Jayne Torvill et Christopher Dean : Un moment de grâce…

Une prestation parfaite couronnée par des notes maximales donne l’or en danse sur glace aux britanniques Jayne Torvill et Christopher Dean lors des Jeux d’hiver de Sarajevo en 1984.

Jayne Torvill et Christopher Dean : Un moment de grâce…
(2016 Getty Images)

 Ce 14 février 1984 sur la glace du stade Zetra de Sarajevo, Jayne Torvill et Christopher Dean délivrent une performance étincelante pour leur programme libre, dans la compétition de danse sur glace des XIVe Jeux d’hiver. 24 millions de britanniques scotchés devant leur télé et 8.500 spectateurs privilégiés dans les gradins assistent ébahis à la prestation parfaite des patineurs de Nottingham qui les emmènent avec eux dans leur interprétation du Boléro de Maurice Ravel. 

Torvill et Dean terminent affalés sur la glace, puis couverts de fleurs par un public enthousiasmé. Sur l’écran, s’affiche alors une incroyable série de 6.0, la note maximale accordée par les juges à Jayne et Christopher. Ce record ne sera jamais battu, puisque les systèmes de notation vont changer à partir des années 2000.

Toute la carrière amateur de Jayne Torvill et Christopher Dean est placée sous le signe de l’excellence, et ils laisseront une trace indélébile sur leur discipline. Ils sont quatre fois de suite champions du monde et d’Europe (1981, 1982, 1983, 1984) avant de passer professionnels dans la foulée de leur saison 1984 triomphale, participant dès lors à des tournées dans le monde entier.  

Après dix années de spectacles sur glace, le couple déjà légendaire va tenter sa chance aux Jeux de Lillehammer en 1994 ou il parvient à prendre une médaille de bronze derrière deux couples russes,  Maya Usova/Alexander Zhulin (argent) et Oksana Grishuk/Evgeni Platov (or).  

Dans la vidéo que nous vous proposons, Jayne Torvill et Christopher Dean reviennent sur leur triomphe à Sarajevo. Que se passe-t-il dans la tête de champions qui jouent la victoire en trois minutes sur la glace ? Raconté par l’une comme l’autre, c’est un moment de concentration extrême, l’entrée dans une « zone » dont ils ne sortiront qu’une fois leur prestation achevée. « Pas vraiment du pilotage automatique, mais un endroit tellement spécial » explique Christopher. Découvrez ce récit passionnant d’un moment si exceptionnel !

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