ISA World Surfing Games 2023 : L'équipe de France en mission olympique au Salvador

L’équipe de France de surf est actuellement au Salvador où elle dispute les ISA World Surfing Games 2023 (30 mai - 7 juin). Au total, 62 nations sont engagées lors de cette compétition offrant la possibilité d’une qualification olympique directe pour quatre athlètes masculins et quatre athlètes féminines issues d’Afrique, d’Asie, d’Europe et d’Océanie.

La France, championne du monde par équipes en 2017 et 2021 et troisième en 2022, est au Salvador avec des objectifs précis : un podium en équipes et des qualifications individuelles pour les Jeux Olympiques de Paris 2024.

Parmi la sélection française, Joan Duru fait partie des surfeurs qui pourraient repartir avec le quota olympique, lui qui a remporté le titre de champion du monde sur ce même spot en 2021. « Cette vague que j'apprécie et ce lieu qui me réussit me laissent penser que c'est le moment idéal pour me qualifier pour les JO », déclare-t-il à Surfing France, le site de la Fédération française de surf.

Pour son coéquipier Maxime Huscenot, cela représente également une revanche personnelle après avoir manqué le cut de mi-saison du Championship Tour (CT). « Même si j'ai des regrets de ne pas avoir passé le cut sur le CT, j'espère que mes six mois sur le World Tour vont me servir. Cette compétition est un objectif et je suis content d'avoir la possibilité de pouvoir décrocher ma place pour les JO. »

Le dernier homme de la sélection française, Kauli Vaast, a un enjeu encore plus symbolique car les compétitions de surf olympique en 2024 se tiendront chez lui, à Tahiti. « Je sais quels sont mes objectifs. Je vais tout donner pour décrocher ce ticket pour les JO chez moi à Tahiti. »

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Ado et Fierro pour le quota olylmpique, Defay pour retrouver du rythme

Vahiné Fierro, la deuxième athlète polynésienne de la sélection française rêve également de cette qualification et tente de garder la tête froide. « Je vais me concentrer sur ce que je sais faire. Garder les choses simples : bien surfer, être intelligente et j'espère que ça passera pour finir première européenne. »

Mais face à 62 nations, la compétition promet d’être rude, comme le souligne Pauline Ado, déjà championne ISA en 2017. « Cette fois, les places vont êtres très chères, il y a tellement de monde sur cette compétition. C'est très dense. Il faut s'attendre à tout. Prendre les journées les unes après les autres. »

Enfin, l’ultime représentante de l’équipe de France, Johanne Defay, est de retour de convalescence mais elle est déjà qualifiée pour les Jeux Olympiques via le CT. Elle a toutefois ses propres objectifs personnels. « Mon objectif au Salvador est de retrouver le rythme, j'en ai besoin. Je l'aborde donc comme une étape importante de ma saison. Je sais qu'il y a potentiellement beaucoup de séries à passer sur les Mondiaux ISA. Je suis motivée. Et je suis aussi là pour l'équipe de France et pour soutenir les autres qui, eux, vont aller chercher une place. »

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