Alerte médaille : Marte Olsbu Roeiseland gagne l’or du sprint 7,5 km avec brio, devant Elvira Oeberg et Dorothea Wierer

La Norvégienne Marte Olsbu Roeiseland a remporté sa troisième médaille à Beijing 2022, l’or au sprint 7,5 km. Elle devance la Suédoise Elvira Oeberg et l’Italienne Dorothea Wierer. 

4 minPar Emma Hingant
Marte Olsbu Roeiseland of Norway
(2022 Getty Images)

Troisième médaille olympique à Beijing 2022 !

La Norvégienne Marte Olsbu Roeiseland est tout simplement inarrêtable. Après l’or au relais mixte et le bronze au 15 km individuel, la leader de la Coupe du monde 2021-22 confirme sa formidable saison avec une médaille d’or sur le sprint 7,5 km.

Roeiseland, déjà deux fois en argent à PyeongChang 2018 notamment au sprint, a terminé sa course en 20 min 44 s 3. Mais dans ce sprint ultra-rapide, il fallait surtout bien viser pour éviter le tour de pénalité de 150 m qu’entraîne chaque tir raté. Et les trois femmes qui sont montées sur la boîte ont toutes signé des 0 faute.

La Suédoise Elvira Oeberg a donc elle aussi été parfaite sur le pas de tir, mais a skié moins vite pour terminer à 30,9 s derrière Roeiseland et décrocher sa première médaille olympique à l’âge de 22 ans. L’Italienne Dorothea Wierer remporte sa première médaille olympique individuelle, en bronze, à 37,2 s de la première place.

Les quatre Françaises ont payé cher leurs erreurs au tir. Anaïs Bescond (1 faute) a fini dans le top 10 à la 9e place, Julia Simon (3) 29e, Justine Braisaz-Bouchet (3) 48e et Anaïs Chevalier-Bouchet (4) 68e. Chevalier-Bouchet, en argent sur le relais mixte et dans le 15 km individuel à Pékin, avait fini deuxième du sprint aux derniers Championnats du monde en 2021.

Il fallait finir dans le top 60 pour participer à la poursuite de dimanche.

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« L’une des meilleures courses de ma carrière »

« Je pense que j’ai fait la course parfaite aujourd’hui », a déclaré Marte Olsbu Roeiseland à Eurosport. « J’ai fait de mon mieux et je trouve que ça a été l’une des meilleurs courses de ma carrière. Le faire aux Jeux… Je ne sais pas quoi dire. Je ne peux que sourire. C’est une magnifique journée. »

Si Roeiseland a conclu sa course en moins de temps qu’il ne faut pour l’écrire, elle a cependant dû attendre un long moment pour être sûre que personne n’allait lui chiper la première place puisqu’elle est partie avec le dossard n° 5 et qu’il y avait 89 concurrentes au départ du sprint qui voit chaque biathlète partir à 30 secondes d’intervalle.

Mais pendant qu’elle patientait, elle voyait pas mal de ses plus proches concurrentes commettre des fautes au pas de tir dans des conditions pourtant calmes au Centre national de biathlon de Zhangjiakou.

Seule Kristina Reztsova a réussi à se hisser dans le top 10 avec deux fautes. Elle finit sixième, 30 ans jour pour jour où sa maman remportait le tout premier sprint femmes à Albertville 1992, le 11 février de cette année-là.

Parmi les 10/10, on retrouve donc la Suédoise Elvira Oeberg, dont la sœur Hannah finit 19e. C’était la dernière biathlète à avoir inquiété Roeiseland alors que Dorothea Wierer avait terminé sa course un peu plus tôt suivie d’Ingrid Landmark Tandrevold et de Lisa Theresa Hauser, qui prenaient successivement la troisième place avant d’être sorties par Oeberg.

Pour les Françaises, difficile de prétendre à une meilleure place en raison des erreurs au tir. Anaïs Bescond peut toutefois se satisfaire de sa neuvième place. Elle n’a commis qu’une erreur, au tir couché, ce qui constitue une amélioration par rapport à son 16/20 au 15 km individuel (3 fautes au couché).

« Pour l'individuel, je n'étais pas dans le bon temps, je n'étais pas dans le bon mode peut-être », a expliqué Bescond. « Mais ça m'a servi pour la course du jour et je suis contente de ce que j'ai produit aujourd'hui. Forcément, il y a peut-être un peu de déception parce que je chassais le podium. Mais il y a beaucoup de filles fortes en face, mais je suis bien placée pour dimanche et je suis contente. »

Anaïs Chevalier-Bouchet, de son côté, ne participera pas à la poursuite du dimanche 13 février car il fallait terminer parmi les 60 premières. Reste à savoir si elle sera sélectionnée pour le relais féminin, le mercredi 16 février, avant la mass start du samedi 19.

« J'étais absente aujourd'hui, je n'arrivais pas à entrer dans ma course », a regretté Chevalier-Bouchet au micro de France TV. « Dès les premiers mètres, c'était vraiment poussif. Au tir, je n'étais pas là, je n'ai pas réussi à me battre. Sur les skis, je n'ai pas réussi à me battre. »

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