Le rêve olympique de Vassiliki Vougiouka continue

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Le rêve olympique de Vassiliki Vougiouka continue
(Getty Images)

La déception d’avoir manqué une médaille à Londres en 2012 n’a pas amoindri le rêve olympique de l’escrimeuse grecque Vassiliki Vougiouka. La bourse de la Solidarité Olympique l’a aidée dans sa préparation pour les Jeux de Rio 2016.

J’ai commencé l’escrime à 10 ans. Un entraîneur est venu dans notre école faire une démonstration de ce sport et j’ai immédiatement été emballée!

Mon programme comprend de la préparation physique avec course à pied, étirements, musculation et exercices de force, mais aussi des assauts et des leçons avec mon entraîneur, parfois avec des analyses vidéo. 

Avoir gagné l’épreuve de Coupe du monde en 2012 à Londres, avant les Jeux Olympiques. 

J’ai regardé l’athlétisme et l’escrime lors des Jeux Olympiques d’Athènes 2004 et je me souviens des athlètes grecs en compétition et du fantastique soutien des spectateurs. L’atmosphère était sensationnelle notamment quand un athlète grec gagnait une médaille. Ensuite, j’ai voulu avoir une expérience similaire en tant qu’athlète.  

Cela demeurera à jamais gravé dans ma mémoire. Me retrouver avec les athlètes les plus remarquables du monde a été fantastique. Nous avons vécu dans un village olympique merveilleux où nous étions tous égaux et où nous partagions les valeurs olympiques de paix, de respect et d’amitié. J’étais convaincue que je pouvais remporter une médaille. Néanmoins, j’ai terminé cinquième après un accident durant un assaut préliminaire, le jour de la compétition, lors duquel je me suis cassé deux dents et ma respiration en a été affectée. Je me suis fatiguée plus rapidement et j’ai perdu mon match de quart de finale contre Jiyeon Kim (KOR) qui a remporté la médaille d’or. J’ai eu des émotions partagées à ce moment-là, mais quand j’y repense, je n’ai que de bons souvenirs de ces Jeux. J’ai appris à tenir bon.

L’équipement et l’entraînement à l’étranger sont très onéreux et le soutien de la Solidarité Olympique a été crucial. Grâce à ma bourse, j’ai pu m’entraîner avec les meilleurs escrimeurs du monde lors de stages internationnaux. 

Ma priorité est d’apprécier la compétition et de terminer dans les huit premières.

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