Escrime : l’équipe de France féminine de sabre sur une belle dynamique après deux nouvelles victoires en Coupe du monde
Emmenées par Sara Balzer, l’équipe de France d’escrime féminin a remporté la Coupe du monde de Saint-Nicolas par équipes le week-end dernier. Une nouvelle performance pour une équipe qui continue d’enchaîner les performances, et de bon augure avant Paris 2024.
Une victoire pleine de promesses.
Après le titre en individuel de Sara Balzer, samedi 16 mars, les sabreuses françaises ont remporté la Coupe du monde de Saint-Nicolas (Belgique) par équipes. Un week-end parfait pour l’escrime tricolore.
Les Françaises ont d'abord été convaincantes en quart de finale face à l’Espagne (45-33) et contre l’Ukraine en demie (45-39) avant de prendre leur revanche sur la Hongrie. En 2022, elles s’étaient inclinées face à ces mêmes adversaires en finale des Mondiaux, au Caire. Bis Repetita en 2023, à Milan. Cette fois-ci, Sara Balzer, Manon Apithy-Brunet, Cécilia Berder et Sarah Noutcha tiennent leur succès (45-32) et décrochent le titre mondial.
C’est le troisième succès de suite de la saison pour les sabreuses françaises après après les victoires à Lima et à Athènes. Une victoire qui confirme encore davantage leur statut de favorites.
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Individuellement ou par équipes, ces Bleues là sont abonnées au succès.
À 28 ans, Sara Balzer s’est imposée en finale lors de l’individuel face à la Japonaise Misaki Emura, double championne du monde en titre (15-8). Un succès probant et une victoire capitale pour amener encore un peu plus de confiance dans un groupe a qui tout semble réussir.
En début de saison sur Stade 2, l’Alsacienne avait évoqué les Jeux Olympiques de Paris 2024. Elle parlait d’une pression doublée d’une motivation : « Tout le monde en parle. On veut des médailles. Tout le monde nous met une pression de l’extérieur et après, c’est à nous vraiment de gérer ça, de repousser ce qu’on peut repousser et de gérer ce que nous, on peut gérer ».
Et ce week-end encore, les Bleues ont prouvé qu’elles savent gérer. Intraitables, elles ont enchaîné une sixième finale de suite depuis le début de la saison. Championnes d’Europe et vice-championnes du monde en titre, le statut de favorite se dessine doucement pour les vice-championnes olympiques de Tokyo 2020.