Carolina Marin signe une première pour l’Espagne en Badminton

L'Espagnole Carolina Marin, N.1 mondiale et double championne du monde, a confirmé sa domination sur le badminton féminin vendredi aux Jeux de Rio en devenant la première Européenne championne olympique.

Carolina Marin signe une première pour l’Espagne en Badminton
(Getty Images)

Victorieuse 2 sets à 1 de l'Indienne Sindhu Pusarla (19-21, 21-12, 21-15), 10e mondiale, la jeune Espagnole de 23 ans est presque imbattable depuis 2014 et son irruption au sommet des classements mondiaux. Jeudi, en demi-finale, elle avait sorti la championne olympique en titre Chinoise Li Xuerui. Au passage, Caroliona Marin a privé l'Asie d'un titre qui ne lui avait jamais échappé depuis 1992 et l'arrivée de ce sport au programme olympique, à Barcelone, en Espagne.

« Je suis très excitée, je ne sais pas vraiment ce que je ressens maintenant. Mais c’est à peine croyable que mon rêve se réalise. Je devais simplement croire en moi. » a dit Carolina Marin. « C’est plus qu’une médaille, compte tenu de tout ce qu’il y a derrière ce titre. J’ai la meilleure équipe à mes côtés. Ils m’ont énormément aidée. »

Sans jamais fléchir sous les assauts de son adversaire indienne alors qu’elle était confrontée à son plus gros test depuis le début de la compétition, Carolina Marin a tenu bon quand il le fallait. Après avoir concédé le premier set 19-21, elle a remporté le second sur un smash impérial claqué le long de ligne, hors d’atteinte pour sa rivale. Elle a pris l’ascendant au cours du troisième set où Sindhu Pusarla a sauvé pas moins de six balles de match.

Après avoir conclu 21-15, l’espagnole a laissé éclater sa joie tout en exprimant son soulagement, le poing levé alors qu’elle était acclamée par ses compatriotes massés dans les gradins. Pusarla Sindhu a également été fêtée par son camp et peut se satisfaire d’être seulement la deuxième sportive indienne à remporter une médaille olympique en Badminton, après Saina Nehwal qui avait gagné le bronze en individuel à Londres en 2012.

« Je suis vraiment heureuse » a dit la joueuse originaire de Hyderabad. « Mon objectif était de gagner une médaille olympique. Je pensais qu’elle serait en or, mais peu importe, elle est en argent. Je n’aurais jamais cru arriver jusqu’ici, c’est une semaine magnifique pour moi. »

La médaille de bronze du simple dame est allée à la Japonaise Nozomi Okuhara, qui n,’a pas joué la « petite finale » dans la mesure où son adversaire Li Xuerui, championne olympique en 2012, a déclaré forfait sur blessure.

Fu et Zhang au sommet du double messieurs

Les Chinoise Haifeng Fu et Nan Zhang ont pris le meilleur sur le duo malaisien Goh V Shem and Tan Wee Kiong 2 sets à 1 (16-21 21-11 23-21) dans une finale du double messieurs à couper le souffle.  Dans le troisième set, les chinois ont réussi à sauver deux balles de match avant de conclure 23-21 et de fêter la victoire.

L’inébranlable Fu s’était déjà imposé dans cette  épreuve quatre ans plus tôt avec Cai Yun, tandis que Zhang avait gagné le championnat double mixte à Londres en 2012. Leur victoire étincelante apporte à la Chine sa première médaille d’or en Badminton à Rio.

Soulagé à la fin de la rencontre, Fu a livré ses impressions « Je pense qu’on était vraiment sous pression dans ce match. Les équipes chinoises du double mixte, l’équipe individuelle féminine et l’équipe du double dames ont toutes perdu. Et le double messieurs est une épreuve qui n’a pas vraiment attiré l’attention, mais nous avons triomphé. On a gagné la première médaille olympique chinoise en badminton dans ces Jeux et on est vraiment contents. La partie n’a pas été facile, je veux féliciter mon partenaire.”

La médaille de  bronze est revenue aux britanniques Marcus Ellis and Chris Langridge qui ont battu les chinois Chai Biao and Hong Wei 21-18, 19-21, 21-10 jeudi.

Avant Rio 2016, un total de 29 médailles d'or avaient été décernées en badminton, toutes catégories confondues (simple et double hommes et femmes, double mixte), et 28 avaient été remportées par des Asiatiques. La 29e ? Elle avait été raflée par le Danois Poul-Erik Hoyer Larsen, sacré en simple messieurs à Atlanta en 1996.

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