémonie d'ouverture des Jeux de Pékin 2008. Je pense que j'avais probablement six ou sept ans. C'est le premier souvenir que j'ai des Jeux Olympiques, voir tous ces tambours et ces batteurs, c'est un peu mon premier souvenir fort des Jeux. »
« J'ai dû voir Usain Bolt, mais je ne m'en souviens plus très bien. »
« Donc ma première véritable expérience a été Londres 2012, quand j'étais en primaire, probablement à l'âge de dix ans. C'était fou, regarder Jessica Ennis-Hill... Elle a été évidemment une grande source d'inspiration pour moi quand j'étais jeune. »
« Je l'admirais énormément. Je suis sûre que j'avais un poster d'elle à un moment donné accroché au mur. Elle était une véritable source d'inspiration pour moi et une telle idole. »
« Regarder le Super Saturday était si inspirant et si incroyable pour se prouver que, oui, c'est quelque chose que je peux faire. Je pourrais atteindre ce niveau aussi. »
Oswaldo Guimaraes, Brésil, handball
Médaillé d'or au Championnat panaméricain 2015 et olympien à Rio 2016.
« Mon premier souvenir des Jeux Olympiques remonte à Atlanta 96. En tant que fan de sport, cela m'a semblé être un cadeau d'allumer la télévision et de pouvoir regarder la compétition n'importe quand en direct. »
« L'année suivante, j'ai le souvenir de la candidature de Rio 2004. Bien que je voyais 2004 comme un lointain avenir à sept ans, j'étais très enthousiaste à l'idée de cette possibilité. Malheureusement, Rio n'a pas réussi à accueillir les Jeux cette année-là. Mais par chance, ils ont réessayé pour 2016 et cette fois, ce fut un succès. »
« Les coïncidences : le garçon qui regrettait qu'il n'y ait pas eu de Jeux dans son pays en 2004, a pu participer aux Jeux de 2016 sur son propre sol. C'était une expérience et une sensation uniques dans ma vie. »
Élodie Clouvel, France, pentathlon moderne
Médaillée d'argent aux Jeux Olympiques de 2016 et aux Championnats du monde de 2016, et championne du monde de relais mixte en 2013.
« Mon meilleur souvenir des Jeux olympiques, c'est Laure Manaudou en 2004, quand elle fait championne olympique du 400 mètres nage libre. »
« J'étais devant ma télé. J'étais jeune à l’époque, j'avais 15 ans et déjà toute petite, je voulais être championne olympique. Mais là, le fait d’avoir 15 ans avec Laure Manaudou qui gagne en face de moi… »
« J'étais nageuse à l'époque et je me préparais à aller en sport études pour la natation. Quand je l'ai vu gagner, j’ai eu un déclic dans ma tête et j'ai eu les larmes aux yeux. Je me suis dit que moi aussi, un jour, j'aimerais être championne olympique. C'est devenu concret, réel et je me suis dit que c'est possible. Laure Manaudou m’a fait rêvé quand elle a gagné à Athènes. »
« Je me souviens bien de la course, je connais son temps par cœur. 4:05:34. Je me revois à l'endroit où j'étais assise dans mon canapé, chez mes parents en train de regarder la finale olympique de Laure. »
« Ça a été mon souvenir le plus marquant des Jeux olympiques. Celui qui m'a donné envie et qui m'a fait dire que c'est possible d'être championne olympique. »
Bruno Hortelano, Espagne, athlétisme
Demi-finaliste des Jeux Olympiques 2016 sur 200 m, champion d'Europe 2016 sur 200 m et médaillé de bronze du 4 x 400 m en 2018.
« Je suis un rêveur, je suis un artiste et je continue à être un enfant. Le même enfant qui à huit ans a rêvé des Jeux Olympiques après avoir vu les Jeux de Sydney à la télévision. »
« L'enfant de huit ans qui regardait les Jeux à Sydney n'imaginait pas qu'il pourrait participer à une compétition, pas une seule. Je voulais seulement être l'enfant le plus rapide de ma classe, à Toronto. C'étaient mes Jeux Olympiques. »