JO de Paris 2024 | J-50 : À l’approche des Jeux Olympiques à domicile, l’excitation grimpe pour les athlètes français
Ils s’étaient réunis à 100 jours de la cérémonie d'ouverture.
Le 17 avril dernier, une centaine d’athlètes français avait rendez-vous à l'Arena Champ-de-Mars pour se retrouver pour certains, faire connaissance pour d'autres, mais apprécier tous ensemble une échéance qui se rapprochait déjà à grands pas.
Ce jeudi 6 juin, le compteur a réduit de moitié : les Jeux Olympiques de Paris 2024 débutent dans exactement 50 jours. « C’est demain ! », comme l’avait si justement annoncé Guillaume Gille, le sélectionneur de l'équipe de France de handball hommes. Il ne croyait pas si bien dire.
Entre pression et excitation, tous ne vivent pas ce décompte de la même manière, mais un mot d’ordre ressort. Un sentiment commun et largement partagé : la hâte.
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Une seule équipe de France
« On se rapproche », « On va entrer dans le vif du sujet ! »
Les réactions - nombreuses - des athlètes et entraîneurs concernés par Paris 2024 sont très similaires. La majorité d’entre eux se prépare depuis des années pour cet événement. Il se rapproche désormais à grands pas.
Alors si le décompte peut être vécu comme un soulagement, l'occasion de prouver que la préparation a été bonne, il peut aussi engendrer une pression autour des attentes et de l'ambition des personnes concernées.
« Je suis extrêmement excité » a déclaré Simon Martin-Brisac, membre de l’équipe de France de hockey sur gazon. « Toute cette effervescence, c’est quelque chose d’incroyable à vivre. »
En se réunissant lors de tels événements, les athlètes ont alors l’occasion de se retrouver pour certains, de se rencontrer pour d’autres.
« C'est important de se mobiliser », expliquait Estelle Mossely. « Pour parler de comment on souhaite vivre les Jeux Olympiques, mais aussi pour se rencontrer, créer une dynamique. On va venir aux Jeux au sein d'une équipe de France et on va partager des choses avec les autres. »
Parce que si certains pratiquent des disciplines individuelles et d’autres ne connaissent pas encore les sports de tous, lorsque viendra le 26 juillet - et la cérémonie d’ouverture, synonyme de coup d’envoi des JO -, tous représenteront une seule et même équipe de France.
« Ce sont nos coéquipiers qui seront là-bas » reprend encore la boxeuse en désignant tous les athlètes de la délégation olympique française, « si on a un moment de mou, si ça se passe bien, si ça se passe moins bien, on est une équipe. Donc cette cohésion est quand même importante et elle va se développer », analysait la médaillée d'or de Rio 2016.
Alexis Jandard du même avis, a ajouté : « Je pense que ça fédère. Le slogan : ‘une seule et même équipe’ fait sens ».
Avec des Jeux Olympiques à domicile, tout est décuplé
Mais derrière la passion, le rêve et l’excitation se cache presque toujours un peu de stress. La pression de ne pas être au niveau attendu. Celle de ne pas être à la hauteur des attentes. Surtout chez les sportifs.
« C’est un peu de stress » explique Léa Labrousse, qui a déjà participé aux Jeux Olympiques de Tokyo 2020 en trampoline, « mais un peu d’excitation aussi ! J’ai hâte d’y être. »
Et même les habitués n’y échappent pas. Mélina Robert-Michon vise une septième participation aux Jeux Olympiques et malgré ça, elle n’ira pas sans ressentir cette pression. « Pour avoir vécu plusieurs préparations olympiques, je vois que c'est toujours différent, il y a toujours plus de sollicitations. Mais là, du fait que ce soit à la maison, on est sur du x100, x1000 même par rapport à ce que j’ai pu vivre sur les autres ! »
Un stress et une pression qui détaillent aussi l’ampleur de l’événement et des attentes autour, mais surtout de la folie qui en émane. Un événement unique, dans un endroit fantastique, pour des résultats qui ne pourront être que grandioses.
Pour en être certains, rendez-vous dans 50 jours !