Alistair Brownlee vise deux médailles d’or à Tokyo 2020 avec l’arrivée au programme du relais mixte en triathlon
Double champion olympique en titre de triathlon masculin, Alistair Brownlee se réjouit de l’arrivée du relais mixte par équipes, une épreuve pleine d’actions, au programme des Jeux Olympiques de Tokyo 2020. Le médaillé d’or de Londres 2012 et de Rio 2016 est persuadé que le quatuor britannique se montrera particulièrement compétitif.
Component ID : {F01B6FA2-CD3D-44B0-8B53-D803190630AC} / Component Path : /sitecore/content/Home/Games/Summer Games/Summer/Tokyo 2020/Tokyo 2020 right block promo Le triathlon est non seulement l’une des épreuves les plus dures d’un point de vue physique, mais il cumule aussi une énorme pression, dans la mesure où il n’y a à chaque fois, depuis les Jeux de Sydney 2000, qu’une seule épreuve pour connaitre la gloire olympique.
À la différence des nageurs, des coureurs ou des cyclistes, qui ont tous la possibilité de gagner plusieurs médailles grâce aux différentes épreuves de leurs sports, les triathloniens n’avaient jusqu’alors qu’un seul coup à jouer lors des Jeux, avec seulement une épreuve hommes et une épreuve dames. Avec l’ajout du relais mixte par équipes, à Tokyo 2020, un changement important se profile et les athlètes en sont ravis.
Je pense que c’est génial de pouvoir courir ensemble avec les femmes, et ça l’est aussi pour les spectateurs, car il y a énormément d’action. Alistair Brownlee -Alistair Brownlee
« C’est vraiment passionnant, et bien sûr, sur un plan personnel cela offre une autre possibilité de gagner l’or aux Jeux » dit le double champion olympique Alistair Brownlee. « Vous n’aviez qu’une chance dans les Jeux précédents, et si vous perdiez, c’était fini. J’aimerais tellement gagner deux médailles d’or pour la Grande-Bretagne ! »
Le relais mixte voit des équipes constituées de deux hommes et deux femmes, disputer tour à tour un triathlon court (300 m de natation, 8 km à vélo, 2 km de course à pied), l’athlète lançant son/sa coéquipier(e) pour prendre le relais. L’épreuve durant environ une heure et demie, les triathloniens apprécient son format rapide et imprévisible, tandis que le public peut savourer l’action nerveuse et les fréquents rebondissements
Brownlee est un ardent promoteur de cette nouvelle épreuve olympique. Il l’a gagnée en 2014 lors des championnats du monde ITU disputés à Hambourg, et a remis ça la même année aux Jeux du Commonwealth à Glasgow. Le quatuor britannique était composé des frères Brownlee (Alistair et Jonathan), en équipe avec Vicky Holland et Jodie Stimpson. « Nous avons gagné les Mondiaux en tant qu’équipe de Grande-Bretagne, et les Jeux du Commonwealth en tant qu’équipe d’Angleterre, et cela a été deux superbes expériences. Je pense que c’est génial de pouvoir courir ensemble avec les femmes, et ça l’est aussi pour les spectateurs, car il y a énormément d’action. Il se passe tant de choses durant la course, c’est aussi très bon pour le triathlon en général », dit-il.
« Le sport, c’est faire face à la concurrence et faire aussi bien que vous le pouvez selon votre propre point de vue. Mais vous devez aussi vous souvenir que ce qui fait marcher le sport, ce sont les gens qui le regardent. Je pense que cette épreuve rapide et intense va passionner le public et c’est ça qui est important. l’aspect spectaculaire est une partie intégrante du sport, on espère que les gens voudront voir ça », ajoute Alistair Brownlee. La preuve, 250.000 spectateurs se sont massés dans les rues hambourgeoises pour regarder le relais mixte par équipes lors des Mondiaux 2016.
Le double médaillé d’or olympique britannique n’est pas trop préoccupé par le fait que cet ajout au programme provoquerait trop de défis en terme d’entrainement : « Je ne pense pas que cela changerait mon approche si je devais disputer deux épreuves aux Jeux plutôt qu’une seule, mais il faudra voir… » explique-t-il, « en fait, c’est difficile à savoir puisque, bien que nous l’ayons fait quelques fois aux Mondiaux, ce n’était pas encore une course sur laquelle nous nous concentrions pour les Jeux Olympiques ».
« Ça va être un nouvel apprentissage et cela pourrait changer quelques petites choses. On va apprendre, ces prochaines années. Je serai très intéressé de voir comment seront programmées les deux épreuves, de quelle façon elles seront positionnées l’une après l’autre ».
On a poussé fort et depuis pas mal de temps pour que cette épreuve soit incluse au programme. Elle offre à notre sport quelque chose de vraiment important, le sentiment de construire une équipe. Marisol Casado Présidente de l’ITU -Marisol Casado Présidente de l’ITU
Le sens du travail d’équipe et de l’égalité des sexes représenté par le relais mixte a été le principal moteur de sa promotion par l’ITU, particulièrement déterminée. « On a poussé fort et depuis pas mal de temps pour que cette épreuve soit incluse au programme. Elle offre à notre sport quelque chose de vraiment important, le sentiment de construire une équipe. Surtout, elle démontre que les hommes et les femmes peuvent concourir ensemble. Ils ont chacun un rôle d’égale importance pour le succès de leur équipe » dit la présidente de l’ITU Marisol Casado.
Le relais mixte a en tout cas reçu un accueil enthousiaste de la part de l’une des plus grandes stars du triathlon mondial. « Je pense que c’est vraiment intéressant, passionnant. Ils essayent d’amener de la fraicheur et de faire des mélanges, afin d’apporter de nouvelles audiences au triathlon. C’est conçu pour les spectateurs ! » conclut Alistair Brownlee.