Heureusement, grâce au hockey sur glace, Thibault Metraux (SUI) a l'habitude des vilaines bosses et des gros bleus. Le patineur âgé de 18 ans, membre du club de short-track de Lausanne, s'apprête à concourir aux épreuves du 500 m et du 1 000 m hommes aux Jeux Olympiques de la Jeunesse de Lausanne 2020. Le début des épreuves est annoncé pour le 18 janvier.
"En short-track, tout est question de vitesse et de lutte contre les autres patineurs. Tous ces coups peuvent faire penser au hockey sur glace,
sauf qu'au hockey, on s'empoigne vraiment. Est-ce que je m'en [hockey sur glace] inspire ? Pas trop, parce que je ne veux pas avoir de pénalités." a-t-il déclaré.
La compétition accueillera également les épreuves de 500 m et 1 000 m femmes, des sélections jusqu'aux finales. Metraux estime "qu'un bon état d'esprit" est crucial pour réussir.
"L'entraînement est assez difficile, il faut faire preuve de détermination. C'est impossible d'être bon dès le début. Il faut y consacrer du temps et avancer graduellement jusqu'au top."
Metraux a commencé le patinage de vitesse au début de l'adolescence, grâce à ses parents. En effet, ces derniers avaient reçu une invitation pour lui faire passer des épreuves de sélection dans un club de short-track.
"C'était une introduction. Le club voulait mettre sur pied une équipe pour les Jeux Olympiques de la Jeunesse. J'ai essayé et j'ai beaucoup aimé, donc j'ai continué. Cela fait déjà 4 ans."
Metraux mise sur la victoire de la Corée du Sud, de la Chine et du Japon aux futures épreuves qui vont se dérouler sur trois jours. Celles-ci comprennent notamment une épreuve de relais mixte. "En Corée, les enfants s'entraînent dès l'âge de deux ans," s'est-il expliqué.
Mais Metraux a également du talent à revendre. En effet, fan avoué de vitesse, il file à la fois sur la glace et sur les routes, avec son vélo. Sa volonté de se rendre d'un point A à un point B le plus vite possible lui a valu une certaine réputation.
"En été, je fais un peu de vélo sur route pour améliorer mon cardio, a-t-il dévoilé. J'adore la vitesse, mais on a tendance à me dire que je suis trop fou sur mon vélo.
J'aime ressentir la vitesse. Si [je réussis] à me classer dans les 16 premiers du classement général, je serai très heureux."