Rio 2016 - Jour 16: Le feu d'artifice final !
Le site olympic.org vous propose de revivre la dernière journée des Jeux de Rio 2016, le dimanche 21 août 2016. Les basketteurs américains concluent en remportant la 306e et dernière médaille d'or après leur belle victoire en finale face à la Serbie. Le Danemark crée la surprise en détrônant la France en handball masculin, les volleyeurs brésiliens mettent le feu au Maracanãzinho, Estelle Mossely et Tony Yoka forment un couple de boxeurs en or, la Russie garde sa suprématie en gymnastique rythmique, Nino Schurter triomphe enfin en VTT et Eliud Kipchoge dans le marathon !
Le basketball américain étend son empire
Le basket reste un empire américain après la victoire par 30 points d’écart de la "Team USA", emmenée par un formidable Kevin Durant, sur la Serbie (96-66) en finale. Comme en 2008 et 2012, les Espagnols montent sur le podium, mais cette fois avec la médaille de bronze. Avec cette troisième médaille d'or consécutive, la quinzième en dix-neuf éditions du tournoi olympique, l'époque des Jeux d'Athènes, où la domination des États-Unis avait été lézardée, paraît lointaine. La finale est toutefois un peu trompeuse car la sélection de NBA n'a pas survolé la compétition. Contre la plupart des autres grandes écoles de basket, l'Espagne en demies (+6), la France (+3), l'Australie (+10) et déjà la Serbie (+3) en poules, elle n'a pas creusé d'écarts énormes. Mais elle n'a jamais paru en danger. En finale, les Serbes ne tiennent pas plus de dix minutes. Une fantastique accélération de Kevin Durant (18 points dans le seul deuxième quart-temps), un durcissement en défense, et l'omniprésence de DeMarcus Cousins au rebond (15 prises et 13 points) mettent fin au suspense avant la pause, atteinte sur le score de 52 à 29…
En seconde période, les Américains peuvent dérouler sur le parquet de la Carioca Arena, puis faire entrer presque tout leur banc dans le dernier quart-temps avant d'improviser une petite danse de la victoire à côté de leur entraîneur, Mike Krzyzewski, dit "coach K", qui avait pris ses fonctions après l'échec de 2004, à Athènes, le seul des États-Unis aux Jeux Olympiques (médaille de bronze) depuis qu'ils y alignent les joueurs de NBA, et qui quitte son poste après ces Jeux. De son côté, l'ailier Carmelo Anthony devient le seul joueur triple champion olympique, et quadruple médaillé : il était déjà là en 2004 ! "C’est un moment très spécial pour moi. Je sais que c’est la fin. C’est terminé pour moi. Je suis impliqué dans cette aventure depuis les Jeux d’Athènes. J’ai vu le pire et j’ai vu le meilleur. Et je suis encore là, trois médailles d’or plus tard. Dans ce tournoi à Rio, nous nous sommes battus. Ce n’était pas toujours joli.", déclare-t-il.
Pau Gasol maintient quant à lui l'Espagne sur le podium des Jeux en réussissant un match époustouflant face à l'Australie, battue 89 à 88 dans un final à suspense lors de la "petite finale".Le pivot de 2,13 m, âgé de 36 ans, inscrit 31 points en ne ratant presque rien (12 tirs sur 15 réussis). Il prend aussi 11 rebonds pour donner à son pays sa quatrième médaille olympique après l'argent en 1984, 2008 et 2012. À cinq secondes de la fin de ce thriller, le meneur Sergio Rodriguez ne tremble pas pour marquer les deux derniers points sur lancers francs. Les Australiens ont encore une balle pour arracher la première médaille de leur histoire, mais ils cafouillent la dernière action et ne peuvent même pas tenter un tir.
Le Danemark détrône la France double tenante du titre en handball !
Le Danemark déjoue tous les pronostics en mettant fin au règne olympique des handballeurs français, pourtant grandissimes favoris, grâce à son succès 28 à 26 en finale. Les Danois remportent le premier titre masculin de leur histoire. Devant le public de la Future Arena, l'équipe scandinave prend l'initiative en attaque en variant le jeu et en s'en remettant à sa star de classe mondiale, Mikkel Hansen (8 buts). Le gardien Niklas Landin, excellent mais souvent fragile en finale, apporte lui aussi sa pierre à l'édifice. Il ne réalise certes que sept arrêts mais certains à des moments cruciaux de la partie. Dans l'ensemble, la France manque de solutions en attaque et lâche un peu prise défensivement après la belle première période du gardien Thierry Omeyer (9 arrêts). Au relais de Hansen, le "canonnier" Kasper Sondergaard marque trois buts en six minutes pour porter l'écart à cinq buts (20-25), le plus gros du match, à moins d'un quart d'heure de la fin. Les Français reviennent tout de même à une longueur (25-26) mais les Danois remettent le turbo pour créer une énorme surprise. Fin de série pour la France, championne olympique 2008 et 2012, et sur la même période, championne du monde 2009, 2011 et 2015, championne d'Europe 2010 et 2014. "Remporter une médaille d'or contre des gars comme ça, c'est le meilleur sentiment du monde. C'est un grand accomplissement pour le groupe", se réjouit Mikkel Hansen. "C'est très satisfaisant, face à une équipe contre qui on avait perdu les deux dernières finales internationales avec une grosse marge d'écart. On avait été détruits même. Donc tout le monde est super heureux et fier. Il y a tellement de satisfaction et de joie. C'est incroyable.", ajoute-t-il. L'Allemagne prend la médaille de bronze en battant la Pologne 31 à 25. C'est la troisième médaille olympique, après l'argent en 2004 et l'or en 1936, pour la "Nationalmannschaft" qui confirme sarenaissance.
La consécration pour Eliud Kipchoge dans le marathon
Londres par deux fois, Berlin, Chicago, Rotterdam : le Kényan Eliud Kipchoge, vainqueur des plus grands marathons du monde, obtient la consécration suprême avec le titre olympique de la plus mythique des épreuves. "Ma carrière est fantastique, avoir ce titre olympique était quelque chose que j'avais à l'esprit en permanence", confie le kényan de 31 ans. Eliud Kipchoge peut savourer cette médaille d'or, lui qui est passé sur la route après une carrière sur piste déjà remarquable : champion du monde du 5000 m en 2003 à Paris, vice-champion olympique en 2008 et médaillé de bronze olympique en 2004 sur la distance. La course se décante aux alentours du 30e kilomètre, où l'écrémage se fait plus conséquent. Un groupe d'une dizaine d'hommes se forme alors en tête, mais sans le champion olympique en titre, l'Ougandais Stephen Kiprotich, décroché. Le rythme s'accélère et un quatuor composé d'Eliud Kipchoge, de l'Américain Galen Rupp et des Éthiopiens Feyisa Lilesa et Lemi Berhanu se détache au 32e kilomètre. Lemi Berhanu craque rapidement pour laisser le trio en découdre. Puis Galen Rupp cède à son tour au 35e kilomètre et Eliud Kipchoge en profite pour placer une accélération qui décramponne Feyisa Lilesa. Le récital du Kényan peut alors débuter. Avec en point d'orgue, le contournement du Musée de Demain, en baie de Guanabara non loin de l'arrivée, pour une image de carte postale en phase avec la beauté de Rio et le palmarès d'Eliud Kipchoge qui en 2h08:44 devance à l'arrivée Feyisa Lilesa (2h09:54.) et Galen Rupp (2h10:55). "C’est la plus belle médaille de toute ma vie" réagit le champion olympique.
Les volleyeurs brésiliens mettent le Maracanãzinho en feu !
Les volleyeurs brésiliens font chavirer de bonheur leurs 12 000 supporteurs du Maracanãzinho en remportant la médaille d'or aux dépens de l'Italie, 3 à 0 (25-22, 28-26, 26-24). Ce titre était l'un des plus avidement espéré dans ce pays où le volleyball est le sport de balle le plus suivi après le football. Il s'agit d'une reconquête pour le volley brésilien qui n'avait plus gagné de compétition majeure depuis le Mondial 2010 ni de Jeux Olympiques depuis 2004. Plusieurs joueurs prennent ainsi leur revanche sur les Jeux de Beijing et de Londres où les Brésiliens, pourtant favoris en tant que champions du monde en titre, avaient cédé en finale contre les États-Unis puis la Russie. Soumis à une intense pression par le public, qui n'attendait que l'or, les Auriverde sont passés près de la catastrophe au premier tour. Ayant perdu deux matchs contre les Américains et les Italiens (1-3), ils ont dû gagner une rencontre à la vie à la mort contre la France (3-1) pour passer par un trou de souris. Cette frayeur oubliée, l'équipe retrouve son vrai visage dans le sillage de son superbe attaquant de pointe Wallace, meilleur marqueur de la finale avec 20 points. Ni les Argentins en quarts (3-1), ni les Russes en demies (3-0), ni même les Italiens en finale ne peuvent les freiner. "Notre principale qualité, c'est la résistance. C’est ce qui nous a portés jusqu’à l’or", explique le passeur brésilien Bruno Rezende.
Les États-Unis prennent la médaille de bronze. Ils viennent à bout de la Russie 3 à 2, en remontant de 2 sets à 0 (23-25, 21-25, 25-19, 25-19, 15-13), bouclant la "petite finale" au tie-break sur un ace d’un de leurs meilleurs joueurs, Matt Anderson. Cette équipe est très jeune, avec huit joueurs n’ayant jamais participé aux Jeux, mais ils sont venus à Rio pour tenter d’apporter une quatrième médaille d’or en volleyball à leur pays, avant de perdre en demie face à l'Italie (3-2). "Ce n’était pas le scénario que nous avions planifié et voulu, mais c’est un grand honneur de rentrer à la maison avec une médaille olympique, et nous allons la porter fièrement", confie le joueur américain Micah Christenson.
La Chine donne le meilleur d'elle-même et l'emporte sur la Serbie dans la finale féminine du volleyball
Les jeunes joueuses de l’équipe de Chine viennent à bout d’une formation serbe en feu, s’imposant finalement en quatre sets pour remporter la troisième médaille d’or de leur pays dans la discipline après 1984 et 2004. La Serbie atteint pour la première fois ce niveau, elle ne s’était encore jamais battue pour une médaille en volleyball aux Jeux, et elle a dominé la Chine 3-0, au premier tour dans la poule B, le 12 août. Mais la puissance asiatique l’emporte en finale : 3-1 (19-25 25-17 25-22 25-23). La coach chinoise Lang Ping, qui était sur le terrain lors du triomphe à Los Angeles 1984, observe : "Avant ce tournoi 2016, nous n’avons jamais pensé que nous pourrions gagner l’or. Je pense que nous avons eu de la chance. Nos jeunes joueuses n’ont pas été très bonnes au début, mais elles ont su hisser leur niveau dans les moments les plus importants". Comme chez les hommes, Les États-Unis gagnent la "petite finale" en battant les Pays-Bas 3-1, une médaille de bronze en forme de maigre consolation pour l’équipe classée n°1 mondiale, médaillée d’argent en 2008 et en 2012, championne du monde en 2014, et toujours à la poursuite de l’or olympique.
Le programme de boxe de Rio 2016 s’achève par un feu d’artifice en or
Comme les désormais époux britanniques Jason Kenny et Laura Trott en cyclisme sur piste, Estelle Mossely et Tony Yoka forment le couple en or de la boxe française. Au lendemain de la finale victorieuse de sa compagne dans la catégorie féminine poids mouche, Tony Yoka est sacré champion olympique des super-lourds. Il clôture l'exceptionnelle moisson française sur le ring du pavillon Riocentro 6 avec six récompenses (2 or, 2 argent, 2 bronze) en battant le Britannique Joe Joyce 2-1. "Après sa victoire, Estelle m’a juste dit de gagner parce qu’elle avait fait son job et qu’elle avait sa médaille. C’était à mon tour, et je ne pouvais pas échouer. Il faut croire en ses rêves, aller jusqu'au bout et les réaliser. La force d'un vrai champion, ce n'est pas d'arriver en haut, mais d'y rester. Je suis devenu champion du monde, il fallait que j'assume ce statut-là", se réjouit Tony Yoka. Dans cette catégorie, le bronze revient au Croate Filip Hrgović et au Kazakh Ivan Dychko.
L’Américaine Claressa Shields est arrivée à Rio dans l’objectif de conserver le titre olympique qu’elle a remporté en 2012 à Londres, inspirée par le plus grand des boxeurs, Mohamed Ali, décédé à l’âge de 74 ans le 3 juin 2016, et décidée à honorer sa mémoire de la plus belle des manières. Ce qu'elle réalise, d’abord en remportant tous ses combats à l’unanimité des juges, avant de conserver son titre des poids moyens (-75 kg) sans discussion (toujours 3-0) en dominant en finale la Néerlandaise Nouchka Fontijn dans un remake du combat pour le titre des Championnats du monde disputé en mai 2016 à Astana (Kazakhstan) et déjà remporté par Claressa Shields. Elle devient ainsi la première pugiliste des États-Unis à gagner deux médailles d’or olympiques en 112 ans. "J’ai travaillé extrêmement dur pour être là. Ce n’est pas donné à tout le monde d’être médaillée d’or olympique et moi, je suis double championne olympique", confie l'Américaine qui brandit ses deux breloques dorées sur le podium ! Claressa Shields et Nouchka Fontijn sont accompagnées sur le podium par le Kazakh Dariga Shakimova et la Chinoise Li Qian.
L'Ouzbékistan s'installe au sommet de la boxe à Rio 2016 (3 or, 2 argent, 2 bronze) en terminant en apothéose chez les hommes : Fazliddin Gaibnazarov gagne une médaille d’or surprise en finale des super-légers. Il l'emporte sur l’Azerbaïdjanais d'origine cubaine Lorenzo Sotomayor Collazo sur une décision partagée 2-1. "Je ne trouve pas les mots pour exprimer ma joie, ni ce que je ressens. C’est le jour le plus heureux de ma vie", déclare Fazliddin Gaibnazarov. Le combat s’est déroulé comme je l’avais prévu et j’ai saisi ma chance." Le Cubain Lázaro Álvarez et le Mongol Dorjnyambuu Otgondalai montent sur la troisième marche du podium. C’est par ailleurs la troisième médaille d’or des boxeurs ouzbeks à Rio, ce qu’ils n’avaient encore jamais réalisé aux Jeux.
La Russie sacrée pour la cinquième fois consécutive en gymnastique rythmique
Triomphantes avec leurs prestations d’une extraordinaire fluidité, cerceaux, rubans et massues en mains, les gymnastes rythmiques russes remportent leur cinquième médaille d’or consécutive dans le concours général des ensembles. Elles devancent les Espagnoles. Vera Biriukova, Anastasia Bliznyuk, Anastasiia Maksimova, Anastasiia Tatareva et Maria Tolkacheva, sans les deux premières de la compétition individuelle (Margarita Mamun et Yana Kudryavtseva), réalisent une performance particulièrement dynamique lors de la deuxième rotation pour distancer les Espagnoles qui ont débuté la compétition en prenant les devants. "Nous étions préoccupées après la première rotation, parce que tout n’avait pas été fluide", explique Anastasia Tatareva, "Il y a eu une collision et un des rubans est tombé au sol. Ce contretemps nous a poussées à nous ressaisir et à faire de notre mieux pour battre nos rivales." Les Russes reviennent en effet pour proposer leur programme avec deux cerceaux et six massues. Plongeant à travers les cerceaux, utilisant leurs pieds pour les catapulter vers leurs partenaires. Elles reçoivent des applaudissements enthousiastes du public de l'Arène olympiques de Rio lorsqu’elles réalisent une pirouette Biellmann (un mouvement très utilisé en patinage artistique) synchronisée à haute vitesse, pour une victoire finalement incontestable.
Le bronze, l’argent puis l’or : Nino Schurter enfin sacré en VTT !
Le Suisse Nino Schurter, champion du monde en titre, est sacré champion olympique de VTT, sur le circuit de de Deodoro. Cinq fois champion du monde, médaillé de bronze à Beijing 2008 puis d''argent à Londres 2012, Nino Schurter domine nettement cette fois le champion sortant, le Tchèque Jaroslav Kulhavy. La médaille de bronze revient à l'Espagnol Carlos Coloma. Nino Schurter distance irrésistiblement Jaroslav Kulhavy dans le sixième et avant-dernier tour de circuit. Les deux coureurs prennent la tête dès la fin du premier tour en compagnie de Carlos Coloma qui est ensuite rejoint par le Français Maxime Marotte. Le champion suisse peut goûter son triomphe en terminant son parcours en solitaire, passant la ligne d’arrivée avec 50 secondes d’avance sur son tombeur des Jeux de Londres. Pour le bronze, Maxime Marotte et Carlos Coloma arrivent roue dans roue, et l’Espagnol passe à 1,23 du vainqueur. " Le rêve devient réalité. Je ne peux pas y croire. J’ai travaillé quatre ans pour cette médaille d’or. Je suis tellement content que ça ait si bien marché cette fois ! Si je regarde en arrière, je pense qu’il me fallait l’argent à Londres pour revenir en force ici. Pour moi, c’est une histoire parfaite. J’ai eu le bronze à Beijing, l’argent à Londres et maintenant l’or à Rio. Parfait !", s'exclame Nino Schurter.
Snyder et Ramonov, derniers médaillés d’or en lutte de Rio 2016
L’Américain Kyle Snyder bat l’Azerbaïdjanais Khetag Gazyumov pour remporter la médaille d’or des 97 kg hommes en lutte libre, tandis que chez les 65 kg, le titre revient au Russe Soslan Ramonov, vainqueur d’un autre Azerbaïdjanais, Toghrul Asgarov. Kyle Snyder décroche le titre des 97 kg grâce à une victoire au forceps 2-1 sur son adversaire. Le Roumain Albert Saritov et l’Ouzbek Magomed Ibragimov gagnent tous deux la médaille de bronze. "Je suis vraiment content d’avoir pu concourir", déclare un Kyle Snyder aux anges. "Toute ma famille est là, ainsi que de nombreux amis et proches, et c’est donc une occasion incroyable. Khetag Gazyumov m’a battu il y a un mois, alors quand on peut faire mieux, c’est toujours bon." Khetag Gazyumov reconnaît pour sa part qu’il a été dominé par l’homme le plus fort du moment. "C’était très difficile. L’Américain était trop fort. Je voulais gagner, mais aujourd’hui, c’était lui le plus fort."
En finale des 65 kg hommes, le Russe Soslan Ramonov domine le tenant du titre, l’Azerbaïdjanais Toghrul Asgarov, par supériorité technique, 11-0. Les médailles de bronze reviennent à l’Ouzbek Ikhtiyor Navruzov et à l’Italien Frank Marquez. Soslan Ramonov indique toutefois que le score de la finale suggère une victoire beaucoup plus facile qu’elle ne l’a été. "Toghrul Asgarov est en réalité très fort. Le plus important, c’est de rester concentré comme il faut et tout s’enchaîne ensuite", explique-t-il.
Place à la fête finale !
La toute dernière des 306 épreuves des Jeux de la XXXIe Olympiade est la finale du basketball masculin. La cérémonie de clôture au Maracanã a lieu dans la foulée : les Brésiliens offrent au monde un magnifique spectacle d’adieu. Avec ce moment si émouvant où les athlètes de tous les pays se mélangent au milieu du stade mythique et font la fête ensemble, nullement douchés dans leur joie et leur enthousiasme par la pluie qui arrose Rio. Plusieurs tableaux de danses chaleureuses et colorées évoquant la culture brésilienne sont proposées au public et aux athlètes. Des spectaculaires images d’action, de joies et de peines des épreuves sportives disputées durant 16 journées intenses défilent sur les écrans géants.
Comme le veut la tradition, les médailles du marathon hommes sont remises sur un podium dressé au milieu du stade. Eliud Kipchoge, Feyisa Lilesa et Galen Rupp sont décorés par le président du CIO Thomas Bach et par celui de l’IAAF Sebastian Coe, recevant une ovation de tout le Maracanã. Les athlètes nouvellement élus à la commission des athlètes du CIO sont présentés au public : l’Allemande Britta Heidemann (escrime), le Sud-Coréen Seug-min Ryu (tennis de table), le Hongrois Daniel Gyurta (natation) et la Russe Yelena Isinbayeva (athlétisme). Eduardo Paes, maire de Rio, remet le drapeau olympique à Thomas Bach, qui le transmet à la gouverneure de Tokyo Yuriko Koike en habits traditionnels japonais. Une spectaculaire séquence de présentation des Jeux de 2020 est alors proposée.
"Ce furent des Jeux Olympiques merveilleux dans LA ville merveilleuse !" indique Thomas Bach. "Au terme de seize jours glorieux, il me faut maintenant accomplir ma dernière tâche officielle ici à Rio de Janeiro. Je proclame la clôture des Jeux de la XXXIe Olympiade et, selon la tradition, je convie la jeunesse du monde à s'assembler dans quatre ans à Tokyo, au Japon, pour y célébrer avec nous les Jeux de la XXXIIe Olympiade." Et la flamme s’éteint en musique à 22h27 locales, avant qu’un feu d’artifice géant n’embrase le ciel de la cité carioca puis qu’un carnaval géant ne mette fin à la cérémonie. Tous les athlètes se disent : "À dans quatre ans !" Obrigado Rio !